Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 13 décembre 2018
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décembre 2018

De la Terre à l’assiette

Nombreux sont ceux qui agissent pour proposer une alimentation locale, biologique, éthique, sociale, pour (re)donner goût aux aliments de saison, en respectant leurs producteurs et l’environnement qui nous entoure. Nous en avons rencontré quelques-uns !

De la Terre à l'assiette
À table !
À table !

Lorsqu’on parle d’alimentation, chacun y va de son commentaire. Pour les uns, manger est une passion, un processus slow (food) qui se vit. Pour d’autres, c’est une source de micronutriments nécessaires à notre organisme ou, a contrario, de résidus chimiques et cancérigènes. Il y a également ceux qui pensent au massacre planétaire d’une surproduction mal répartie qui provoque du gaspillage dans un pays tandis qu’un autre pleure de ne pouvoir nourrir sa patrie. Certains songent plus précisément à l’exploitation animale et à la pollution qu’elle engendre. D’autres encore se battent pour le respect des petits producteurs et agriculteurs et pour le juste prix.

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Nous sommes allés à la rencontre de ces personnes pour constituer une partie d’un puzzle très complexe, pour comprendre les avantages et les limites de la production alimentaire, pour nous rendre compte des dégâts de notre mode de consommation actuelle sur l’environnement, mais aussi sur notre santé et celle des générations à venir, pour découvrir et partager des alternatives, des labels ou des circuits qui donnent des certitudes rassurantes sur ce qui est produit, celui qui le produit, et la terre sur laquelle cela grandit.

Pour le Luxembourg, certains chiffres interpellent en termes de production agricole intérieure ou de consommation et gaspillage alimentaires. La nouvelle coalition a intégré certains de ces aspects dans son programme. On peut notamment y lire que « dans le souci d’un accroissement de la compétitivité des produits agricoles luxembourgeois, d’une adaptation aux attentes des consommateurs dans le domaine d’une alimentation saine, équilibrée et durable, il conviendra d’accorder une attention toute particulière à l’innovation et au transfert de connaissances dans le secteur agricole » ainsi que « le contrôle alimentaire doit couvrir l’ensemble des activités faisant partie de la chaîne alimentaire en assurant aux consommateurs un approvisionnement en aliments sains et de qualité, selon le principe de la fourche à la fourchette. »

Beaucoup n’ont pas attendu de telles décisions gouvernementales et agissent depuis des années pour produire une alimentation locale, biologique, éthique, sociale, pour redonner goût aux aliments de saison, en respectant leur producteur et l’environnement qui nous entoure.

Marie-Astrid Heyde
Photo : Photo Fanny Krackenberger

Les dangers de notre alimentation
Les dangers de notre alimentation

Maladies de civilisation, explosion des allergies… Rencontre avec Nadia Terki, spécialiste en médecine nutritionnelle, préventive et thérapeutique.

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Dr Nadia Terki s’est spécialisée en immuno-allergologie et en nutrition à l’issue de son cursus de médecine générale. Elle a rapidement développé un intérêt pour les allergies, les intolérances alimentaires et la nutrition et les a étudiées à Genève, Londres, Bruxelles et Paris. Actuellement installée au Gesondheets Zentrum (Zithaklinik), elle est également coauteur de « N’acceptez plus n’importe quoi dans votre assiette », livre nourri de résultats d’études cliniques sérieuses qui donne une foison de conseils pour une alimentation saine et goûteuse. Infogreen est allé à sa rencontre (partie I).

Dr Terki, quels sont les grands dangers de l’alimentation à l’heure actuelle ?

Nous consommons actuellement trop de calories et ce surplus est principalement composé de calories vides ou creuses : une nourriture qui n’apporte pas de nutriments indispensables à notre santé. Généralement, ces aliments sont riches en sucres raffinés, en acides gras trans, avec absence de vitamines, de minéraux, de fibres. Les conséquences, nous les connaissons tous, ce sont les maladies dites de civilisation : surpoids, obésité, diabète, NASH (stéatose hépatique non alcoolique ou maladie du foie gras humain), etc.

À cela s’ajoutent les additifs – dont certains très décriés par les scientifiques pour leur aspect très néfaste sur la santé – ainsi que les matériaux de contact des aliments (les huiles minérales) qui sont génotoxiques et s’attaquent à l’ADN, à notre patrimoine génétique.

L’association française Générations Futures a analysé la quantité de produits ingérés en une journée chez des enfants de 10 ans et a comptabilisé pas moins de 128 résidus chimiques ingérés chaque jour. Imaginez cela tous les jours sur plusieurs années !

On a remarqué également que dans les cantines scolaires, notamment, on utilise trop de plastique. Ces sacs de cuisson, barquettes, etc. contaminent la nourriture des enfants. Lorsque ce plastique fond en réchauffant les plats, il est ingéré et joue le rôle de perturbateur endocrinien. Ces enfants sont en pleine croissance et ce n’est pas le moment de perturber leur système endocrinien. Si les enfants sont les plus vulnérables – au même titre que les adolescents et les femmes enceintes -, les adultes ne sont pas pour autant épargnés. Même à froid, le contact du gras (l’huile, le beurre) avec le plastique n’est pas bon non plus : il y a une migration de substances toxiques dans les aliments.

Il y a de nos jours une explosion des allergies. Qu’est-ce qu’une allergie ? C’est une réaction anormale de notre système immunitaire qui est perturbé, désorienté. Il se met alors à lutter contre des aliments, des acariens, des pollens ou des phanères d’animaux. La première cause : c’est l’environnement aseptisé. Les enfants des campagnes développent moins d’allergies que les enfants des villes, car ils sont tout le temps au contact de la terre, des animaux de la ferme, etc. Manger toute l’année les mêmes fruits et légumes est également un facteur qui augmente le risque de développer des allergies. Il existe un rythme des saisons et c’est à nous de le respecter.

La pollution intérieure et extérieure de l’air, les substances toxiques, les perturbateurs endocriniens, la baisse de l’allaitement maternel et l’augmentation massive des antibiotiques – surtout ceux qui se trouvent dans la viande non bio et qu’on ignore – contribuent également au développement des allergies. Cette liste n’est certainement pas exhaustive. L’OMS anticipe qu’en 2020, une personne sur deux aura au moins une allergie.

Tous ces facteurs contribuent à perturber notre microbiote intestinal et à arriver à un dysfonctionnement de notre système immunitaire.

Quelle(s) solutions face à ces indications alarmistes ? Découvrez la réponse de Dr Terki dans la suite du dossier « De la Terre à l’assiette ».

Marie-Astrid Heyde

« Manger vrai »
« Manger vrai »

Pour bien se nourrir, Dr Nadia Terki ne voit qu’une solution : le retour au vrai.

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Dr Nadia Terki s’est spécialisée en immuno-allergologie et en nutrition à l’issue de son cursus de médecine générale. Elle a rapidement développé un intérêt pour les allergies, les intolérances alimentaires et la nutrition et les a étudiées à Genève, Londres, Bruxelles et Paris. Actuellement installée au Gesondheets Zentrum (Zithaklinik), elle est également coauteur de « N’acceptez plus n’importe quoi dans votre assiette », livre nourri de résultats d’études cliniques sérieuses qui donne une foison de conseils pour une alimentation saine et goûteuse. Infogreen est allé à sa rencontre (partie II).

Dr Terki, comment faut-il se comporter face à ces indications qui semblent bien alarmistes ? (voir partie I)

Il faut avant tout rester serein. L’important est de prendre conscience, puis d’introduire petit à petit de nouvelles habitudes. Il ne faut jamais tout changer du jour au lendemain.

Le premier changement à adopter, c’est de manger vrai. Acheter l’aliment tel qu’il est, éviter ce qui est préparé, arriver à s’organiser pour préparer rapidement des plats. Les légumineuses (haricots blancs, lentilles, pois chiches, etc.), qui sont très bonnes pour la santé, sont très lentes à cuire, mais si je pense ce soir à ce que je vais manger demain, cela prend une minute de les faire tremper, et puis je les oublie (astuce : les personnes qui souffrent de flatulences peuvent ajouter un peu de bicarbonate de soude dans l’eau et une cuisson sans couvercle). Le lendemain matin, je jette l’eau de trempage, je les cuis, c’est prêt pour le soir. C’est la même chose pour les céréales : il faut éviter les riz précuits à cuisson rapide car ils augmentent énormément l’indice glycémique.

Est-ce que manger bio est la solution ?

On voit que partout dans le monde, les sols sont en train de s’épuiser. Il y a une érosion des sols liée à la production intensive d’insecticides et pesticides, à l’épandage, au déclin de la biodiversité et à la surproduction. Dans certaines régions du monde, la disparition des terres arables pourrait être irréversible. On sait que le constat est dramatique et que l’humanité est menacée. Il y a une réelle urgence écologique et une nécessité absolue à agir. Tous ensemble, nous devons prendre nos responsabilités par des petits gestes quotidiens, comme le colibri.

Alors oui, c’est important de manger bio. Lorsqu’on prend une substance seule qui n’est pas toxique, cette dernière peut le devenir au contact d’autres substances, par bioaccumulation. Une pomme conventionnelle reçoit de 35 à 43 traitements par année : fongicide, insecticide, herbicide, régulateur de croissance. Alors imaginez sur l’ensemble des aliments que vous mangez chaque jour… Les études démontrent que les résidus des pesticides sont susceptibles d’être cancérigènes. Ce sont en plus des perturbateurs endocriniens : on a remarqué une baisse de la fertilité chez les hommes, et l’urgence est du côté des enfants. Leur développement peut être perturbé par ces résidus, dès le fœtus.

