Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 14 septembre 2020
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septembre 2020

Freiner l’empreinte, accélérer le mouvement

« Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n’est stable sur sa bicyclette qu’en avançant. » (Jacques Chirac)
La mobilité, au Luxembourg, est un éternel débat. Au-delà de la semaine de la mobilité, c’est toute l’année qu’il faut pouvoir avancer : tous souhaitent que ça bouge, pour leur métier, pour leurs loisirs, pour l’avenir de chacun... et celui de la planète. Et si c’était l’occasion de donner de nouvelles impulsions ?

Freiner l'empreinte, accélérer le mouvement
Se mobiliser pour la mobilité
Se mobiliser pour la mobilité

Il paraît que le temps perdu dans les embouteillages a baissé durant la crise. La fréquentation des transports en commun, pourtant gratuits depuis cette année, aussi. COVID-19 et son cortège de distances à prendre sont passés par là. La rentrée, avec plus de monde de retour sur les routes, semble le confirmer…

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Et demain ? Et pour prendre un nouveau départ – le Neistart Lëtzebuerg ?

La mobilité, au Luxembourg, est un éternel débat, quand elle n’est pas une pierre d’achoppement. La semaine de la mobilité démarre ce 16 septembre. Mais c’est toute l’année qu’il faut pouvoir avancer : résidents, frontaliers, visiteurs, entrepreneurs, décideurs politiques ou quidams, tous souhaitent que ça bouge, pour leur métier, pour leurs loisirs, pour l’avenir de chacun... et celui de la planète.

Le Luxembourg est un pays de bons chiffres et parfois de paradoxes, un bon élève qui a parfois de mauvaises notes. Son empreinte écologique reste trop élevée, même si tous les litres d’essence vendus ici sont largement consommés ailleurs – au fait, il y a sans doute eu baisse des départs en vacances à l’étranger et donc aussi de touristes s’arrêtant à la pompe. Et les difficultés de déplacement – surtout routier – que l’on y rencontre sont souvent pointées.

C’est clair, il faut freiner l’empreinte, et il faut en parallèle accélérer le mouvement.

Nul ne pourra reprocher au pays de ne rien faire, de ne rien mettre en place, pour les transports individuels, collectifs ou publics : les infrastructures se développent, les réseaux, de train de bus, de tram bien sûr, se densifient, en se complétant. Car la multimodalité gagne du terrain, un terrain partagé, au moins dans les volontés, entre les usagers, qu’ils soient sur deux jambes agiles ou à mobilité réduite, fans du deux-roues - motorisé, électrifié ou à propulsion humaine -, adeptes des voies lentes mais dégagées ou accros aux pistes censées être rapides, mais limitées et à désencombrer sous peine d’immobilité, ou d’immobilisme.

Les idées et les investissements foisonnent : feux intelligents, routes partagées, véhicules innovants, voies nouvelles… autant de stratégies, de conseils, de modèles, de réalisations… Tous les projets se pilotent, tous les problèmes se mesurent. Les villes, espaces plus confinés où le temps compte double quand le rythme bat comme un cœur économique, s’appuient sur l’intelligence des hommes et des machines numériques, pour que chacun y avance.

Les experts analysent et structurent les résultats d’enquêtes, les concepteurs développent, puis les politiques, locales, régionales, voisines, coordonnées si possible, décident, investissent, facilitent, encouragent.

Les visions s’opposent-elles ? Homme de pouvoir et de bons mots, Jacques Chirac aurait dit : « Mobilité et stabilité ne sont pas antinomiques : un cycliste n’est stable sur sa bicyclette qu’en avançant. » Le Luxembourg de la mobilité, stable mais durable, et surtout diverse, intégrée, transfrontalière, multimodale, est plein d’acteurs et d’initiatives. Les citoyens-usagers ont leur contribution à apporter, puisque les projets ne servent à rien s’ils ne sont pas suivis. Et tous peuvent se mobiliser pour la mobilité.

Alain Ducat

Un mélange intelligent de solutions
Un mélange intelligent de solutions

Pour améliorer la mobilité en préservant la planète, il n’y a pas de recette miracle et universelle. La réalité, entre ralentissement général avec la pandémie et effets du changement climatique, démontre que les habitudes, de travail et de déplacement, doivent être repensées. C’est encore plus vrai en pensant à long terme. Pour LuxMobility, l’état de crise devrait être pris par tous les acteurs comme une occasion de créer une économie luxembourgeoise plus résiliente.

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Patrick van Egmond, directeur général de LuxMobility (https://www.infogreen.lu/luxmobilit... le constate, et il est évident qu’il n’est pas le seul à faire un lien entre conditions socioéconomiques et pratiques de la mobilité durable : « Les routes luxembourgeoises semblent beaucoup plus vides ces temps-ci, mais les transports en commun le sont encore plus. » Effets de l’été qui s’étiole ou effets d’une crise sanitaire qui s’étire en longueur ? En tout cas, les navetteurs favorisent manifestement la voiture privée, par rapport à des transports publics pourtant largement rendus gratuits, pour se déplacer au bureau.

Comme tout le monde, LuxMobility a été touchée par la crise de COVID. « Tous les consultants ont travaillé, ces derniers mois, depuis la maison ». Néanmoins, le cabinet de conseil international de premier plan dans le domaine de la mobilité et des transports durables a aidé ses clients, singulièrement au sud de l’Europe, pour organiser au mieux les déplacements et l’accueil des touristes. Ainsi, face aux épreuves drainées par COVID-19, LuxMobility a été invité par le gouvernement espagnol à repenser la stratégie nationale de mobilité et de transport.

Une vraie réflexion stratégique

Pilote de nombreuses études, notamment pour les entreprises luxembourgeoises, et partenaire de programmes de recherche comme HIREACH, l’entreprise basée à Luxembourg a un regard expert sur le Grand-Duché et ses problèmes de mobilité, interne et transfrontalière.

« Avec l’assouplissement progressif qui va ramener des télétravailleurs ou des déconfinés vers leur centre d’activité, avec la nécessaire relance de l’économie luxembourgeoise, des solutions durables devraient aussi être trouvées pour chaque mode de transport à Luxembourg, et spécifiquement pour les voyages domicile-travail pendant les heures de pointe », souligne Patrick van Egmond. « Ces solutions pourraient être réalisables rapidement et, en général, elles n’exigent pas d’investissements importants. En revanche, elles nécessitent une vraie réflexion stratégique ».

Repenser les habitudes

Cette réflexion doit inclure la perception des navetteurs, et notamment le sentiment de sécurité, que la crise COVID a mis à mal : ne sera-t-on pas mieux seul dans sa voiture que dans la relative promiscuité d’un transport collectif ? « Cette perception des voyageurs doit être prise au sérieux ».

Par ailleurs, les effets du changement climatique n’ont pas disparu, loin de là, comme en témoigne par exemple la sécheresse pendant le printemps et l’été.

« Au vu de la réalité actuelle, mais aussi en considérant le long terme, il est urgent de repenser les habitudes de travail ainsi que les déplacements. La crise devrait être prise comme une occasion, par tous les acteurs, de créer une économie luxembourgeoise plus résiliente », appuie le directeur général de LuxMobility. Les réponses à apporter ? Il croit dans un « mélange intelligent de solutions » organisées par l’ensemble des acteurs et souligne quelques initiatives locales : « La gratuité des transports en commun, l’ouverture d’un réseau temporaire de vélos, ou les dispositifs fiscaux en matière de télétravail sont d’excellentes actions de la part du gouvernement ». Les employeurs, encouragés par des programmes ad hoc ou simplement sensibilisés par leurs valeurs, prennent aussi leurs responsabilités.

Organiser les déplacements, gérer les changements au sein des entreprises

Le remède n’est pas miracle et doit susciter l’adhésion. « Une attention particulière doit être accordée aux travailleurs transfrontaliers, ainsi qu’à l’utilisation de modes actifs pour les courtes distances ». LuxMobility conseille en ce moment plusieurs clients sur l’organisation des déplacements de leurs collaborateurs ou/et sur l’impact du télétravail.

Il faut des outils adéquats. Ainsi, grâce à une enquête interactive et géoréférencée, les employeurs sont en mesure de comprendre immédiatement les différentes problématiques auxquelles ils sont confrontés comme leurs employés, et d’agir en conséquence.