Le Pr. Charles Sultan est à la fois pédiatre et endocrinologue - il a reçu un prix mondial dans son domaine -, il demande l’interdiction pure et simple des insecticides et pesticides qui contaminent l’homme à travers l’eau, l’air et les animaux. Il tire la sonnette d’alarme au nom de la survie de l’espèce. Il a constaté, notamment, des malformations génitales chez les garçons et une puberté précoce chez les filles (7-8 ans) avec toutes les conséquences psychologiques que cela implique également. Il pense qu’il y a une possible transmission transgénérationnelle : l’impact va donc s’observer sur plusieurs générations. En Europe, on remarque que certains pays autorisent des insecticides ou pesticides qui sont interdits dans d’autres pays. Mais le libre-échange à travers l’Europe rend inévitable la présence de ces produits néfastes dans tous les pays concernés.

Ensuite, pour le bio aussi, il faut éviter les emballages. Les plastiques sont des contaminants. Il y a également de plus en plus d’aliments préparés avec des conservateurs autorisés tels que des nitrites, des épaississants, des liants, néfastes pour notre santé. Il faut prendre l’aliment vrai, et l’acheter en vrac plutôt qu’emballé.
Mieux vaut également choisir les aliments de saison, cueillis à maturité. Nous ne connaissons pas la date de cueillette d’une pomme, même bio, qui vient de l’autre bout de la planète, ni son empreinte carbone. À son arrivée, que reste-t-il comme vitamines et minéraux ? Sans doute pas grand-chose. D’autant plus l’on sait en plus que les sols se sont appauvris et que les exigences de haut rendement réduisent les nutriments au mètre carré.

Restez connectés sur Infogreen pour découvrir prochainement les conseils de Dr Terki pour bien manger.

Marie-Astrid Heyde

« Il faut changer la façon de manger des gens »
« Il faut changer la façon de manger des gens »

En 6 minutes et en vidéo, partez à la rencontre du secrétaire général du mouvement Slow Food !

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Out Of The Box, média français qui va à la rencontre des pionniers de l’alimentation durable, a réalisé une vidéo dédiée à Slow Food. Ce mouvement, qui a vu le jour dans un petit village italien en 1989, compte actuellement des millions d’adeptes dans plus de 160 pays.

À travers cette approche aux antipodes du fast food, Paolo Di Croce, secrétaire général de Slow Food, espère changer la façon de penser des gens. Face aux multinationales qui imposent une nourriture néfaste pour la santé et l’environnement, c’est la multitude des citoyens voulant consommer bon, propre et juste qui doit l’emporter.

L'économie associative dans le cadre du commerce de produits biologiques
L’économie associative dans le cadre du commerce de produits biologiques

OIKOPOLIS, à travers son label fair&associative, promeut le bio dans un contexte économique durable en accord avec l’Homme, les animaux et la nature.

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Le bio a le vent en poupe, et de nombreux acteurs du domaine conventionnel produisent déjà du bio à l’échelle industrielle. Prenons l’exemple d’Aldi : Depuis début 2018, le magasin discount se présente comme le « premier distributeur bio en Allemagne ». Il répond aux exigences minimales de l’Union européenne quant à la culture et la transformation, et il offre des produits bio au moindre coût possible grâce à la rationalisation, à la concurrence compétitive et à la gestion de grands espaces. Malgré tout, il est tout à fait impossible d‘enfermer l’agriculture biologique dans un cadre de production de masse axé sur le profit. Ceci éviterait les vraies questions urgentes : Comment voulons-nous vivre, grandir et comment voyons-nous une économie commune ? Nous sommes à la recherche de formes d’économie qui offriraient à tous les acteurs de la chaîne de valeur ajoutée des possibilités de contribution active et de développer des relations économiques durables en accord avec l’Homme, les animaux et la nature.

Le label fair&associative du groupe OIKOPOLIS autour de BIOG, NATURATA & Co, situé à Munsbach, confirme l‘utilisation de produits biologiques ou biodynamiques de qualité supérieure ; les aliments marqués ainsi sont le résultat d’un large processus de consultation. Une association est due au fait qu’un seul partenaire, sans s’associer avec d’autres acteurs, est incapable de juger la situation économique divisée par une répartition moderne du travail. Au sein du groupe OIKOPOLIS, associativ veut dire plus précisément que tous les acteurs de la chaîne de valeur ajoutée – fermiers, transformateurs, grossistes et détaillants, ainsi que, idéalement, les consommateurs – se rencontrent lors de discussions en table ronde sur la situation du marché. Ici, ils divulguent l’origine, les quantités et les coûts de leur production, et peuvent ainsi, par le biais des besoins de leurs partenaires commerciaux, se faire une idée du processus économique global. Un tel processus est fair (équitable) puisqu’il mène, par expérience, à dépasser les intérêts particuliers et à répartir la distribution des bénéfices et des risques de manière plus juste, tout au long de la chaîne de valeur ajoutée.

La participation aux discussions sur l’actualité du marché est, selon la sous-jacente « Charte pour une économie associative » le prérequis central pour l’admission à la fair&associativ Community. En même temps, les participants souhaitant utiliser le label sur les étiquettes de leurs produits s’engagent à se faire évaluer périodiquement quant à leur orientation vers une économie du bien commun. La Charte a été signée en 2017 par toutes les entreprises du groupe OIKOPOLIS, dont 10 magasins spécialisés dans la vente de produits biologiques, la coopérative BIOG et le grossiste pour produits biologiques, BIOGROS.

De fait, l’économie associative est déjà un modèle vivant depuis les débuts des activités entrepreneuriales des initiatives de commercialisation autour de la BIOG, et elle est favorisée par une structure d’entreprise intégrée verticalement. La première discussion sur l’actualité du marché a eu lieu en 1994 en association avec une chaîne de magasins conventionnelle (le groupe Cactus), avec laquelle un contrat basé sur des éléments associatifs existe toujours à ce jour. Le label fair&associative est enregistré depuis l’été 2017, et se trouve entre-temps sur une trentaine de produits. À l’avenir, de plus en plus de produits du Luxembourg et de l’étranger devront parcourir le processus exigeant de la Charte.

Par principe, la communauté fair&associative est ouverte à tout partenaire commercial, sous condition qu’il défende les valeurs y afférentes sans pour autant les instrumentaliser à des fins publicitaires. Un défi permanent sera de refléter la chaîne de valeur ajoutée dans sa totalité lors des discussions sur l’actualité du marché, du cultivateur de semences non hybrides et sans recours au génie génétique, qui contribue de façon importante à une agriculture résiliente et autonome, jusqu’au consommateur, dont les habitudes d’achat ont une influence directe sur la chaîne de valeur ajoutée.

Source texte / photo : OIKOPOLIS

La santé, sans sacrifier le plaisir
La santé, sans sacrifier le plaisir

Julie Jager est une pâtissière enthousiaste et créative. Elle met aujourd’hui ses talents au service de la boulangerie Oiko-Bakhaus et des clients des magasins NATURATA pour qui elle a développé une gamme de pâtisseries essentiellement véganes et biologiques.

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Avant d’être un métier, la pâtisserie est une passion pour Julie. Après une école de commerce et plusieurs années dans un job qui s’est finalement avéré ennuyeux, un changement de voie s’imposait. La pâtisserie était une évidence pour elle qui cuisine inlassablement pour ses proches. Régaler les siens est d’ailleurs une tradition familiale. « Tout le monde a toujours énormément cuisiné dans ma famille. Mon père était agriculteur et il faisait ses propres charcuteries. J’ai appris la pâtisserie avec ma grand-mère quand j’étais toute petite et j’ai gardé plein de bons souvenirs liés à ces expériences », raconte-t-elle.

La pâtisserie certes, mais pas n’importe laquelle. La touche de Julie, c’est une pâtisserie « healthy ». « En pâtisserie conventionnelle, on emploie énormément de colorants, conservateurs, agents de texture et autres, qui sont mauvais pour la santé. Ce n’est pas du tout l’idée des gâteaux que je propose », explique-t-elle. L’argument santé est son fer de lance, surtout depuis qu’elle est maman. « Autour de moi, je vois beaucoup de personnes qui souffrent d’allergies ou d’intolérances alimentaires et je pense que c’est lié au fait qu’on mange de plus en plus de produits industrialisés qui contiennent de nombreux additifs et ont subi de multiples transformations. Cuisiner et pâtisser pour mes deux enfants avec des ingrédients naturels et biologiques a encore plus de sens ».

Julie a à cœur de proposer des produits faits maison, qui sont à la fois bons et sains : veggie burger aux buns façonnés à la main et préparés à base de farine, œufs et lait biologiques et locaux, gâteau aux noix du verger, fondant au chocolat ou encore pain d’épices fabriqué avec le miel des ruches de son mari (https://www.hunnegkescht.lu/. Il s’agit de (se) faire plaisir sans céder à la facilité et à l’inverse, de ne pas sacrifier le goût sur l’autel de la santé. Une histoire de compromis et de créativité. « Par conviction, les matières premières que j’utilise sont estampillées bio, l’idée étant de se faire plaisir en préservant sa santé, mais aussi l’environnement, ce qui va de pair », indique-t-elle.

La provenance des ingrédients a aussi son importance. Julie cherche à privilégier les produits locaux. C’est le cas de la patate douce, de la carotte, de la farine ou encore du miel qui est issu des ruches de Hunneg Këscht. Ces dernières sont installées dans différents quartiers de la Ville de Luxembourg, ce qui a une incidence sur l’origine botanique, le goût et la couleur du miel.

D’autres sont moins locaux (cajou, coco…), mais l’utilisation de ces fruits permet à Julie de proposer des pâtisseries aux saveurs originales et aux textures agréables sans avoir recours à des produits d’origine animale. Encore une fois, tout est une histoire de compromis.

En effet, Julie développe aussi une gamme de gâteaux véganes avec Oiko-Bakhaus, un véritable défi quand on sait que ce type de pâtisserie n’inclut ni œufs, beurre, crème, lait, miel ou gélatine, bref aucun produit tiré de l’exploitation animale ! « Je fais en ce moment des tests de brioche. C’est un produit vraiment très traditionnel, mais qu’on peut détourner. Cela ouvre plein de portes. Sans être végane moi-même, je trouve vraiment intéressant de proposer des alternatives. L’objectif est que chacun, végane ou non, puisse prendre plaisir à déguster ces pâtisseries », conclut-elle.

Mélanie Trélat
Plus d’informations sur : https://www.chezjulie.lu/ / http://bio-baecker.lu/fr

Retour aux origines
Retour aux origines

1 100 produits et services ont été certifiés Made in Luxembourg depuis la création du label par le ministère de l’Économie, la Chambre des Métiers et la Chambre de Commerce en 1984. Il y a quelques années, la marque a été dépoussiérée et les critères de sélection revus. Une deuxième mise à jour devrait entrer en vigueur au printemps.

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L’idée de départ de ce label était de promouvoir les produits et services luxembourgeois à l’étranger mais, au fil des décennies, il est de plus en plus sollicité par les entreprises pour se démarquer par rapport à la concurrence étrangère au Luxembourg. Pour le consommateur, il est un repère qui lui permet d’avoir l’assurance qu’il achète un produit local. « Le label est un argument qui rassure le consommateur. Cela vaut pour tous les secteurs, mais plus particulièrement pour l’alimentation où il y a un retour aux sources, une volonté croissante de savoir d’où vient ce qu’on achète et qui le produit », indique Tom Wirion, directeur général de la Chambre des Métiers.

Le label est accordé en fonction des éléments fournis par le demandeur, des analyses réalisées sur le terrain et en application du règlement. Il est décerné pour une durée de 5 ans renouvelable. Il est lié à un service ou un produit, et non à l’entreprise. Un boulanger peut en être titulaire pour un de ses pains sans que le reste de sa gamme soit concerné. Il « perd » donc le label dès lors qu’il arrête de fabriquer le pain en question.

« Made in Luxembourg est une marque et, en tant que telle, elle est précieuse. Pour qu’elle le reste, il faut veiller à ce que toute demande n’ait pas forcément une suite positive, à ce que les critères soient exigeants et qu’ils soient appliqués de la même manière par les deux chambres », souligne Tom Wirion. Selon le règlement, sont éligibles au label « les marchandises obtenues au Luxembourg ou celles dont la transformation ou ouvraison substantielle, économiquement justifiée, effectuée par un prestataire luxembourgeois équipé à cet effet et ayant abouti à la production d’un produit nouveau ou représentant un stade de fabrication important ayant eu lieu au Luxembourg ».

Pour mesurer la portée du label, la Chambre des Métiers a commandité une étude à une classe de BTS gestionnaire en commerce et marketing de l’école de commerce et de gestion (ECG) en 2015. Il s’avère que 54,8 % des 834 personnes interrogées connaissent le label. Parmi elles, 73,3 % peuvent citer des entreprises dont les produits ou services sont certifiés. Celles-ci sont pour la plupart actives dans le secteur de l’alimentation. En tête de liste : Luxlait, Bofferding, Diekirch, Namur et Oberweis. Il en va de même pour les produits : les répondants ont cité en premier lieu la moutarde, la viande, le vin, le lait et le fromage. De même, pour 76,81 % des personnes interrogées, l’origine des produits est importante, notamment lorsqu’il s’agit de produits comestibles (355 réponses sur 625). L’étude a aussi révélé que la marque est certes perçue comme une garantie de l’origine des produits, mais aussi comme un gage de qualité, pour lequel 54,7 % seraient prêts à payer plus cher.

« Nous avons pu tirer certains enseignements de cette étude, qui nous motive notamment à renforcer la visibilité du label. Nous organisons par exemple deux cérémonies annuelles de remise officielle, à Luxexpo lors du Spring Break et à la Chambre des Métiers en automne, sur des thématiques qui tournent autour du made in et de la nation branding », précise-t-il. « Nous avons aussi créé un site web dédié où les consommateurs peuvent retrouver les produits et services labellisés par secteur d’activité et par zone géographique, mais je pense que ce qui compte le plus c’est le logo affiché dans les boutiques ».

Mélanie Trélat
Photo : Fanny Krackenberger

Le bien-être des collaborateurs passe aussi par leur alimentation
Le bien-être des collaborateurs passe aussi par leur alimentation

De plus en plus d’entreprises sont sensibles au bien-être de leurs employés. C’est le cas notamment de Belvedere Architecture pour qui il est primordial de proposer des aliments sains et respectueux de l’environnement.

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Afin de garantir la bonne santé de ses collaborateurs, Belvedere Architecture veille à ne proposer que des fruits d’origine bio. Les pauses-café sont également pensées dans une approche éthique : « nos équipes disposent de café et de chocolat Fairtrade, gratuitement bien entendu », explique Patrick Meyer, architecte et CEO.

Pour limiter la production de déchets, le management a opté pour une machine à eau automatique qui est directement reliée à la conduite d’eau. L’eau est purifiée grâce à des fibres de coco. Elle peut être aisément emportée vers les bureaux ou salles de réunion au moyen de bouteilles en verre lavables.

Dans la mesure du possible, Belvedere Architecture essaie de mettre en œuvre le concept de durabilité et de conservation des ressources, tant dans son architecture (concept C2C) que dans la vie quotidienne au sein de ses bureaux (attitude des employés/actions concrètes).

Cette approche du bien-être des collaborateurs s’inscrit dans une volonté plus large d’assumer la responsabilité sociale de l’entreprise. Parmi les autres mesures prises, on peut citer :

  • La formation continue de tous les collaborateurs, qui garantit leur développement personnel et leurs perspectives de carrière ;
  • La mise à disposition d’équipements de travail haut de gamme (ordinateurs, écrans, etc.) et un environnement de travail agréable (atmosphère de bien-être) qui offrent des conditions de travail optimales ;
  • L’art au bureau, qui favorise la créativité de l’équipe et crée un bel environnement de travail ;
  • Des possibilités d’isolement pour une pause, pour un travail silencieux ou des réunions au bureau ;
  • Un Flipper pour des petites pauses : l’alternance entre des phases actives et régénératives augmente le bien-être et la créativité des membres de l’équipe ;
  • La possibilité de travailler en home office et d’horaires de travail flexibles pour donner plus de liberté dans la conception de la journée de travail ;
  • L’assurance maladie complémentaire privée, qui peut être reprise avec tous ses avantages même après avoir quitté l’entreprise ;
  • Des activités d’afterwork et des sorties familiales sont régulièrement organisées ;
  • Un projet tourné vers l’avenir à travers la construction d’un nouveau bureau Belvedere (achèvement prévu pour 2020), adapté de manière optimale aux collaborateurs et aux processus de travail ;
  • Belvedere Architecture est membre d’IMS Inspiring More Sustainability.

Enfin, pour s’inscrire dans son ancrage local, le bureau est certifié Made in Luxembourg depuis 2017 pour ses services d’architecture, d’architecture d’intérieur et de gestion de projets.

Marie-Astrid Heyde

Activer les ressources locales
Activer les ressources locales

Stéphane Mossay est responsable-gérant de l’auberge de jeunesse Hollenfels depuis 18 ans, et il est avant tout cuisinier de métier. Bien qu’étant de nationalité belge, il est un fervent défenseur des produits locaux.

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Voici une dizaine d’années, il lance une initiative qui va progressivement gagner toutes les auberges de jeunesse du pays : celle de concocter ses plats avec des ingrédients du cru, de saison, bio et équitables. Aujourd’hui, les trois-quarts des 300 repas qu’il sert quotidiennement respectent ces principes. Inutile de préciser que le Nutella est banni des menus, tout comme les frites d’ailleurs, pour des raisons d’équilibre alimentaire. Il va même jusqu’à mettre sur la table des confitures maison, élaborées à partir des prunes, coings et autres fruits livrés par les habitants des villages environnants. Des alternatives végétariennes sont bien sûr proposées chaque jour.