En « classifiant » les employés en fonction de leur lieu de résidence et en comprenant leurs expériences de télétravail, il est possible de créer de nouvelles pratiques de travail et de nouvelles synergies. « Par exemple en introduisant le covoiturage, en favorisant l’utilisation en sécurité des transports en commun, en institutionnalisant et en cadrant le télétravail, en assurant la promotion de la mobilité douce (vélo, scooter électrique, marche). Mais il est utile de bien mesurer les spécificités, et de bien encadrer et accompagner les initiatives. Une stratégie de communication et de gestion du changement garantit que les habitudes durables perdureront avec le temps »

Ce qui amène Patrick van Egmond à cette conclusion : « Environ 80% des salariés utilisaient leur véhicule personnel avant la crise. Si entre 10 et 20% d’entre eux changent leurs habitudes de travail et/ou de déplacement, cela sera loin d’être négligeable ; il n’y aura plus d’embouteillages ».

Alain Ducat avec LuxMobility, partenaire Infogreen
Photos : LuxMobility

Une stratégie à long terme, des impacts positifs immédiats
Une stratégie à long terme, des impacts positifs immédiats

La Semaine européenne de la mobilité, avec le Verkéiersverbond. Ou comment les communes luxembourgeoises peuvent lutter contre le réchauffement climatique.

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Le changement climatique et ses conséquences environnementales - inondations, sécheresses, vagues de chaleur, etc - constituent l’une des menaces les plus imminentes pour le bien-être des Européens. Conformément à l’accord de Paris, qui vise à maintenir le réchauffement planétaire dans la limite des 1,5 degré, il est donc essentiel de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050. Elle peut être atteinte en combinant les méthodes, et l’une d’elles consiste à réduire les émissions de carbone en favorisant les solutions à faible ou à zéro émission dans les transports publics et individuels, ainsi que la marche et l’usage du vélo. D’après de récentes estimations, environ 80 % de la population mondiale vivra dans des zones urbaines d’ici 2050. Les villes représentent donc le cadre idéal pour concrétiser ces ambitions.

Quelles que soient les disparités climatiques, géographiques et socio-économiques entre les zones urbaines européennes, des mesures peuvent être prises pour promouvoir un milieu citadin neutre en carbone et inclusif. C’est pourquoi la Semaine européenne de la mobilité incite depuis 2002 les citoyens et les autorités locales à prendre l’initiative pour réaliser l’objectif à long terme d’un continent neutre en carbone.

Coordination nationale

La Semaine européenne de la mobilité se déroule chaque année du 16 au 22 septembre. Lancée par la Commission européenne, la campagne cherche à améliorer la santé publique et la qualité de vie en promouvant une mobilité propre et durable.
Le Grand-Duché de Luxembourg participe activement depuis 2005. Le point de contact pour les communes est le Verkéiersverbond, qui agit en tant que coordinateur national et qui soutient les communes dans l’organisation et la promotion de leur Semaine de la mobilité.

L’organisation de la Semaine européenne de la mobilité revient principalement aux communes en encourageant les autorités locales à introduire et à promouvoir des mesures de transport durable. C’est l’occasion idéale de tester des alternatives de mobilité durable tout en récoltant le feedback des résidents. Les acteurs locaux peuvent se réunir et discuter des différents aspects de la mobilité, trouver des solutions innovantes pour réduire l’usage de la voiture et les émissions dues au transport, et tester des nouvelles technologies ou des mesures de planification.

Des effets rapides

En 2020, le thème de la Semaine européenne de la mobilité est « Une mobilité zéro émission pour tous ». Il fait écho à l’ambitieux objectif de rendre le continent neutre en carbone d’ici 2050, comme annoncé par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lorsqu’elle a présenté le Pacte vert pour l’Europe. Ce thème a aussi pour but de mettre en avant l’enjeu de l’accessibilité à des transports zéro émission et de promouvoir un cadre inclusif impliquant chacun d’entre nous. L’objectif a beau s’inscrire dans une stratégie à long terme dont l’échéance est lointaine, des mesures directes ciblant la pollution, les émissions de carbone et les encombrements de circulation peuvent avoir des effets rapides. Le lancement de mesures à long terme telles que la promotion du vélo et de la marche, et la conversion des transports publics aux faibles émissions et à la neutralité carbone, aura un impact positif immédiat.

Infos : www.mobiliteitswoch.lu
Verkéiersverbond

Programme de la Semaine européenne de la mobilité

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Les CFL, ou une solution de mobilité pour demain
Les CFL, ou une solution de mobilité pour demain

À travers des solutions de mobilité alternative et grâce à leur panoplie de services, les CFL encouragent quotidiennement leurs clients à faire le choix de la mobilité verte pour un avenir durable.

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Dans leur rôle d’épine dorsale du transport en commun national et transfrontalier, les CFL emmènent à destination plusieurs dizaines de milliers de clients au quotidien. Le nombre de voyageurs acheminés par les trains CFL a explosé en moins de 20 ans, augmentant de 85 %. Plus de 25 millions de clients, dont des salariés luxembourgeois, des navetteurs des pays limitrophes, des étudiants, des seniors, des touristes, tous ont été transportés par les CFL en 2019. Ils étaient 13,5 millions en 2003.

Ces chiffres permettent de s’imaginer aisément le nombre de voitures qui ont pu être retirées de la circulation, ce qui contribue à désengorger les principaux axes routiers au Luxembourg et dans la Grande-Région, surtout aux heures de pointe.

Le domaine du transport est, indéniablement, identifié comme un des principaux contributeurs des émissions de gaz à effet de serre. Le Groupe CFL est parfaitement conscient de sa responsabilité sur cette thématique et veille activement à limiter les émissions de CO2.

Agir contre les émissions

La totalité du trafic de trains voyageurs CFL s’effectue par traction électrique. De ce fait, le Groupe CFL agit directement et de manière très efficace contre les émissions de CO2 de son matériel roulant. En effet, en ce qui concerne la traction électrique des trains CFL, les émissions de CO2 sont de zéro gramme par km/train. Le bilan reste donc le même pour 100, 1.000 voire 20.000 km, c’est-à-dire pas de CO2. Qui plus est, le Groupe CFL investit, depuis plus de 10 ans aujourd’hui, dans l’électricité verte issue de sources 100 % renouvelables, pour assurer, en outre, la traction de ses trains voyageurs.

Autre alternative au transport individuel, les bus font, eux aussi, partie intégrante des activités de transport de voyageurs du Groupe CFL. Au cours de l’année 2019, pas moins de 4,2 millions de clients ont eu recours aux services de bus CFL. Le Service Activité Voyageurs Bus des CFL a fait un grand pas vers l’électromobilité à 100%. Une première étape a été l’achat, courant 2018, de 4 bus articulés hybrides et 2 bus électriques. La flotte a été renforcée d’un 5e bus hybride en février 2020. À l’avenir, ces bus hybrides CFL, en service sur plusieurs lignes au Luxembourg, pourront être programmés de manière à respecter les zones zéro émission. Une avancée notoire, laquelle permettra de traverser les villes et zones urbaines sans émettre de pollution ni de nuisance sonore.

CFL Mobility

De son côté, en tant que maillon fort de l’offre de mobilité au Grand-Duché et répondant au désir de flexibilité de plus de 3.000 clients aujourd’hui, la filiale Mobility fournit, depuis ses débuts en 2018, un service de transport complémentaire aux trains et aux bus, grâce à son service d’autopartage Flex. Tout aussi sensible à la cause environnementale, CFL Mobility a équipé une partie de sa flotte en véhicules électriques. Ceux-ci sont répartis sur les 45 stations connectées, pour la plupart, au réseau de transport public. À noter qu’une station a été ouverte à l’aéroport du Findel au mois de décembre 2019.

D’année en année, l’augmentation de la fréquentation des transports en commun amène les CFL à faire circuler de plus en plus de trains et de bus sur le réseau national et transfrontalier. Des projets sont mis en place pour l’entretien, la modernisation et l’extension en continu de l’infrastructure existante. Les CFL visent un objectif principal : celui d’une offre de services aux clients constamment améliorée.

En ce sens, par exemple, pour faciliter les déplacements des voyageurs et pour promouvoir le train plutôt que la route, la construction ou l’extension de plusieurs parkings des gares CFL sont prévus jusqu’en 2025, offrant environ 4.000 nouvelles places de stationnement. C’est sans compter les 20 P&R actuels. Un argument de plus pour ceux qui optent, aujourd’hui, pour le confort des transports en commun.

Texte et photos : CFL

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Des solutions innovantes, durables et adaptées
Des solutions innovantes, durables et adaptées

Habiter, travailler, consommer et se divertir sont les besoins essentiels rythmant notre quotidien. Tout cela ne serait toutefois pas possible sans une dernière composante : se déplacer. La mobilité ne se décrète pas, elle se réfléchit et elle se construit. Parmi les acteurs de terrain créateurs de solutions, Paul Wurth Geprolux.