Ce choix a été motivé avant tout par des motifs économiques et sociaux : « J’estime qu’il faut faire travailler les gens d’ici. Nous avons commencé à collaborer il y a 15 ans avec Monsieur Erpelding, producteur et à l’époque bourgmestre de la commune de Tuntange. Il a développé pour nous toute une gamme de légumes de saison qui s’est élargie au fil des années. Nous prenons aujourd’hui encore tous nos légumes chez lui. Et, pour la viande, nous nous fournissons auprès de la boucherie Kirsch qui garantit l’origine locale des produits », raconte-t-il.

La clientèle est celle de l’auberge de jeunesse qui propose 142 lits à des personnes de tous les âges, mais aussi les enfants des crèches, maisons relais, groupes scolaires et groupes sportifs du coin. De jeunes clients, donc, auprès desquels un travail de sensibilisation est effectué. « Nous avons édité un livre qui reprend tous les produits régionaux et nous avons accroché dans notre salle à manger une dizaine d’affiches sur la thématique d’une alimentation saine et équilibrée. Nous ne restons pas enfermés dans notre cuisine ou moi, dans mon bureau. Nous allons vers les visiteurs ou dans les maisons relais. Il y a quelques semaines, nous avons rendu visite aux enfants de Tuntange, nous leur avons montré, expliqué l’importance de la saisonnalité et ils nous ont posé des tas de questions sur notre façon de travailler », souligne Stéphane Mossay.

Autre spécialité du chef, la cuisine végétarienne. Au centre de jeunesse Marienthal, dont il est aussi responsable de la restauration, le menu est 100 % végétariens. « Le challenge a été de faire évoluer les mentalités. C’est seulement maintenant, deux ans après avoir lancé ce projet, que cela entre dans les mœurs. Il a aussi été un peu compliqué de développer de nouvelles recettes car tout cuisinier à l’école manque de formation dans ce domaine. C’est pourquoi, nous bénéficions de 2 ou 3 formations par an sur le sujet avec Anne Faber », précise-t-il.

Cette philosophie du bien manger est tout à fait en accord avec celle du (SNJ). Sous la houlette de Michel Grevis, responsable du centre de jeunesse Hollenfels, un autre projet est en train de voir le jour. Il vise à réduire drastiquement le gaspillage, en incitant les convives à réduire leurs portions, quitte à se resservir par la suite, mais aussi en reconditionnant les restes de cuisine encore propres à la consommation. « L’idée serait d’installer un réfrigérateur ouvert à tous. Il serait mis à la disposition des gens du village avec une caisse à côté. Cela se jouera sur la confiance », conclut-il.

Mélanie Trélat

Réfléchir à la globalité de la consommation
Réfléchir à la globalité de la consommation

Le réseau de la Transition et le CELL (Centre for Ecological Learning Luxembourg) proposent d’aller au-delà d’une consommation bio et équitable en devenant de réels consomm’acteurs.

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Sur la consommation totale de fruits et légumes au Luxembourg, seulement 3 % sont produits sur le territoire du pays. « C’est dramatique, ça rend le pays très vulnérable et complètement dépendant des pays exportateurs et des énergies fossiles nécessaires au transport », explique Delphine Dethier, coordinatrice du réseau Transition Luxembourg. Chaque résident luxembourgeois gaspille par ailleurs 193 kg de produits alimentaires par an, et, si l’humanité vivait comme les Luxembourgeois, 7 planètes seraient nécessaires pour subvenir à ses besoins (contre 4 pour un Français et 0,6 pour un Indien).

Face à ces chiffres, le CELL et le mouvement de la Transition se mobilisent pour faire revivre le modèle coopératif qui valorise le travail de la terre et le statut du producteur. À travers les coopératives, les consommateurs deviennent consomm’acteurs : ils s’engagent avec les producteurs locaux, partagent les risques de la production, ont leur propre rôle à jouer. « Il faut à tout prix sortir de la vision court-termiste et réfléchir aux conséquences de nos actions à long terme », ajoute Delphine Dethier. « C’est un investissement dans nos sols, qui doivent redevenir vivants, un investissement pour les prochaines générations ».

Parmi les alternatives, la coopérative de production Terra a été la première à voir le jour au Luxembourg. Aujourd’hui, il en existe plusieurs sur le territoire grand-ducal. Les coopérateurs prennent des parts en début de saison (les inscriptions sont ouvertes !), qui permettent à la coopérative de se développer indépendamment du système bancaire, et ainsi éviter d’avoir à payer des intérêts. Le coopérateur peut également être membre, c’est-à-dire recevoir des colis de fruits et légumes au fil des récoltes. Terra compte trois agriculteurs rémunérés et une équipe de bénévoles et apprentis qui les soutient. Chaque dernier dimanche du mois, le grand public peut se rendre sur place pour observer, apprendre et donner un coup de main.

Vers un nouveau magasin pour la capitale

La Mesa (Maison de la Transition) à Esch propose également une alternative aux supermarchés traditionnels sans prétendre disposer de tous les aliments nécessaires à la préparation d’un bon repas. « Manger est un acte politique et on a un réel impact en tant que citoyen », explique Delphine Dethier. Or il y a très peu de sensibilisation sur la provenance des produits qu’on achète en supermarché et les gens ne savent pas ce qu’ils consomment. La Mesa, qui fonctionne à travers une coopérative, a pris la décision de proposer des aliments très locaux issus de l’agriculture biologique (même s’ils ne sont pas tous certifiés « bio » !), à commencer par le Gemeiseguart d’Esch-sur-Alzette, tout proche.

Lorsque les stocks ne sont pas suffisants ou pour les aliments qui n’y sont pas cultivés, le Mesa s’approvisionne dans un rayon de 60 km (via Terra, Forum pour l’Emploi et autres maraîchers locaux et bio). « Il y a toutefois trois exceptions », explique Éric Lavillunière, coordinateur REconomie : « L’huile d’olive vient d’une coopérative grecque, avec qui nous travaillons sans intermédiaire et dont les bénéfices sont, en partie, reversés au réseau d’économie solidaire grec. Pour le café et le chocolat, s’ils sont transformés de manière locale, les matières premières viennent des pays du Sud mais sont sélectionnés pour leur approche éthique et biologique ». Du lundi au samedi sur le temps de midi, la Mesa propose également un menu 100 % végétarien et bio. La Mesa n’est bien sûr pas la seule initiative du genre dans le pays, et ses coordinateurs se réjouissent de voir naître des projets similaires.

L’équipe a pour projet d’ouvrir un supermarché coopératif participatif, AlterCoop, impliquant les membres à travers du bénévolat. Leur volonté est de l’installer à Luxembourg-ville, et elle est donc actuellement à la recherche d’un local où l’installer. Les initiatives citoyennes prennent un peu de temps à se mettre en place car elles rencontrent de nombreux freins, principalement financiers. « Malheureusement, les coûts locatifs rendent très difficiles la mise en place de ces projets citoyens », confirme Éric Lavillunière.

Consommer autrement

Ce que la Mesa et le CELL visent, ce n’est pas une écologie punitive ou un retour en arrière. « Il est possible de consommer autrement, et mieux, sans perdre en confort », positive Éric Lavillunière. Si manger local implique de se priver de certains aliments quand ils ne sont pas de saison, beaucoup peuvent toutefois être conservés. « Nous aimerions voir arriver des conserveries locales où nous pourrions directement envoyer les aliments pour conserver des tomates et autres indispensables en cuisine », note Karine Paris, coordinatrice urban gardening.

Toutes ces initiatives sont seulement quelques pièces d’un puzzle au sein duquel chacun doit trouver ce qui lui convient. L’aspect convivial est un autre élément à faire renaître dans ces démarches, comme cela peut être le cas à travers les jardins communautaires.

Pour plus d’informations sur ces projets, et tous les autres, contactez la Mesa au 26 53 26 70.

À lire également, interview de Norry Schneider, coordinateur du réseau de la Transition, parue dans notre dossier du mois « objectifs de développement durable ». ()

Marie-Astrid Heyde
Photo Fanny Krackenberger

Une plateforme pour une agriculture durable
Une plateforme pour une agriculture durable

Meng Landwirtschaft regroupe des organisations de la société civile actives dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de la santé ou encore de la coopération, qui luttent ensemble pour une agriculture plus durable au Luxembourg.

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« L’agriculture est un sujet complexe, et ni les producteurs ni les consommateurs ne semblent être complètement satisfaits du système en place actuellement », constate Laure Cales, chargée de projets et campagnes politiques chez natur&ëmwelt. C’est pourquoi l’association a lancé la plateforme Meng Landwirtschaft avec une vingtaine d’autres organisations en 2010. Sa vocation première est de faire du lobbying auprès des acteurs politiques pour aller dans une nouvelle direction, plus durable, qui prenne en compte les désirs et les besoins de la société.

En cette période de transition politique, le groupement avait du pain sur la planche : présenter ses revendications pour la prochaine législature. La principale d’entre elle porte sur le déploiement de l’agriculture biologique. « Nous n’avons pas connu de grandes évolutions pendant la dernière période législative dans ce domaine. Le Luxembourg stagne à 4,1 % de production biologique, ce qui est vraiment très mauvais par rapport aux moyennes des autres pays européens. Nous voudrions qu’elle représente au moins 20 % de la surface agricole d’ici 2025. Ce chiffre a été repris dans l’accord de coalition », se réjouit-elle. Pour y parvenir, le groupement propose une distribution différente de l’argent public et la mise en place d’incentives financiers, comme c’est le cas dans d’autres pays ou régions telles que l’Autriche ou la Wallonie. « Je pense qu’avec un peu plus de volonté et de soutien politique, le changement pourrait s’opérer plus facilement », ajoute la coordinatrice.

Bien sûr, Meng Landwirtschaft prône aussi l’arrêt de l’utilisation des pesticides et autres substances toxiques, ce qui va de pair avec une agriculture bio, ainsi qu’une plus grande implication des consommateurs, à travers des tables rondes ou un Food Council par exemple. « On voit de plus en plus de consommateurs engagés, qui se posent des questions et exigent des produits locaux et de saison. Pourtant, les légumes produits au Luxembourg ne représentent encore qu’une partie très minime des légumes consommés : moins de 5 % seulement ! », souligne Laure Cales.

Prochaines étapes : les élections européennes en 2019 et la réforme de la politique agricole commune (PAC) dans deux ans. « Nous aurons encore beaucoup de travail de lobbying à réaliser en faveur d’un changement de paradigme non seulement au Luxembourg, mais aussi en Europe. Les subventions, telles qu’elles sont distribuées actuellement, ne sont pas vivables pour les producteurs et ne mènent pas les consommateurs à une alimentation saine », indique-t-elle.

Meng Landwirtschaft défend également ses idées auprès des consommateurs, par exemple en organisant différents événements de sensibilisation. Le dernier, une Disco Soup, a eu lieu le 27 octobre à Luxembourg Ville. Le principe est de sensibiliser le grand public aux enjeux de la PAC, en cuisinant ensemble des légumes locaux invendus, dans une ambiance festive.

Plus d’informations sur : www.meng-landwirtschaft.lu /
https://www.facebook.com/MengLandwi...

Mélanie Trélat
Source photo : Meng Landwirtschaft

Des outils pour réduire son empreinte alimentaire
Des outils pour réduire son empreinte alimentaire

Nos habitudes alimentaires ont un impact sur les populations du Sud. C’est le credo de l’ONG de développement SOS Faim et c’est également le point de départ de la campagne qu’elle a lancée en 2015 : Changeons de Menu.

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Depuis 25 ans, SOS Faim est active sur deux fronts. À l’international, elle soutient les paysans africains en partenariat avec des organisations locales et des institutions de microfinance. Au Luxembourg, elle fait de la sensibilisation, de l’éducation au développement et du plaidoyer politique autour des thématiques liées à l’agriculture durable et à la consommation alimentaire responsable. SOS Faim a développé deux outils très pratiques pour permettre à chacun de mesurer et de réduire son empreinte alimentaire, donc d’être acteur du changement, à son échelle.

« L’empreinte alimentaire, c’est l’impact de notre alimentation sur la Terre », explique Laurence Thill, responsable de la campagne Changeons de Menu. « L’empreinte idéale pour que les ressources puissent se régénérer est de 0,9 ha par personne, tandis qu’au Luxembourg, nous avons une empreinte moyenne de 2,58 ha, soit pratiquement le triple de ce à quoi nous avons droit », ajoute-t-elle.

Pour calculer votre empreinte alimentaire, c’est par ici : http://www.changeonsdemenu.lu/calcu.... Il suffit de répondre à une dizaine de questions sur vos habitudes, ce que vous mangez, à quelle fréquence et dans quelles proportions, la quantité de déchets que vous générez et la façon dont vous faites vos courses. Le calculateur, développé par l’association WWF France et repris par SOS Faim dans le cadre de sa campagne, affiche les résultats en quelques minutes seulement. Si vous n’êtes pas satisfait du résultat, le site propose dix gestes faciles à appliquer au quotidien pour rectifier le tir : consommer avec sobriété et réduire le gaspillage, privilégier les produits frais, locaux, de saison, bio et équitables, manger moins de viande et du poisson issu de la pêche durable, et éviter les emballages.

Deuxième étape de cette campagne (après le calculateur et les bonnes pratiques) : une carte interactive du Luxembourg qui recense une soixantaine de points de vente, de restauration et de production d’aliments responsables (http://www.changeonsdemenu.lu/#agir). Le but est d’aider les consommateurs à trouver facilement les endroits où ils pourront, à travers leurs achats, agir positivement sur leur santé, sur la nature et sur la faim dans le monde.

D’autres actions sont organisées en lien avec cette campagne. C’est le cas du Marché des alternatives dont la 3e édition, qui a eu lieu au Tramschapp en novembre, a regroupé une trentaine d’exposants, des stands d’information, des animations et des workshops pour les adultes et les enfants. SOS Faim organise aussi les ateliers Fantastic Food sur la consommation alimentaire responsable dans les écoles, en consortium avec d’autres ONG qui travaillent sur la même thématique. Au programme, des exercices pratiques, interactifs et ludiques, des tests gustatifs et une sortie dans un jardin où les élèves récoltent ce qui y pousse, le cuisinent et le mangent ensemble. En collaboration avec Action Solidarité Tiers-Monde et Frères des Hommes, SOS Faim a également mis sur pied un restaurant fictif, le Monde des Gourmets, qui permet de connaître le coût social et environnemental du menu choisi.

Mélanie Trélat
Photo : Fanny Krackenberger

Moins gaspiller et moins dépenser avec F4A
Moins gaspiller et moins dépenser avec F4A

F4A, pour Food4All, est une start-up Made in Luxembourg, qui a démarré ses activités en octobre 2018 au Delhaize à Belval et qui a pour mission une réduction du gaspillage alimentaire au niveau des supermarchés, tout en soulevant le fait que consommer et acheter de manière quotidienne laisse le choix à une consommation écoresponsable à prix réduit.

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F4A est une solution digitale bonne pour le portefeuille mais aussi pour la planète ! Sa collaboration avec Delhaize Luxembourg ne fait que souligner cette approche. La réduction du gaspillage alimentaire fait partie intégrante des activités de la start-up et ce partenariat est tombé à point nommé ! D’autant plus que la sphère européenne vise à réduire concrètement le gaspillage alimentaire, et que le Luxembourg veut être reconnu en tant que pays engagé et réactif en la matière.

Mais ce n’est pas tout, un deuxième supermarché a sauté à l’occasion d’innover et de rentrer dans un partenariat durable avec F4A : Pall Center. Cette chaîne de supermarchés luxembourgeoise a décidé elle aussi de réduire son gaspillage et d’agir pour l’environnement et les consommateurs.

Mais concrètement, F4A c’est quoi ? C’est une solution à deux niveaux, permettant d’une part à tout consommateur d’avoir une consommation écoresponsable à travers une application et d’autre part à la grande distribution d’offrir une visibilité démarquée in shop. Les produits dont la date de péremption est proche sont ainsi vendus à prix réduit. L’application F4A permet non seulement à l’acheteur de voir combien il a épargné et son impact positif quant à la réduction du gaspillage alimentaire au sein du supermarché, mais aussi de cuisiner des recettes réalisées à partir des produits proposés et d’ainsi améliorer ses talents culinaires !

Grâce à leurs services en constante évolution, les supermarchés augmentent leur visibilité auprès des consommateurs et réduisent concrètement le gaspillage alimentaire.

L’équipe F4A ne compte pas s’arrêter là, la société est en pourparlers avec d’autres chaînes de supermarchés afin d’obtenir une accessibilité facilitée ainsi qu’une couverture et un impact national.

Qui aurait pensé qu’une solution digitale dans l’ère du temps pouvait concrètement réduire le gaspillage alimentaire tout en ajoutant un côté simple et fun à une habitude de consommation quotidienne ?!

Cherchez F4A dans l’Apple Store (à partir de fin décembre dans Google Play) et faire vos courses ne sera plus une corvée !

Photo / texte F4A

Pall Center, naturellement différent
Pall Center, naturellement différent

Les épiceries Pall Center ont une approche réfléchie de la sélection de leurs produits. Le Fairtrade, le local et le bio remplissent leurs rayons depuis de nombreuses années, et le groupe investit dans de nombreux projets respectueux de l’environnement et de l’homme. Jean Bettingen, responsable communication, explique la démarche du groupe.

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En quoi les épiceries Pall Center sont-elles « naturellement différentes » ?

Si les épiceries Pall Center sont « naturellement différentes », c’est avant tout parce qu’elles proposent des produits aussi beaux que bons. En donnant la priorité aux fournisseurs luxembourgeois et à leurs voisins, Pall Center agit pour un commerce équitable et contribue à la réduction de l’empreinte carbone. Une enseigne qui respecte le client, le fournisseur et l’environnement.

Comme nous sommes un groupe indépendant, la connaissance et la relation directe avec les ressources du territoire sont valorisées à travers un commerce alternatif. C’est pourquoi vous retrouverez, à côté des produits du quotidien, une belle sélection de produits bio, locaux, lifestyle, végétariens, sans gluten, sans lactose. Ce n’est donc pas un hasard si 15 % de l’assortiment total est certifié bio.

Saviez-vous par ailleurs que Pall Center a été le premier magasin au Luxembourg à participer au programme ONLY de Fairtrade Lëtzebuerg en offrant exclusivement des bananes bio 100 % Fairtrade et que vous trouvez plus de 380 références Fairtrade dans nos épiceries ? Ou que Pall Center était une des premières enseignes au Luxembourg à introduire les produits D’fair Mëllech en 2011 ? Pall Center est également une des deux premières enseignes à avoir signé un partenariat avec Food4All, la start-up qui lutte contre le gaspillage alimentaire.