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Peu à peu, l’espace public a dû faire (parfois refaire) de la place à de nouveaux modes de transports après avoir fait le constat des limites du « tout voiture » qui fut le modèle prôné par nos sociétés durant la seconde moitié du siècle dernier.

Toutefois, pour donner moins de place à la voiture, il faut être en mesure de proposer des alternatives de déplacements viables, notamment via une offre de services étendue et diversifiée.

Etendue, car il faut penser la mobilité à différentes échelles de territoires et en termes de flux (transfrontaliers, inter-régions, inter-quartiers, bassins de vie, etc.). En ce sens, chaque territoire possède ses propres spécificités socioéconomiques. C’est pourquoi, la contextualisation joue un rôle majeur dans la conception d’un réseau de mobilités. Plus qu’une recette qui serait appliquée uniformément, il est important de comprendre comment fonctionne un territoire et comment il est interconnecté aux autres. L’objectif étant de créer un maillage lisible avec des modes de transports complémentaires.

Alternative et flexibilité

Diversifiée, car il faut être en capacité d’offrir à l’usager plusieurs alternatives afin de lui donner une plus grande flexibilité dans ses déplacements. La multimodalité doit pour cela intégrer la notion de ruptures de charge, c’est-à-dire combien de modes de transport différents vais-je devoir utiliser pour me rendre d’un point A à un point B et derrière cela combien de temps vais-je mettre pour effectuer ce trajet ? L’enjeu étant de limiter ces ruptures et, lorsque c’est inévitable, de les organiser et les coordonner au mieux (exemple : les parkings relais).

Le Luxembourg a engagé depuis plusieurs années une démarche volontariste en matière de mobilité. L’arrivée du tramway à Luxembourg-ville et ses futures extensions, la modernisation du réseau ferré, l’optimisation du réseau de bus RGTR, la gratuité des transports depuis le 1er mars de cette année, la création de pôles d’échanges ainsi que le plan directeur sectoriel transport qui sera retranscrit à l’échelle communale dans les documents de planification urbaine PAG (Plan d’Aménagement Général), etc., sont autant de mesures en faveur des mobilités.

Contribuer et repenser

Paul Wurth Geprolux (PWGP) est fier de participer à certains de ces projets en collaboration avec les CFL et au sein du groupement e-Tram. https://geprolux.com/fr/secteur/tra...

Car même si les enjeux liés à la mobilité sont principalement portés par les pouvoirs publics, cela n’empêche pas les acteurs privés locaux tels que PWGP d’apporter leur contribution auprès de leurs clients maîtres d’ouvrage en proposant des solutions innovantes, durables et adaptées au contexte de chaque projet.

Enfin, toutes ces réflexions sont à mettre en perspective avec la crise sanitaire traversée depuis mars dernier. On voit que la nécessité de se déplacer pour aller de son domicile à son travail, qui est l’une des sources du trafic automobile les plus importantes, a évolué avec le développement du télétravail. Sans connaître les effets de cette crise sur le long terme, il faut y voir là une opportunité à saisir pour repenser nos modes de vie de manière durable.

Préférer la mobilité douce pour ceux qui utilisaient jusqu’à présent la voiture pourrait en être une. Par ailleurs, PWGP affiche son engagement RSE en proposant à ses collaborateurs des solutions comme des vélos ou des voitures électriques pour leurs déplacements en partenariat avec Moovee Mobility.

Jérôme Cozette, Senior Project Manager – Urbaniste, pour Paul Wurth Geprolux
Photos : PWGP

L'Artisanat a besoin de mobilité
L’Artisanat a besoin de mobilité

Les entreprises artisanales se félicitent du changement de paradigme qui a eu lieu depuis plusieurs années avec le renforcement massif des infrastructures publiques. Mais l’objectif principal doit rester la création d’une mobilité fluide et pauvre en émissions avec n’importe quel mode de transport et à chaque moment de la journée. L’exécution rapide des plans directeurs sectoriels du pays est la condition sine qua non, estime la Chambre des Métiers.

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L’Artisanat a besoin de mobilité. Les sites des entreprises doivent être facilement accessibles à tout moment par les clients, les employés et les fournisseurs, aussi bien dans les centres d’agglomération que dans les régions rurales. En même temps, afin de pouvoir exécuter de manière efficace et flexible leurs prestations de service auprès de leur clientèle à travers le pays et même au-delà, les artisans sont dépendants d’une bonne infrastructure routière avec un trafic fluide, de courts trajets et d’un aménagement du territoire fonctionnel.

La réalité est autre. Une forte croissance sur la dernière décennie, des investissements trop timides sur les trente dernières années dans les infrastructures de la mobilité ainsi qu’un aménagement territorial incohérent ont provoqué la situation d’aujourd’hui : de longs embouteillages journaliers avec comme conséquence une pollution atmosphérique croissante, la prolifération de chantiers longue durée sur les routes ou encore la création de nouveaux quartiers qui manquent de caractère mixte - habitat, travail, commerces et loisirs.

Une approche centrale

Les conséquences directes pour les entreprises artisanales sont multiples. Une grande perte en productivité, la perte en attractivité pour les entreprises accueillant un public par rapport à leurs clients, la perte en attractivité en tant qu’employeur par rapport à la main d’œuvre qualifiée recherchée d’urgence en sont quelques exemples.

L’Artisanat se félicite du changement de paradigme qui a eu lieu depuis plusieurs années avec le renforcement massif des infrastructures publiques. L’approche centrale du développement des transports en commun (tram, réseau ferroviaire, réseau bus) constitue la pierre angulaire de la stratégie « MODU 2.0 » du gouvernement. Qui plus est, cette stratégie trace les autres prérequis pour un transfert vers une mobilité plus durable : l’augmentation des capacités P&R (notamment proche des frontières), l’expansion conséquente du réseau cyclable, l’amélioration des liaisons pour favoriser la mobilité multimodale et la réforme logistique des lignes de bus régionales (RGTR).

Ce qu’il reste à faire

Malgré la crise économique actuelle, il est primordial de poursuivre les efforts et de garder les investissements à un niveau élevé pour réaliser les projets prévus.

L’objectif principal doit rester la création d’une mobilité fluide et pauvre en émissions avec n’importe quel mode de transport et à chaque moment de la journée. L’exécution rapide des plans directeurs sectoriels du pays, surtout en termes de logement et de zones d’activités, est la condition sine qua non.

Afin de rendre les transports en commun plus attractifs en région rurale, l’offre du réseau bus doit y être élargie de manière conséquente en augmentant les cadences, en réduisant les temps de trajets, et en instaurant de nouveaux modèles comme le « bus à la demande ».

L’extension des autoroutes sur 3 voies pour prioriser le bus et le covoiturage sur la 3e voie constitue un autre projet prioritaire à réaliser. Par ailleurs, un maillon central doit être l’utilisation renforcée des technologies digitales dans le domaine de la gestion du trafic et de l’organisation des places de parking.

Collaboration pour les technologies propres

L’Artisanat est en faveur d’une mobilité pauvre en émissions et soutient tout développement de technologie propre. Le secteur automobile en particulier élargit constamment son offre en proposant d’un côté des voitures à carburant fossile de moins en moins polluantes, ou d’un autre côté avec la mise sur marché des premiers modèles purement électriques. La mobilité électrique doit être encouragée, sans défavoriser voire stigmatiser les véhicules à moteur thermique de la nouvelle génération.

L’implémentation doit se faire progressivement, en collaboration étroite avec le secteur, et les conditions indispensables pour un succès rapide vers l’électrique sont la mise en place d’une infrastructure de recharge généralisée publique et le maintien d’un haut niveau de subventionnement des véhicules et des bornes de charge pour personnes physiques et morales.

En outre, le pays doit rester ouvert face à d’autres technologies émergentes, comme l’hydrogène, et le développement d’infrastructures alternatives est à prévoir.

Gilles Reding, Directeur des Affaires environnementales, technologies et innovation
Chambre des Métiers, partenaire Infogreen
Illustration : active-ve.org/licence CC

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Un outil de transformation de la mobilité
Un outil de transformation de la mobilité

L’optimisation du stationnement en entreprise est un levier puissant, mais sous-exploité, pour favoriser l’émergence d’une culture d’écomobilité.

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Indissociable du transport automobile, le stationnement est un point clef de la politique de mobilité durable d’une entreprise. Au départ ou à la fin d’un trajet, le stationnement influence les comportements de mobilité en favorisant l’automobile au détriment des autres modes.

L’absence de parking sur le lieu de travail peut diminuer l’usage de la voiture de 40 à 80%.