Ces actions dans les rayons des épiceries Pall Center font partie de l’effort continu de l’entreprise pour un développement durable et équitable, à quoi s’ajoutent encore l’installation de 2.500 m2 de panneaux photovoltaïques et le développement d’un système de bio-climatisation sur le site d’Oberpallen.

Au-delà des rayons, Pall Center favorise-t-il la production locale ?

Oui, la promotion du locavorism, la consommation de produits locaux, est soutenue par d’autres projets non commerciaux. En effet, depuis novembre 2016, Pall Center accueille la première serre connectée MY Food. Ce système d’aquaponie exploite la symbiose naturelle entre les végétaux et les poissons en boucle fermée afin de cultiver des fruits et légumes cuisinés au restaurant l’Orangerie chez Pall Center Oberpallen.

De plus, en 2017, Pall Center a racheté 70 ares de terrain à Oberpallen afin de créer le projet innovant nommé « Aux Jardins de Pall et Peilz » et qui consiste non seulement en la re-naturalisation de deux ruisseaux mais également en la transformation du terrain en un véritable site de production alimentaire saine et biologique avec potager et forêt nourricière, ainsi qu’en espace de détente pour tous.

Bien que ses projets soient motivés par conviction, on ne peut que se réjouir de voir nos efforts reconnus au niveau national et international. Pall Center a entre autres reçu le Luxembourg Green Award trois années consécutives, l’Award Actions Positives 2016 et le Luxembourg Food Award 2017. En 2016, Pall Center a été nommé « Retailer de l’Année » par Gondola, un titre attribué pour la première fois à un commerçant indépendant.

Photo : Fanny Krackenberger

Une réflexion approfondie sur la vie du produit
Une réflexion approfondie sur la vie du produit

Le Tricentenaire a été mis en avant dans notre dossier du mois de novembre sur l’économie sociale et solidaire pour sa démarche d’intégration des personnes en situation de handicap dans ses ateliers d’inclusion. Le groupe va plus loin en proposant des produits bio, locaux ou issus du commerce équitable. Explications avec Christophe Lesuisse, directeur général du Tricentenaire.

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M. Lesuisse, le Tricentenaire vient de sortir une gamme de thés bio. Pourquoi cette décision de proposer du bio ?

Nous faisons le choix du bio, et même du local lorsque c’est possible, parce que nous ne voulons pas nous contenter de procurer du travail à des personnes en situation de handicap, mais aller plus loin dans notre démarche socio-responsable, voire circulaire. Par ailleurs, la grande distribution est demandeuse de produits bio et made in Luxembourg.

Le choix du bio concerne d’ailleurs pratiquement tous nos produits, qu’il s’agisse du thé qui vient en effet d’être mis en vente, ou des produits chocolatés qui - s’ils ont essentiellement le label Fairtrade - entrent également dans les normes biologiques. Il faut parfois faire des choix sur les labels en raison de possibles contradictions (par ex. local / fairtrade) et, il faut bien le reconnaître, en raison de leurs coûts élevés. Pour les ganaches au miel par exemple, nous travaillons avec Hunneg Këscht, qui va installer trois ruches bio sur notre site à Bissen au printemps prochain.

Notre chocolat est apprécié et cela s’est confirmé avec l’entrée des Chocolats du Coeur dans le top 70 du Gault & Millau « Finest Chocolatiers in Belgium and Luxembourg », auprès de cinq autres chocolatiers luxembourgeois. Nos produits sont sans colorant ou additif, et cette exigence de qualité explique leur succès. Je n’ai aucun doute que la gamme de thés sera aussi très bien accueillie.

Vous mentionnez l’économie circulaire, c’est un concept qu’incarne la bière La Circulaire ?

Nous avons lancé La Circulaire en février à l’occasion de nos 40 ans. Elle est actuellement produite localement par la brasserie Simon et elle annonce notre projet de microbrasserie qui devrait ouvrir d’ici 2 ans à Prettingen, où nous produirons la bière en économie circulaire. Nous emploierons du pain recyclé qui sera séché par four solaire et ensuite broyé pour fournir 30 % des matières premières. Le résidu des cuves, le brai, sera transformé soit en compost afin de faire pousser des champignons qui seront servis sur toast dans la brasserie, soit en biscuit apéritif selon un processus que nous venons de découvrir en France, soit encore pour nourrir du bétail dans les prés voisins.

Les bouteilles actuelles sont en verre recyclable, comme c’est le cas pour les autres bières de la brasserie Simon. Lorsque nous la produirons nous-mêmes, nous opterons certainement pour des bouteilles lavables, afin de donner du travail manuel à nos salariés en situation de handicap. Elles seront conditionnées dans des cageots en bois cautionnés, qui seront fabriqués dans un autre atelier luxembourgeois d’inclusion pour salariés en situation de handicap.

Nous avons une réelle réflexion approfondie sur toute la vie du produit dès son utilisation.

Le service traiteur Tridoc travaille également avec des aliments bio et locaux…
Oui, depuis plusieurs années, nous travaillons aussi avec du local et du bio. Cela vaut pour tous types d’aliments, y compris la viande. Par exemple, la viande de veau provient d’éleveurs luxembourgeois sous le label « Junior Beef », car nous savons que les veaux y sont élevés 10 mois sous leurs mères, dans la région. Nous avons également toute une gamme de dips bio et locaux pour apéritif.

Bien sûr, pour d’autres aliments comme la banane ou le chocolat, qui ne sont pas disponibles localement, nous optons alors pour des produits issus du commerce équitable (Fairtrade).

Marie-Astrid Heyde
Crédit photo : © Editpress/Fabrizio Pizzolante

Lydia Mutsch et Laurent Schonckert présentent la campagne Wat iesse mer ?
Lydia Mutsch et Laurent Schonckert présentent la campagne "Wat iesse mer ?"

Qu’est-ce que vous avez dans l’assiette ? Mangez-vous équilibré ? Comment préparer un plat sain et équilibré en peu de temps ? Combien de fruits et légumes manger par jour pour rester en bonne santé ?

Communiqué
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Les réponses à toutes ces questions et bien d’autres encore font partie de la nouvelle campagne commune Wat iesse mer ? que la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, et l’administrateur-directeur du groupe Cactus, Laurent Schonckert, ont présentée lors d’une conférence de presse - au beau milieu du rayon fruits & légumes, question de donner le bon exemple.

La campagne Wat iesse mer ? s’inscrit dans le volet Santé du nouveau Plan d’action national interministériel GIMB Gesond iessen, Méi bewegen 2018-2025, mis en place par les ministères de la Santé, des Sports, de l’Éducation nationale et de la Famille, dans l’objectif principal de combattre la problématique croissante de l’obésité et de la sédentarité dans la population en général et auprès des enfants et adolescents en particulier.

Objectifs de la campagne Wat iesse mer ?

Le principal objectif de la campagne est ainsi d’informer et de sensibiliser les consommateurs de tout âge, parents et enfants, de tous les milieux socio-économiques et culturels, sur les bienfaits d’une alimentation saine et équilibrée.
Il m’importe avant tout, que le consommateur soit encore mieux informé sur les risques que l’obésité et la sédentarité peuvent entrainer pour sa santé, mais aussi sur les moyens qu’il a entre ses propres mains pour prévenir des maladies chroniques. Nous voulons donc responsabiliser le consommateur et l’inciter à faire le « bon » choix pour sa santé  ! a précisé Lydia Mutsch.

La collaboration avec les supermarchés Cactus permet ainsi d’établir un contact direct avec le consommateur, de le motiver à revoir le cas échéant ses habitudes alimentaires, de le guider dans son choix des aliments et de lui donner les moyens de faire des choix sains.

La thématique de l’alimentation saine et respectueuse n’est pas une nouveauté pour Cactus. Les exemples de son engagement pour une alimentation saine jalonnent son histoire depuis 50 ans : que ce soit avec le Natierlech Cactus, le Nëmmen dat Bescht ou plus récemment dans sa campagne Bewosst genéissen, Cactus défend le meilleur de l’alimentaire et la meilleure qualité de vie qui sont au cœur même de son métier. Aussi, notamment pour les plus jeunes, les courses Yuppi Mini Laf et les marches Yuppi Walk, les rassemblent tout au long de l’année au plaisir de bouger ensemble pour l’amusement. À travers des brochures, activités culinaires, animations ou encore avec la mascotte Yuppi, ils apprennent à bien se nourrir.
Laurent Schonckert ajoute : Dès aujourd’hui et au cours de toute l’année 2019, la campagne Wat iesse mer ? sera donc au cœur de nos publications et les produits participants exposés de manière visible dans nos magasins, encourageant les consommateurs à opter pour ces bonnes pratiques.

Pour nous, santé et bien-être sont indissociables, aussi allons-nous présenter de savoureux produits de saison à des prix promotionnels intéressants que le consommateur mettra au menu avec plaisir, car bien manger dompte le moral et donne la force de tout réussir ! Comme pour les sportifs, bien manger et bouger deviendra une bonne habitude.

Ce partenariat avec le ministère de la Santé est pour nous une confirmation de plus que cette voie est devenue un choix de société et une affaire de santé publique.

L’obésité : un problème majeur du XXIe siècle

L’obésité des enfants et jeunes peut être considérée parmi les problèmes les plus sérieux du XXIe siècle.

Au Luxembourg comme en Europe, les maladies chroniques, dont les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers, sont la première cause de mortalité (OMS, 2017). Parmi les principaux facteurs de risque se trouvent le surpoids et l’obésité. Il est prouvé scientifiquement, qu’à l’origine de cette surcharge pondérale, nous retrouvons l’alimentation non équilibrée et le manque d’activité physique, facteurs de risque en grande partie évitables.

Ces dernières années, nous avons constaté une hausse préoccupante du nombre d’enfants et d’adolescents en surcharge pondérale au Grand-Duché. Ainsi, 15 % des jeunes de 15 ans et 32,4 % des adultes souffrent d’une surcharge pondérale ou d’obésité. Plus la tranche d’âge est élevée, plus la proportion de personnes obèses augmente dans presque tous les États membres. a rappelé Lydia Mutsch.
En règle générale, les taux d’obésité sont 3 fois plus élevés parmi les populations présentant un niveau d’éducation plus faible.

Aussi, les études montrent une faible consommation de fruits et légumes parmi les jeunes entre 11 et 15 ans, mais aussi parmi les adultes, avec 35,8 % qui ne consomment pas de fruits et légumes au quotidien et 15,2 % qui mangent moins de 5 portions de fruits et/ou légumes par jour. (EHIS, 2014 / HBSC 2013-2014).
Suite à ces données est née l’idée d’élaborer une stratégie afin de rendre les fruits et légumes plus attractifs et plus accessibles et, par ce biais, motiver le consommateur à en manger davantage.

Les fruits et légumes en point de mire

Dans une première phase, la campagne Wat iesse mer ? met un accent particulier sur les valeurs nutritionnelles et le rôle important des fruits et légumes dans la prévention de nombreuses pathologies. En effet, les fruits et légumes devraient occuper une place primordiale dans notre assiette, car source de vitamines, minéraux, fibres, antioxydants et énergie, dont le rôle de protection générale de l’organisme est chaque jour confirmé.

Ainsi, manger régulièrement des fruits et légumes (4-5 portions par jour selon les recommandations de l’OMS), peut servir à lutter contre le cholestérol, aider à faire le plein d’antioxydants ou encore protéger de certains cancers et d’autres maladies non transmissibles, voire évitables. Leur faible apport calorique contribue également à maintenir un meilleur équilibre alimentaire.

En mettant en évidence les fruits et légumes, la campagne comporte plusieurs actions prévues à long terme, telles qu’un calendrier saisonnier, la diffusion des messages Gesond iessen, Méi bewegen et des recettes dans le magazine C-News, sur le site internet et l’application du Cactus, ou encore 18 émissions TV Wat iesse mer ? lancée en octobre sur RTL Telé Lëtzebuerg, des ateliers de cuisine dans le Cactus Kachatelier, un calendrier Yuppi pour les enfants, une exposition à la Belle Etoile, un concours, etc.

Plus d’informations sur : www.sante.lu et sur www.cactus.lu.
Communiqué par le ministère de la Santé/ Cactus S.A.

Le Fairtrade pour une production durable dans les pays du Sud
Le Fairtrade pour une production durable dans les pays du Sud

Choisir une alimentation locale et bio est incontestablement un grand pas en avant pour une consommation durable. Pour autant, tous les aliments ne poussent pas dans nos régions. Pour nos cafés, cacao, riz et autres délices du Sud, mieux vaut s’assurer qu’ils sont labellisés Fairtrade. Explications avec Geneviève Krol, directrice de l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg.

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Sans être équivalent au label bio, le label Fairtrade comprend-il une approche respectueuse de l’environnement et de la personne ?

Oui, bien sûr. Le label Fairtrade répond aux trois piliers du développement durable. Pour le premier, l’économie, nous avons des standards définis afin que les producteurs reçoivent un prix qui couvre les coûts d’une production durable. Les producteurs regroupés en coopérative ont par ailleurs droit à une prime de développement pour investir dans des projets sociaux ou écologiques. Ils ont aussi la possibilité d’avoir un préfinancement à hauteur de 60 % de la part de leur importateur.

Au niveau social, on porte une attention particulière aux conditions de travail, à la liberté syndicale, au droit de réunion, à l’interdiction de toute forme de discrimination, du travail illégal et de l’exploitation des enfants, etc.

Pour le troisième pilier, qui est le pilier écologique, le label Fairtrade n’est en effet pas équivalent au label de l’agriculture biologique. Toutefois, les producteurs et les coopératives s’engagent à avoir une culture respectueuse de l’environnement. Il y a une liste de substances chimiques qui sont interdites, et qui est de plus en plus large. Toutes les coopératives doivent aussi avoir un système de gestion de l’eau et des déchets et ont l’interdiction d’utiliser toute forme d’organisme génétiquement modifié. Nous souhaitons bien sûr aller plus loin et encourageons dans ce sens les coopératives à produire de manière biologique en les accompagnant dans cette transition et en leur accordant une prime s’ils se font certifier biologique. L’aspect négatif de toutes ces certifications est certainement leur coût, pas toujours facile à assumer pour les petites coopératives, d’autant plus qu’il y a différentes certifications.

Certaines coopératives vont quant à elle très loin dans leur approche environnementale. Par exemple, COMSA, qui produit du café au Honduras, a une démarche formidable. Ils ont créé des écoles et enseignent une éducation saine à la bonne nourriture, en mettant des jardins à côté de l’école où les élèves cultivent eux-mêmes et cuisinent avec ces aliments. Ils considèrent qu’en ayant une bonne hygiène de vie et une alimentation saine, on est moins malades, ce qui engendrera moins de dépenses médicales pour les familles. Le Honduras est un des pays qui souffrent le plus de malnutrition et il est donc primordial de voir ce genre d’initiatives grandir. La ville de Schifflange et la ville de Marcala (Honduras) sont devenues partenaires, ce qui a permis à des représentants de COMSA de se rendre au Luxembourg pour un échange de bonnes pratiques. La Ville de Schifflange commercialise leur café et souhaite le promouvoir dans tous les secteurs de la commune.

Trouve-t-on un équivalent Fairtrade pour chaque aliment vendu dans les supermarchés luxembourgeois ?

Non, tous les aliments disponibles en supermarché ne le sont pas forcément aussi en Fairtrade. Le commerce équitable se concentre principalement sur les matières premières venant du Sud : café, cacao, bananes, riz, sucre, coton, épices, oranges, thé, etc. À partir de ces matières premières, des produits vont être dérivés : glaces, confitures, confiseries, produits chocolatés, yaourts, etc.

Le label Fairtrade existe pour les produits issus d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Il n’existe par exemple pas de poulets ou de pommes équitables, car ces produits sont disponibles dans le Nord et nous nous concentrons sur le Sud.

Il est difficile de comparer la situation des producteurs du Sud avec notre système ici en Europe où des réglementations existent déjà et où des aides étatiques sont allouées. Néanmoins, au niveau international, nous étudions actuellement l’application du modèle du commerce équitable pour les producteurs du Nord car il nous semble important que chaque producteur, qu’il se trouve au Sud ou au Nord, soit rémunéré correctement pour son travail et puisse couvrir ses coûts de production.

Marie-Astrid Heyde
Crédit photo : Asuadai Asunafo North Ghana ©Beatrice Boakye Cocoa 2016 ©Kate Fishpool

Des bananes qui font la différence !
Des bananes qui font la différence !

Sodexo fait le choix de bananes Fairtrade et bio pour ses espaces de restauration.

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En septembre 2018, l’étude menée par le magazine allemand Öko-Test a dénoncé les problèmes environnementaux et sociétaux liés à la culture conventionnelle des bananes : utilisation de pesticides en masse, très faible rémunération du personnel et conditions de travail désastreuses.

À travers son partenariat avec une coopérative péruvienne et Fairtrade Lëtzebuerg, Sodexo s’engage à commercialiser uniquement des bananes 100 % Fairtrade et issues de l’agriculture biologique dans l’ensemble de ses points de restauration.

En participant au programme ONLY depuis 2016, Sodexo a déjà proposé dans ses espaces de restauration plus de 230 tonnes de bananes bonnes pour la santé et respectueuses de l’environnement et des droits de l’Homme.

Source texte / photo Sodexo Luxembourg

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Le créateur
Le créateur

Les 300 campagnes et 150 corporate identities primées par 85 awards (inter-)nationaux, c’est lui. Les événements Goodbyemonopol en hommage aux artistes urbains du monde entier, c’est lui. La bouteille culte Roude Léiw de la Brasserie Simon, c’est lui. Les flûtes Ritzenhoff Roude Léiw et Gëlle Fra, c’est lui. Un creative director et serial communicator depuis toujours à Luxembourg ? Will Kreutz. C’est lui.

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Après un lifetime award, il décide de ne vraiment plus en faire qu’à sa tête. Avec atypical et les partenaires intègres qu’il se choisit. Sans plus aucune bride ni à son inspiration, ni à son enthousiasme. Son terrain de jeu de prédilection : des produits de consommation haut de gamme mais grand public. Une gamme à forte connotation émotionnelle avec le Luxembourg, entre Roude Léiw et Gëlle Fra, symboles forts et identifiables.