De fait, fournir un stationnement garanti équivaut à favoriser implicitement l’usage de la voiture. De plus, 30% du trafic des grandes agglomérations et 20% des émissions de CO2 automobiles sont générés lors de la recherche d’une place de stationnement. Le stationnement reste un sujet sensible en entreprise au Luxembourg et beaucoup d’organisations mettent encore gratuitement à disposition de leurs salariés une place de stationnement. Ce qui a un coût sociétal et environnemental. Une place nécessite à elle seule entre 15 et 20 m2 d’espace alors que le véhicule est immobilisé près de 95% du temps.

Sur le Kirchberg, les données recueillies par IMS dans son groupe de travail montrent une disponibilité d’environ une place pour deux employés, alors que le taux est d’une place pour quatre habitants pour la ville de Luxembourg. la Cloche d’Or et sur le Kirchberg, environ 25% des employés ayant le domicile à moins d’un kilomètre de distance se rendent au travail en voiture. Ce qui pourrait être évité en absence de parking garanti.

Repenser la politique parking en entreprise est une solution efficace pour optimiser l’occupation et favoriser un report modal vers des modes de transport durables.

Technologies et stratégies

Les nouvelles technologies offrent une panoplie de solutions. L’outil Fairpark® utilisé par le Lycée Vauban et présenté lors d’un groupe de travail IMS sur les quartiers Cloche d’Or et Kirchberg en Juin dernier, permet de gérer les stationnements de manière dynamique (gestion des absences courtes) en s’appuyant sur des critères équitables (mobilité réduite, contraintes familiales, types de véhicules – hybrides, électriques) .

Plaider pour l’écomobilité suppose en effet de sortir des modèles d’attribution classiques (premier arrivé premier servi, hiérarchie, ancienneté) pour favoriser une distribution juste.

Les stratégies de stationnement sont également des clés pour favoriser le covoiturage. La réservation de places aux covoitureurs s’avère efficace en cas de parking saturé. L’introduction d’une prime d’écomobilité pour l’employé qui renonce à sa place de stationnement (l’incitant à utiliser d’autres modes de déplacement) est une solution complémentaire.

Une gestion proactive du stationnement permet d’optimiser les coûts, d’accroître le bien-être des employés et de créer une image positive tout en contribuant à réduire les nuisances du trafic motorisé. C’est un levier de changement qui reste pourtant sous‐utilisé par les acteurs économiques luxembourgeois.

Dans un contexte de prix du foncier et de contrainte carbone croissants, cette mesure est vouée à se développer rapidement : son intégration dans le cadre d’une stratégie de mobilité concertée et cohérente en sera la clef du succès sur le long terme.

Un article de IMS Luxembourg, partenaire Infogreen

La mobilité soft, une priorité du Campus Contern
La mobilité soft, une priorité du Campus Contern

La mobilité est un grand sujet qui fait souvent débat entre les adeptes des solutions douces et les autres. Tout le monde a sa place et le droit de décider pour lui-même. Campus Contern a toujours pris l’engagement du durable, de la protection de l’environnement, du futur. La « soft mobility » est une de nos priorités depuis longtemps.

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Au Campus Contern, nous voulons donner le choix à nos locataires de s’engager, sans mettre personne au pied du mur. Nous avons des parkings en abondance pour les conducteurs qui, s’ils le veulent, peuvent faire le choix d’un véhicule électrique, d’utiliser les transports en communs ou le vélo. Nous pouvons permettre à chacun de tester des solutions alternatives et nous pensons que c’est ainsi, sans pression, que l’on peut arriver à doucement changer les habitudes de certains, mais pour de bon.

Beaucoup de solutions de mobilité existent à Campus Contern.

67 bornes de recharge pour véhicules électriques : nous sommes le seul complexe de bureaux à Luxembourg à en proposer autant et c’est important. La question de la recharge ne doit pas être un frein au passage à l’électrique. La preuve, c’est déjà devenu la nouvelle norme pour les véhicules de société.

Navette électrique, voiture en partage

La première navette autonome de Luxembourg est à Campus Contern. Nous avons joint nos efforts à Sales Lentz et la Commune de Contern pour mieux utiliser les transports en commun, qui sont d’ailleurs gratuits maintenant. Le but : faciliter les « derniers 900 m » qui dissuadent encore trop les usagers. https://www.infogreen.lu/une-navett...

Nous sommes aussi le premier site privé à avoir eu une voiture en partage Flex sur notre parking. 100% électrique, elle est (évidemment) électrique et nous permet d’assurer les rendez-vous extérieurs facilement au cours de la journée.

Pour les cyclistes, nous avons récemment créé un passage sécurisé vers la piste cyclable qui relie Campus Contern à la gare. Dans les parkings, plusieurs endroits sont aménagés avec des casiers et des prises pour faciliter l’usage du vélo.

Et enfin le covoiturage : tous nos écrans tactiles donnent accès à une application de partage et nous somme également enregistrés sur les plateformes publiques.

Montrer l’exemple

« En termes de chiffres et de rendement, toutes ces solutions sont encore peu utilisées mais ce n’est pas si grave, il faut montrer l’exemple, agir selon notre engagement et nos convictions. Même si 10 personnes utilisent la navette, c’est déjà mieux que rien ; même si certaines de nos places avec chargeurs électriques sont encore vides, elle se remplissent petit à petit… Le changement durable prend du temps. Nous sommes plus que prêts. », dit Marc Diver, CEO de Campus Contern.

(Re)penser sa façon de consommer peut aussi avoir un effet sur la mobilité et l’empreinte carbone y associée. Campus Contern a de plus en plus de services sur site qui évitent aux personnes de se déplacer individuellement : restaurant, livraisons de plats ou de fruits et légumes, pressing, lavage de voiture, coiffeur, massages, coachs de fitness, cours de luxembourgeois, opticien … Indirectement, le fait que le prestataire se déplace chez nous fait gagner du temps à nos locataires, et limite aussi leurs déplacements individuels.

Pour ceux qui veulent venir en vélo : nos locataires ont tous accès au fitness et donc aux douches. C’est déjà prêt, nul besoin d’investir ou de transformer l’espace de travail.

La salle de conférence permet d’organiser des formations, cocktails etc… sur site, sans déplacer les équipes.

Et puis, la semaine de la mobilité aide aussi : en ce mois de septembre, nous allons tester des vélos cargos électriques, l’occasion d’utiliser les services de proximité différemment.

En résumé ? Nous sommes engagés pour garantir le « Feel Good At Work » à nos locataires. Et faciliter la mobilité y contribue.

Campus Contern, partenaire Infogreen

Schroeder & Associés : mobility management en place
Schroeder & Associés : mobility management en place

Entreprise et plan de mobilité peuvent faire la paire gagnante. Chez Schroeder & Associés, bien avant le déménagement du siège à Kockelscheuer, des réflexions avaient été menées.

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Bien avant le déménagement du siège social Schroeder & Associés, des réflexions concernant la mobilité ont été menées. Un Mobility Manager a été désigné pour l’élaboration d’un plan de mobilité entreprise. Le but était de trouver un équilibre entre les conditions du nouveau bâtiment et les besoins des collaborateurs.

L’élaboration d’un tel plan de mobilité entreprise doit tenir compte de tous les aspects de la mobilité. Ce processus a pour but d’informer, de sensibiliser et de faire participer les collaborateurs à l’amélioration de leur mobilité.

Information, participation et conseil

Il s’avérait de grande importance d’indiquer aux collaborateurs l’accessibilité du site par les différents moyens de transport. En changeant de site, de nouvelles opportunités se créent et cela peut être l’occasion de trouver des habitudes de mobilité plus durables. Nous avons conscience que la mise en place d’infrastructures pour la mobilité douce “last-mile” n’est pas encore pleinement satisfaisante. Cependant, diverses infrastructures “in-house” ont été mises en place pour nos collaborateurs afin d’améliorer l’attractivité du site : places de stationnement pour vélos avec supports, prises pour vélos électriques, douches, casiers, etc.

Afin de cerner au mieux les besoins des collaborateurs, des questionnaires qualitatifs et quantitatifs ont été effectués en amont. Il s’avérait essentiel que les collaborateurs aient une personne de contact pour pouvoir s’entretenir avec celui-ci sur leur situation respective. Grâce à une analyse SIG (Système d’Information Géographique) des collaborateurs, nous avons pu récolter des informations indispensables pour des conseils personnalisés. Plusieurs séances d’informations sur le concept de mobilité ont permis de sensibiliser les collaborateurs et de mettre en place un concept de stationnement innovant, adapté aux besoins des collaborateurs.

Optimiser les infrastructures

Dès la création du bâtiment, le leitmotiv a été d’optimiser les infrastructures, surtout en ce qui concerne les emplacements de stationnement pour véhicules. Le nombre d’utilisateurs du parking a augmenté par la promotion du covoiturage. 60% des collaborateurs ont indiqué être prêts à faire du covoiturage. Grâce à une recherche en interne d’un covoitureur, le pourcentage du covoiturage officiellement enregistré a pu être augmenté de 3% à 16%, soit de 11 à 58 collaborateurs.

Le service informatique de Schroeder & Associés a également développé un système de gestion intelligente des emplacements de stationnement par le biais d’une application (réservation, véhicules entrants et sortants, disponibilité). Le but étant d’augmenter le taux d’occupation des emplacements actuels.

Un quart des collaborateurs a consulté le Mobility Manager. Nous avons donc augmenté le nombre de véhicules pool pour garantir aux collaborateurs prenant les transports en commun d’être mobiles pendant leur journée de travail. Une navette Last-Mile a également été mise en place pour garantir le raccordement du siège sociall aux transports en commun du P+R Kockelscheuer. Un parking provisoire a aussi été mis en place vu que l’accessibilité du site par les transports en commun laisse malheureusement encore à désirer.

Électromobilité

Dans le cadre du plan mobilité entreprise, les employés sont priés de communiquer leur changement de véhicule afin d’anticiper une adaptation des infrastructures relatives.

Il est aussi ressorti des questionnaires et entretiens personnels, que les besoins en électromobilité sont jusqu’à présent faibles, mais qu’une demande croissante va s’observer dans les prochaines années à venir. Un facteur important quant à la promotion de l’électromobilité est la mise à disposition des infrastructures relatives. Voilà pourquoi un grand nombre d’emplacements dans le parking souterrain est équipé pour la mise en place de bornes de recharge électriques. Nous avons fait le choix de la borne Chargy, système de rechargement utilisé par 96 communes au Luxembourg. Actuellement 10 emplacements sont équipés de bornes de recharge et une borne est installée à l’extérieur pour les visiteurs, soit pour deux emplacements. Dans le parking souterrain, 26 emplacements sont prévus pour l’électromobilité. Les nouvelles bornes de recharge vont être installées suivant la demande des employés.

La micromobilité gagne en importance, surtout en ce qui concerne les trajets last-mile. Les collaborateurs peuvent bien entendu utiliser leurs trottinettes ou vélos électriques ; des prises ont été installées dans le local à vélos.

Enfin, chaque collaborateur reçoit une prime de mobilité de 50€ par mois. Cette prime n’est pas affectée à la mobilité en direct mais elle est pourtant dédiée à inciter un achat d’un dispositif de last-mile.

Article et photos : Schroeder et Associés partenaire Infogreen

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Carsharing : Mamer adopte le système « Flex »
Carsharing : Mamer adopte le système « Flex »

Avec le lancement du système de partage de voiture « Flex », la commune de Mamer va ajouter un nouveau maillon à sa chaîne de mobilité. Une démarche qui s’inscrit dans la politique menée au niveau local en matière de développement durable et qui coïncide avec l’arrivée du 10.000e habitant.

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Située en périphérie de la capitale et en bordure d’un des axes autoroutiers les plus importants, Mamer bénéficie également d’une connexion directe au réseau ferroviaire. Des atouts de mobilité majeurs, qui ne sont pas étrangers au développement conséquent de la commune, tant au niveau du nombre de ses habitants que des entreprises qui s’y sont installées. La construction du lycée Josy Barthel et de l’École européenne, de même que l’aménagement du site scolaire et culturel « Kinneksbond » et « Capellen » sont d’autres éléments tangibles de cet essor, au même titre d’ailleurs que l’expansion du Parc d’Activités à Capellen.

Aussi positive et importante soit-elle, cette croissance doit aller de pair avec des mesures permettant de garantir un niveau élevé de « qualité de vie » - aux habitants de la commune comme à tout visiteur. Au chapitre du transport de personnes, cela passe par la mise en place d’une « chaîne de mobilité » offrant à l’utilisateur le moyen le plus adapté à son besoin (marche à pied, vélo, bus, train, voiture) et de créer les conditions qui lui permettent d’en faire le meilleur usage avec le moins d’impact possible sur l’environnement.

« Actuellement, nous préparons l’installation de pôles d’échanges au croisement de la rue du Kiem et de la route d’Arlon, à Capellen, ainsi qu’au croisement de la rue de la Libération, route d’Arlon et rue Gaaschtbierg à Mamer. Un troisième pôle sera également aménagé sur la place de la Résistance à Holzem », explique Laurent Majerus, chargé du service de l’énergie,

de l’environnement et de la mobilité de la commune. « Comme son nom l’indique, ce concept consiste à aménager une zone où l’on peut aisément passer d’un moyen de transport à un autre. On y trouve ainsi un arrêt de bus, un espace dédié au car – et au bike-sharing, des bornes de recharge, ainsi qu’un box à vélos », poursuit-il.

Quatre emplacements accueilleront des véhicules de carsharing « Flex ». Ils se répartiront comme suit :

- deux près de la gare de Mamer
- une près de la gare Capellen
- deux sur le parking Kinneksbond
- une dans le Parc d’Activités Capellen

Les premières voitures entreront en service début novembre et le parc sera complété, à terme, par des véhicules électriques après l’installation des bornes électriques idoines.

La solution de carsharing Flex est proposée aux quatre coins du Luxembourg et la plupart des stations sont connectées au réseau de transport public.

En vue de son départ, l’utilisateur réserve « sa » voiture via le site internet www.flex.lu, l’application mobile ou par téléphone. Les frais de déplacement sont calculés sur la base d’un taux kilométrique et horaire. Différentes formules sont proposées, avec ou sans abonnement. Des solutions spécifiques existent aussi pour les entreprises. Tous les véhicules sont équipés d’un système de navigation ainsi que du bluetooth.

Commune de Mamer, partenaire Infogreen

Quels impacts de la crise sanitaire ?
Quels impacts de la crise sanitaire ?

La COVID-19 a changé littéralement la donne … Quelles en seront les conséquences sur notre mobilité ?

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Avant la crise COVID-19, un des soucis majeurs de notre quotidien était l’incessante augmentation du trafic routier qui impactait considérablement notre mobilité. Comme l’avait souligné l’étude Luxmobil 2017, cette tendance est particulièrement marquée pour les déplacements domicile travail. Raison pour laquelle la formation « Mobility Management Training » avait été lancée par l’ACL en collaboration avec l’UNI en 2018 afin de proposer aux entreprises diverses pistes de réflexion pour tenter de solutionner cette problématique. Parmi ces propositions figuraient l’utilisation accrue des transports publics, le covoiturage, la mobilité douce ou encore le télétravail. Cependant la COVID-19 s’est immiscée dans cette équation avec de nouvelles variables, en changeant littéralement la donne … Quelles en seront les conséquences ?

Le télétravail plébiscité

Le télétravail occupe la tête des solutions alternatives pour faire face aux contraintes du confinement tout en maintenant l’activité professionnelle. S’il ne peut s’appliquer aux occupations demandant une présence physique sur le lieu du travail, l’évolution des technologies de la communication permet aujourd’hui le déploiement du télétravail de façon efficace et à grande échelle pour la plupart des autres activités.

Ce constat permet d’envisager une transformation de notre façon de travailler à l’avenir tout en emboîtant le pas des considérations environnementales (réduction des émissions de CO2). En effet, le télétravail permet de contribuer à la réduction de la pollution des agglomérations et de combattre le réchauffement climatique attribué au secteur du transport routier.

Les transports publics et le covoiturage en souffrance

À l’opposé du télétravail, on retrouve bien logiquement les moyens de transports collectifs qui souffrent de la nécessité de respecter une distance interpersonnelle de deux mètres. Cette règle est particulièrement difficile à respecter pour les transports publics et carrément impossible dans les voitures particulières.

Cela signifie donc que le covoiturage perdra le peu d’intérêt qu’il avait auprès des travailleurs et, ironie du sort, que les transports publics pâtiront de la crise sanitaire au moment même où le gouvernement les aura rendus gratuits !

La voiture personnelle a le vent en poupe

Une conséquence directe de la diminution d’utilisation des moyens de transport collectifs n’est autre que le regain d’intérêt pour la voiture privée qui, selon les spécialistes, devrait voir ses ventes augmenter dans les mois et années à venir, notamment dans le marché du véhicule d’occasion. Cela s’explique par le besoin de conserver un moyen de déplacement individuel dans le contexte économique défavorable conséquent à la crise du COVID-19.