D’abord le crémant, le café en grains ensuite, et leurs contenants appropriés pour une expérience unique. Et demain ? Les vins tranquilles, le lait. Et puis ? Who knows…
Pas de copies de produits existants mais des créations propres, références 100 % authentiques et 100 % plaisir. Pour vous. Pour lui.

La philosophie

Le secret de l’expérience originale de consommation haut de gamme commune aux produits des deux marques ‘nationales’, Roude Léiw et Gëlle Fra ? Les hommes et femmes qui les développent en coopération autour de ces projets communs qui, complémentaires à la nation branding et labellisés Made in Luxembourg, rendent hommage au pays.

Le créateur et propriétaire des marques, Will Kreutz, donne vie à ses idées :

  • Sélection soignée des partenaires selon des critères stricts ;
  • Participation active, à leur écoute, à l’élaboration de l’assemblage final qui correspondra au goût unique et à la qualité irréprochable recherchés ;
  • Conception de l’habillage, de la communication, du merchandising etc. ;
  • Construction du réseau de distribution (grandes surfaces, épiceries fines, Web,…)
  • Exclusivité, qualité sans compromis, prix juste, service irréprochable.

Producteurs : des entreprises familiales grand-ducales de renom, représentées par la nouvelle génération ; capables d’assurer un savoir-faire maîtrisé ainsi que le respect de la matière première qu’ils transforment et de leurs intervenants.

Photo : Fanny Krackenberger

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Alimentaire : Un goût prononcé pour des pratiques responsables
Alimentaire : Un goût prononcé pour des pratiques responsables

Pour l’IMS, la consommation alimentaire doit entrer dans une logique durable, du citoyen consommateur à l’entreprise qui met une cantine à disposition de ses employés.

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Les débats sur l’alimentaire cristallisent de nombreuses passions car ils touchent au cœur des préoccupations des citoyens. Au menu des discussions : des thèmes aussi variés que l’accès à l’alimentation pour tous, la santé, la protection de la biodiversité, la raréfaction des ressources, ou encore la stimulation de l’économie locale. Le dissensus est alimenté par l’implication de multiples acteurs, des producteurs aux consommateurs, en passant par les restaurateurs, les grands groupes industriels, les grossistes ou encore les distributeurs.

La question de l’alimentaire est vaste puisqu’elle impacte les trois piliers de la RSE

Le pilier environnemental est largement ébranlé par les menaces liées aux nouveaux modes de consommation et de production. Nous mangeons toujours plus de protéines animales et, dans un contexte de mondialisation des échanges, certains produits ont parcouru des milliers de kilomètres avant de finir dans nos assiettes. Pour exemple, l’empreinte carbone d’un kilo de viande de bœuf provenant d’Amérique du Sud équivaut à un parcours de 1.600 km en voiture et il aura fallu 15.000 litres d’eau pour le produire.

Aussi, les pratiques intensives et l’utilisation accrue d’intrants agricoles qu’elles requièrent sont largement en cause avec des dommages majeurs sur notre écosystème. Les modes de production sont certes au cœur des débats mais c’est l’ensemble du cycle de vie des produits qui est en cause. Concrètement, les emballages, l’acheminement, la réfrigération, la gestion des périmés et invendus, le recyclage des déchets, les comportements des consommateurs mais aussi des producteurs, distributeurs ou restaurateurs sont désormais au centre de toutes les attentions. Le volet social est aussi très présent dans les discussions.

L’accès à l’alimentation pour tous est une préoccupation de premier ordre. Les derniers chiffres d’Eurostat montrent que près d’un quart de la population européenne est actuellement menacé de pauvreté ou d’exclusion. Une question se pose : comment faire face à la faim qui s’installe dans nos sociétés d’abondance ? Sur le plan de la santé, la crise de la vache folle en 1996 a marqué les esprits et constitué une césure, invitant au principe de précaution et à plus de traçabilité pour répondre aux exigences sanitaires. Aussi, surpoids, obésité, maladies cardiovasculaires, allergies sont les corollaires de notre diète moderne et représentent un coût majeur pour notre société.

Enfin, le volet économique reste au cœur des préoccupations. Face à la mondialisation des échanges, le principe de responsabilité interroge à plusieurs titres : comment éviter le déclin économique des producteurs locaux et valoriser les terroirs proches ? Comment assurer des conditions de vie décentes aux producteurs d’aliments exotiques des pays en développement ? Comment éviter la perte économique liée à la disparition de certaines espèces et terroirs et sécuriser ses ressources ? Enfin, comment limiter le gaspillage alimentaire qui impacte aussi bien le pouvoir d’achat des consommateurs que les revenus des producteurs ?

Des ingrédients pour de meilleures pratiques

Face à ces enjeux, les initiatives se multiplient. Ainsi, les mouvements Slowfood, Euro-Toques ou encore la campagne de SOS Faim « Changeons de menu » sensibilisent et invitent à des pratiques plus responsables. Les circuits courts sont de plus en plus valorisés et le succès des « paniers » permet aux consommateurs et producteurs de se retrouver autour de valeurs communes, répondant ainsi au besoin croissant de transparence sur l’origine et le mode de production des aliments.

De leur côté, les géants de l’alimentaire adaptent peu à peu leurs stratégies sous l’impulsion de leaders tels Starbucks et sa politique de soutien aux producteurs de café ou encore Danone qui bouscule son business model pour « apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre ».

Mais cette approche responsable ne se limite pas aux entreprises du secteur alimentaire : les organisations sont également concernées lorsqu’elles proposent une cantine à leurs salariés ou organisent une réception. La sélection des prestataires et des menus se doit d’être un choix éclairé. Gestion des déchets, provenance des produits, plats végétariens ou biologiques sont au menu des discussions. Afin de guider les organisations dans leur politique d’achats alimentaires responsables, IMS Luxembourg a publié un guide pratique à l’attention de ses membres, première publication abordant le sujet de la restauration d’entreprise. Chaque organisation peut agir en fonction de la spécificité de ses activités et de son environnement. À cet égard, la bonne pratique des hôpitaux Schumann quant à leur gestion des déchets alimentaires et la redistribution aux plus nécessiteux est particulièrement inspirante.

À sa manière, chaque acteur économique se doit de contribuer à un alimentaire durable.

Extrait d’un article issu du magazine IMS, Sustainability MAG#1

Des goodies responsables
Des goodies responsables

La tendance est à une consommation plus responsable, y compris dans les entreprises. On cherche désormais à distribuer à ses clients des goodies produits dans des usines au pire européennes, au mieux luxembourgeoises, qui soient de préférence conçus à partir de matériaux recyclés ou naturels et, pourquoi pas, fabriqués par des personnes en voie de réinsertion. Difficile à trouver ? C’est sans compter sur Maâ-Oui !

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En tant que précurseur dans le domaine de l’objet promotionnel écoresponsable au Luxembourg, l’entreprise effectue au quotidien un travail de fourmi pour identifier les fournisseurs qui sont à même de proposer des alternatives à la fois innovantes, durables et personnalisables en matière de goodies. Bref, des produits qui répondent aux exigences des entreprises socialement responsables. « Aujourd’hui, l’objet promotionnel n’a plus seulement vocation à faire passer un message publicitaire. Il transmet aussi des valeurs : celles de l’entreprise qui le distribue. La philosophie de Maâ-Oui ! va bien au-delà de l’objet. Elle est de proposer des produits qui véhiculent une image de marque », précise Jean-François Orban, Managing Director and Head of Corporate Responsibility. « Ce qui nous anime au quotidien, c’est notre volonté de bien faire. Certes, cette volonté n’est pas forcément tangible ou est parfois difficile à mesurer, mais elle est bien là. C’est en quelque sorte notre moteur. Et elle n’est pas née de nulle part. Elle s’est construite au fil des années et est le résultat de l’engagement d’une équipe dédiée à l’entreprise. Chez Maâ-Oui !, nous travaillons sur « l’appartenance à l’entreprise », mais aussi sur de nombreux aspects qui font que nous avons du plaisir à faire ce que nous faisons. Et nous pensons que nos clients le ressentent ».

Maâ-Oui ! propose un catalogue RSE qui se veut être un outil permettant de guider ses clients dans leurs recherches d’objets écoresponsables. Il n’a pas vocation à être exhaustif, mais donne quelques pistes de ce qu’il est possible de faire en respectant certains critères environnementaux. Et non seulement les objets proposés sont responsables, mais en plus ils sont jolis et de qualité.

Sur des demandes plus complexes, le prestataire travaille « en mode projet » et c’est ici que son expertise entre en jeu. « Tout d’abord, nous cherchons à bien comprendre le souhait de l’entreprise. Cela peut se faire lors d’une réunion dans notre showroom ou dans ses locaux. Nous essayons ensuite de trouver les fournisseurs adéquats, puis nous émettons une offre. Si cette dernière lui convient, nous lançons un prototype et passons à l’étape de la validation du projet. Si l’offre ou le prototype ne le satisfont pas, nous partons à la recherche d’un nouveau produit ou nous modifions le prototype pour qu’il corresponde mieux à ses attentes », détaille-t-il.

Découvrez les produits distribués par Maâ-Oui ! ici : https://www.maa-oui.com/nos-catalogues/ ou dans son showroom rue de Bonnevoie.

Mélanie Trélat

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