C’est presqu’un comble de réaliser que la voiture, considérée il y a peu comme la source de tous les maux (pollution, réchauffement climatique, congestion…), s’inscrit aujourd’hui comme le moyen le plus sûr pour se déplacer librement dans ce contexte de crise sanitaire !

Regain d’intérêt pour la mobilité douce

La mobilité douce, avec le deux-roues motorisé ou non, sort gagnante dans ce contexte : elle permet un déplacement individuel économique et efficace tout en respectant la distanciation sociale imposée. Il faut dire que ce mode de transport aura bénéficié de la période du confinement qui permettait la pratique du vélo pour des raisons de loisir et autre activité physique. Il sera donc intéressant d’observer si le deux-roues conservera la cote d’amour développée dans cet intervalle en pérennisant sa pratique par le plus grand nombre dans l’après-confinement.

Au moment de conclure, il est difficile de présager si cette crise que nous vivons bénéficiera à la mobilité ou, au contraire, jouera davantage contre elle. En effet, l’augmentation probable du télétravail ne risque-t-elle pas d’être contrebalancée par celle du nombre de véhicules privés et le transfert des travailleurs qui empruntaient les transports publics ou qui covoituraient auparavant ? À moins que la mobilité douce ne séduise plus de monde que la voiture privée ?

Si l’équation de la mobilité voit désormais une repondération de ses variables, on peut se demander si sa résolution apportera un résultat meilleur… à moins que vous y contribuiez favorablement !

Article de l’ACL partenaire Infogreen

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ALD Automotive lance ALD Electric en partenariat avec Enovos Services Luxembourg
ALD Automotive lance ALD Electric en partenariat avec Enovos Services Luxembourg

ALD Automotive Luxembourg, leader du leasing automobile au Luxembourg avec près de 30% de part de marché, lance une solution de leasing de véhicules électriques avec service de gestion des recharges modulable pour les entreprises et salariés du Grand-Duché.

Communiqué
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L’évolution des besoins et des motorisations ou les incitants fiscaux du gouvernement luxembourgeois en faveur de la mobilité électrique sont autant de raisons pour lesquelles ALD Automotive a mis en place une solution de leasing pour véhicules électriques à la fois complète, sur mesure et Made in Luxembourg.

« Suite à une analyse approfondie du marché, nous nous sommes rendus compte que, malgré une demande croissante pour des véhicules électriques et hybrides, une part importante des conducteurs pointe encore plusieurs obstacles qui les empêchent de faire le pas du thermique vers l’électrique. » Déclare Gerrit Canipel, Sales Director chez ALD.

Le premier obstacle identifié est le prix. Bien que le véhicule électrique soit plus cher que son équivalent thermique, le leasing de véhicules électriques permet de diminuer l’impact de ce surcoût grâce à :

  • un positionnement ambitieux d’ALD sur le niveau de valeur résiduelle, avec un impact favorable sur le loyer
  • la TVA qui n’est supportée que sur les loyers et non sur la totalité de l’investissement
  • une déduction des primes en amont du contrat de leasing

Se rajoute à ces avantages, le fait qu’ALD supporte le risque à la revente de ces véhicules et donc les éventuelles pertes de valeur liées à l’évolution technologique et à des changements de prix des constructeurs.

Autre frein au recours à l’électrique : le problème de l’autonomie. Grâce à son partenariat avec Enovos, les utilisateurs de la solution ALD Electric sont en mesure de recharger chez eux, sur le lieu du travail, sur le réseau public au Luxembourg et partout en Europe. Toutes les transactions sont centralisées et couvertes par un seul budget de recharge intégré au leasing.

L’infrastructure de recharge

Plusieurs utilisateurs se posent encore beaucoup de questions sur le système de charge adapté/ le niveau de performance requis. ALD Electric propose différentes solutions simples d’installation, faciles d’utilisation et performantes : smart cable, wallbox,… ; à installer au domicile ou sur le site de l’entreprise.

Les recharges privées dans le cadre d’une utilisation de véhicules électriques étaient le plus souvent payées par l’utilisateur lui-même. Dorénavant, l’utilisateur pourra se faire rembourser de ses recharges à domicile grâce au dispositif de charge intelligent permettant un rapport détaillé des consommations.

En résumé, tous les services à disposition et qui composent la solution du leasing ALD Electric sont :

  • la gestion complète du package électrique avec : conseil, choix du véhicule, gestion de l’infrastructure, provision énergie, chargement réseau public/privé, reporting précis, service de remboursement des recharges privées pour les conducteurs, accompagnement au changement, etc.
  • une assistance pour système de charge : Mobiline by Enovos

Innovant et compétitif

« Le nouveau projet que nous lançons est tout à fait innovant. Outre le leasing du véhicule électrique ou hybride, est proposé dans notre offre, un service de gestion des consommations comprenant : conseil et suivi pour la mise en place du dispositif de charge, une carte pour le chargement sur les bornes du réseau public et un câble intelligent capable de calculer précisément les consommations prises sur le réseau privé dans l’entreprise ou directement au domicile du conducteur bénéficiant d’un budget carburant pour un remboursement en sa faveur » se réjouit Gerrit Canipel, Sales Director d’ALD Automotive Luxembourg.

Les avantages notables d’ALD Electric sont :

  • une solution allant du simple contrat de leasing de véhicule électrique aux services les plus complets en matière de gestion d’énergie
  • une cellule d’experts dédiés spécialement formés au conseil en mobilité électrique
  • la fiabilité, la conformité et l’assurance des dispositifs de chargement
  • des tarifs compétitifs d’énergie négociés par Enovos pour le Grand-Duché et l’Europe
  • un service de proximité grâce un produit 100% Made in Luxembourg

La solution ALD Electric et ses avantages sont valables au Luxembourg comme dans les 3 pays frontaliers.

« Un quart des nouvelles commandes de contrats de leasing concerne déjà des véhicules électrifiés : des hybrides, des hybrides plug-in et des véhicules 100 % électriques. Ce n’est pas négligeable. L’incentive du gouvernement - actuellement de 8.000 EUR pour les voitures et les camionnettes 100 % électriques et de 2.500 EUR pour les voitures et les camionnettes du type plug-in hybride dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 50 g/km - va certainement stimuler encore le recours à ce type de motorisation » commente Dominique Roger, General Manager d’ALD Automotive Luxembourg

ALD Electric est une offre réservée aux entreprises luxembourgeoises.
En savoir plus : https://www.aldautomotive.lu/leasin... Elle fait partie du programme ALD Bluefleet, programme global de limitation des émissions de gaz à effet de serre.

Communiqué par ALD Automotive

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Un camion électrique pour le grossiste bio
Un camion électrique pour le grossiste bio

Nouveau projet dans la stratégie de mobilité responsable du groupe OIKOPOLIS : le grossiste bio du groupe, BIOGROS, a équipé sa flotte d’un e-truck. Les chauffeurs ne seront plus seulement des transporteurs de denrées alimentaires bio, ils seront des managers d’énergie dans une politique de mobilité durable.

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Suivant sa devise « Gutt fir Mënsch an Natur », le Groupe OIKOPOLIS mène une politique et une stratégie résolument tournées vers le développement durable, et donc aussi vers la mobilité responsable. Le groupe, et notamment le grossiste BIOGROS, réduit le plus possible les émissions de CO2.

Le grossiste bio pousse la réflexion de plus en plus loin : organisation d’une mobilité responsable des collaborateurs/-trices, planning de tournées optimisé, utilisation de 100% d’énergie renouvelable, coopérations pour minimiser le nombre de camions en route et les trajets à vide… Le projet Lean & Green – avec lequel BIOGROS s’est qualifié pour le certificat 2Stars – a encore encouragé davantage le groupe dans sa volonté d’appliquer des mesures efficaces dans la continuité.

Le transport électrique : une bonne option

L’objectif du Groupe OIKOPOLIS de participer activement à des projets ayant un effet positif sur les émissions se manifeste notamment dans le souci d’exercer un rôle de précurseur en matière de technologie et de transport. Les responsables du groupe se sont donc posés une série de questions, comme « Quelles actions supplémentaires pouvons-nous mettre en place ? » ou « Quels seront les développements de la mobilité électrique ? ». Patrick Kolbusch, directeur de BIOGROS, constate : « Si nous regardons la taille de notre pays et les distances parcourues par nos camions, le transport électrique constitue une bonne option. Il faut suivre la technologie, pour réduire les émissions bien sûr, mais aussi pour en retirer des connaissances essentielles pour l’avenir. » BIOGROS a donc investi dans un camion de livraison roulant en mode électrique. « Les 150-200 km que ce nouveau camion de 26 tonnes peut couvrir en autonomie, sont parfaitement adéquats pour les tournées planifiées.

Proximité et savoir-faire ont fait du garage Losch le partenaire idéal pour réaliser le projet, avec l’E-TGM du producteur de véhicule utilitaire MAN. https://www.infogreen.lu/losch-truc...

« Bien sûr, cela entraine certains défis. Il faut évidemment planifier l’opération quotidienne compte tenu des besoins des clients et de la portée technique, et aussi former les chauffeurs. En effet, ceux-ci ne seront plus seulement des transporteurs de denrées alimentaires, mais aussi des managers d’énergie ».

Avantages écologiques et économiques

L’usage du « e-truck » apporte beaucoup d’avantages, aussi bien économiques qu’écologiques. BIOGROS calcule : en prenant en considération les coûts totaux de possession pour toute la durée d’utilisation, les coûts d’acquisition relativement élevés se compensent par les frais fixes bas. La consommation d’un camion conventionnel comparable s’élève à environ 30 litres de Diesel, soit 300kWh, par 100km. Le camion électrique peut convaincre avec un tiers de cette consommation pour couvrir la même distance, en utilisant une source d’énergie qui est beaucoup moins chère que le Diesel. Plus propre aussi : en terme d’émissions, le camion E-TGM émet 1,3kg au lieu de 97 kg de CO2 pour ce parcours grâce à l’utilisation d’énergie éolienne et hydraulique pour produire le courant.

Le camion électrique, particulièrement silencieux malgré sa masse, participe également à la lutte contre le bruit environnemental, principalement causé par le trafic routier.

La décision d’investir dans la mobilité électrique, mue par la conviction profonde de Patrick Kolbusch que celle-ci est indispensable au développement durable, sert ainsi l’objectif de BIOGROS : servir de modèle dans l’innovation pour la sauvegarde des ressources naturelles. Le camion E-TGM représente une avancée claire dans la bonne direction.

Alain Ducat, avec Groupe OIKOPOLIS

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Les 6 étapes du Parcours Mobilité
Les 6 étapes du Parcours Mobilité

Acteur dans la Responsabilité Sociale des Entreprises, shime a défini et créé une démarche innovante, cohérente, accessible et qui implique et intègre les collaborateurs.

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Au 1er Mars 2020 le Luxembourg devenait le premier pays européen à rendre le transport public gratuit. Cette révolution s’inscrit dans un plan national de mobilité destiné à réduire les embouteillages et à promouvoir la multimodalité et les transports publics, alors que la voiture reste reine sur les routes du Grand-Duché du Luxembourg.

Avant même de voir les effets de cette initiative, la crise sanitaire a surgi et a obligé les usagers à opter pour la voiture individuelle pour des raisons de sécurité sanitaires.

Toutefois, d’autres solutions en faveur d’une mobilité durable ont été adoptées naturellement par la majorité des entreprises au milieu de la crise.

Retenons que la crise sanitaire et ses corollaires ont entrainé une prise de conscience environnementale et une nécessité d’anticiper les différentes mutations intrinsèques à la société. La mobilité durable en est une !

Répondre au besoin

Pour répondre à ce besoin qui concerne évidemment les entreprises au premier chef, shime, acteur dans la Responsabilité Sociale des Entreprises, a défini et créé une démarche innovante, cohérente, accessible et qui implique et intègre les collaborateurs dans 6 étapes d’un parcours mobilité.

Notre Parcours Mobilité en 6 étapes :

1) Sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux et du développement durable sous la forme d’un jeu ludique et pédagogique « la Fresque du Climat »

2) Impliquer les collaborateurs, les rassembler autour des valeurs de l’entreprise et collecter leurs contraintes, idées et suggestions afin de coconstruire une Charte de la Mobilité et une Boîte à Idées

3) Réaliser un Bilan Carbone sur la mobilité des collaborateurs afin de mesurer l’impact environnemental actuel

4) Engager les collaborateurs dans un Team building Responsable « la Chasse à la Mobilité » qui va leur permettre de découvrir à travers une chasse au trésor et expérimenter les différents modes de transport alternatifs que Luxembourg ville propose

5) Réaliser une étude technique de mobilité et d’accessibilité des collaborateurs par le Verkéierverbond

6) Mettre en place avec la direction de l’entreprise et les collaborateurs le plan d’action résultant de la charte, boîte à idées et l’étude de proximité.

Les raisons d’un engagement

Mais pourquoi un tel parcours qui demande 6 à 9 mois et devra continuellement être adapté puisque l’offre de mobilité ne cesse d’évoluer ainsi que les attentes et besoins des collaborateurs ?

Les raisons sont, elles aussi, nombreuses. Un tel processus, un véritable engagement individuel et collectif, permet de :

  • valoriser les collaborateurs qui utilisent les moyens de transports alternatifs
  • montrer l’engagement de l’entreprise dans une démarche vertueuse
  • offrir aux collaborateurs les moyens et les possibilités d’utiliser des moyens de transports durables
  • renforcer le lien social entre les collaborateurs
  • utiliser le temps de transport qui lui ne diminuera pas à des fins plus intéressantes et productives
  • anticiper et répondre aux besoins des collaborateurs en terme de mobilité.
  • attirer les nouveaux talents et fidéliser votre équipe grâce à l’engagement et les valeurs non seulement prônées mais appliquées

    Curieux et intéressés d’en savoir plus sur le Parcours Mobilité de shime ?
    smile@shime.lu ou 26 35 02 20

Un article de shime, partenaire Infogreen

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Des vélos aux couleurs sociales et environnementales
Des vélos aux couleurs sociales et environnementales

Les vélos électriques du « Vël’Ok », en libre-service, font désormais partie du quotidien des habitants de 8 communes du Sud du Luxembourg. L’initiative sociale et solidaire CIGL Esch gère le concept.

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Initié par la Ville d’Esch-sur-Alzette en 2004, le service « Vël’OK » a connu son extension régionale en 2015. L’arrivée de la commune de Mondercange marquera encore l’extension du réseau, qui couvre 8 communes du Sud du pays. Développée en synergie sur les différents territoires, la mise à disposition de vélos est standardisée pour répondre au mieux aux besoins en mobilité des usagers. Concrètement, 7 jours sur 7 et toute l’année, les vélos multicolores sont disponibles pour tous les habitants et visiteurs des communes participantes, et ce gratuitement.

Le projet se veut complémentaire avec les autres moyens de transport respectueux de l’environnement. En collaboration avec la Centrale de Mobilité, l’utilisation des vélos se réalise avec la MKaart, carte qui permet d’accéder à différents moyens de transport de mobilité douce au niveau national.

Video de présentation Vël’Ok www.ciglesch.lu/divers/VELOK/VERSIO...

Le gros succès de l’été

Depuis la création du service, le nombre de ses usagers n’a cessé d’augmenter. Il atteint les 6850 abonnés. Et ils sont fidèles ! Avec l’arrivée de nouveaux vélos, électriques, au printemps de cette année, le nombre d’utilisation connaît encore une importante progression : les vélos ont été enfourchés plus de 25000 fois par mois, en juillet et août 2020, ce qui représente un doublement par rapport à la même période en 2019.

« Cette forte croissance de la demande montre que ce moyen de déplacement urbain simple et économique s’est intégré de façon idéale dans le concept de mobilité durable des communes partenaires », dit-on au CIGL Esch/Alzette. Car le concept Vël’Ok a pour autre originalité d’avoir été confié en gérance au CIGL Esch asbl, une initiative sociale et solidaire pour l’emploi.

Ainsi, à travers la collaboration avec le CIGL Esch asbl, les communes – et les abonnés - ont la possibilité de recourir à un service responsable socialement et soucieux de l’environnement.

Pour la qualité de vie

Le premier critère d’évaluation du service, qui est donc gratuit pour les usagers, n’est clairement pas la rentabilité économique à court terme mais bien l’apport, outre à la mobilité douce, pour la qualité de vie des habitants et pour leur environnement.
Par exemple, les vélos Vël’Ok ont été choisis pour leur résistance et l’optimisation de leur durée de vie. L’entretien se fait la plupart du temps sur place. Pour les plus grands travaux, les vélos sont transportés dans un atelier situé au centre d’Esch. Mais tout reste géré localement.

C’est la responsabilité sociale du CIGL Esch qui est au cœur de l’initiative. Le projet soutient la réinsertion sociale et professionnelle de personnes éloignées du marché du travail. Ces personnes disposent d’un contrat de 2 ans pour se former et trouver un travail qui corresponde à leur projet professionnel.

Le CIGL permet ainsi de concilier la nécessité d’un revenu lié au travail et le besoin de formations qui ouvrent de nouvelles perspectives d’emploi.

« Le succès du Vël’Ok met en valeur le savoir-faire et l’implication professionnelle de salariés en insertion. Travailler au sein d’un tel projet leur offre une expérience positive qu’ils pourront faire fructifier dans leur recherche d’emploi ». Et en plus, ça roule pour la mobilité douce…

Pour en savoir plus : www.velok.lu
Alain Ducat, avec le CIGL Esch/Alzette
Photos et illustrations : CIGL-Esch/Alzette

Pour un budget mobilité durable dans une prochaine réforme fiscale
Pour un budget mobilité durable dans une prochaine réforme fiscale

Le Plan National intégré en matière d’Énergie et de Climat (PNEC) du Luxembourg évoque « un avantage fiscal budget mobilité équivalent à celui des véhicules de fonction », pour « les employés qui optent pour un moyen de transport autre que la voiture ». Cette potentielle réforme fiscale pourrait bien être l’occasion de préciser les contours d’une telle mesure. Voici quelques pistes…

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Si des interrogations existent désormais sur le calendrier, l’ampleur et les objectifs de la prochaine réforme fiscale qui avait été annoncée avant la pandémie de COVID 19, certains aspects sont loin d’avoir disparu du débat, en particulier la question de l’incitation à la mobilité durable dans les déplacements domicile-travail. Le Plan National intégré en matière d’Énergie et de Climat (PNEC) du Luxembourg évoque « un avantage fiscal budget mobilité équivalent à celui des véhicules de fonction », pour « les employés qui optent pour un moyen de transport autre que la voiture ». Cette potentielle réforme fiscale pourrait bien être l’occasion de préciser les contours d’une telle mesure. Voici quelques pistes…

Il serait intéressant d’offrir la possibilité aux entreprises de verser à leurs salariés des primes de mobilité défiscalisées et exonérées de cotisations pour favoriser tous les autres modes de déplacement que « l’autosolisme ». Cette prime de mobilité durable pourrait dépasser les montants réellement engagés par le salarié, dans la mesure où la mobilité durable est (très) souvent moins coûteuse pour lui que l’autosolisme et génère beaucoup moins d’externalités négatives, au bénéfice de la société. Elle serait en outre un moyen d’attirer et de fidéliser les salariés qui pourrait se substituer à l’octroi de la voiture de fonction. Elle pourrait englober :

  • Des primes « covoitureurs, vélotafeurs et/ou utilisateurs de transports en communs » pour les salariés justifiant d’un minimum de trajets domicile-travail (à définir), réalisés par des modes autres que l’utilisation d’un véhicule seul ;
  • Les avantages en nature que les entreprises mettraient à disposition des salariés tels que la « garantie de retour » en cas d’imprévu (mise à disposition d’une flotte de carsharing, taxi, etc.), la mise à disposition d’un parking pour covoitureurs, la location de vélos, de trottinettes, etc.

Pour les salariés frontaliers ne bénéficiant pas de la gratuité des transports publics sur l’intégralité de leur trajet, les frais pour abonnement de transport en commun sur le tronçon payant devraient relever le plafond de la prime de mobilité du montant de ces abonnements.

Les différents avantages pourraient se cumuler afin de laisser la possibilité aux salariés de recourir à des solutions multimodales en fonction des contraintes (par exemple, un abonnement de train pour un trajet Trèves-Luxembourg gare, puis un leasing de vélo électrique pour le trajet vers le lieu de travail).

Il serait également utile de préciser certaines conditions de valorisation du covoiturage (exonération des « revenus » tirés du covoiturage selon un barème kilométrique, obligation de souscrire à une responsabilité civile covoiturage pour le parc leasing, etc.).

Enfin, une réflexion serait à engager pour que les petites entreprises qui ne bénéficient pas nécessairement des moyens ou de la masse critique pour mettre en place de tels dispositifs soient accompagnées par des structures dédiées (communes, fédérations professionnelles, Verkéiersverbond…) afin d’être en mesure d’offrir, elles aussi, ces avantages en nature à leurs salariés.

Vincent Hein, Fondation IDEA, partenaire Infogreen

Carboncounter.lu, nouvel outil en ligne du MIT
Carboncounter.lu, nouvel outil en ligne du MIT

carboncounter.lu est un outil en ligne, développé par le MIT Trancik Lab en collaboration avec myenergy, qui permet à tout un chacun de comparer sa voiture, en matière d’émissions et de coûts, à celles présentes sur le marché luxembourgeois.

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C’est dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, placée sous le thème « Une mobilité zéro émission pour tous », que myenergy a choisi de dévoiler le site carboncounter.lu, nouvel outil renseignant sur les émissions CO2 et sur l’efficience énergétique de plus de 1.000 véhicules actuellement disponibles sur le marché luxembourgeois.

Ce comparateur gratuit, développé par le MIT pour le marché américain et décliné pour le Luxembourg avec la collaboration de myenergy, fonctionne sur base de données neutres, récoltées notamment auprès de la SNCA (Société Nationale de Circulation Automobile), et selon une méthodologie scientifique reconnue, ayant déjà fait ses preuves aux États-Unis.

Version luxembourgeoise de l’outil initialement développé, et première version étrangère en-dehors du marché américain, carboncounter.lu permet à l’utilisateur de se faire son propre avis sur le véhicule qu’il envisage d’acheter, en tenant notamment compte de sa motorisation mais pas seulement.

En plus de comparer les émissions en CO2 d’une large gamme de véhicules, l’outil analyse également tout son cycle économique, tenant compte dans ses comparatifs, de ses coûts de vie, de maintenance, d’achat, d’essence, de taxes, etc.

L’utilisateur peut dès lors configurer sa recherche en activant différents filtres parmi lesquels, entre autres, ceux relatifs au choix du moteur, au type de véhicule ou encore à sa consommation.

Avec carboncounter.lu, myenergy n’entend pas faire la promotion d’une forme de mobilité particulière, bien que l’électromobilité soit, aux vues des résultats fournis par l’outil, la grande gagnante des analyses.

Avec ce site, accessible gratuitement à tous, myenergy souhaite davantage alimenter la discussion autour de la voiture et contribuer, à son niveau, aux objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-55 % d’ici 2030), fixés au sein du Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC), en permettant à ses utilisateurs de s’orienter sur le marché et à faire un choix en toute connaissance de cause.

Pour découvrir l’outil, rendez-vous sur carboncounter.lu
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À propos de myenergy

myenergy est la structure nationale pour la promotion d’une transition énergétique durable. Soutenue par l’État du Grand-Duché du Luxembourg, représentée par le ministère de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire, le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable et le ministère du Logement, et en collaboration avec la Chambre des Métiers (CDM) et l’Ordre des Architectes et Ingénieurs-conseils (OAI), notre mission est d’être le partenaire et le facilitateur public de référence pour mobiliser et accompagner la société luxembourgeoise vers une utilisation rationnelle et durable de l’énergie.

De grénge Vëlo : pédaler pour un smoothie !
De grénge Vëlo : pédaler pour un smoothie !

Une manière originale de promouvoir les fruits et légumes locaux, la pratique de l’activité physique, mais aussi un mode de vie plus sain et plus respectueux de l’environnement.

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De grénge Vëlo, c’est un concept. Pas vraiment un concept de mobilité, à vrai dire. Mais il fait bouger quand même, il se déplace vers vous d’ailleurs, et il promeut le vélo à sa façon…

Mieux, De grénge Vëlo permet de promouvoir les fruits et légumes locaux, la pratique de l’activité physique, mais aussi un mode de vie plus sain et plus respectueux de l’environnement.

De Grénge Vëlo, c’est un vélo blender, un vélo smoothie. Il permet de mixer fruits et légumes à la force des jambes. Il vitamine vos événements privés ou corporate – surtout pour les entreprises qui ont la tête dans le guidon ! - et attire petits et grands.

Mais, sérieusement, c’est une activité labellisée https://gimb.public.lu/fr/activites...Le label GIMB, officiellement reconnu et promu par l’État, est un signe de reconnaissance de qualité dans le domaine de la promotion de la santé, de l’alimentation équilibrée et de l’activité physique régulière et adaptée.

Les vélos blender sont disponibles en animation ainsi qu’à la location.

« Vivez des moments inoubliables autour du vélo-smoothie ! De grénge Vëlo est indispensable en entreprise ou sur des salons pour transmettre vos messages autour de l’écologie, de l’alimentation saine ou encore du bien-être. »

Infos et contact sur Facebook

https://www.facebook.com/pages/cate...
ou ici https://www.dlj.lu/lb/wp-content/up...

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