Transformer la société ensemble, avec nos clients, partenaires et collaborateurs

En structurant son activité au Grand-Duché via le rapprochement de ses équipes luxembourgeoises, le Groupe Sweco poursuit sa stratégie de développement sur le territoire avec un objectif clairement affiché : jouer un rôle majeur dans la transition énergétique, l’urbanisation et la digitalisation pour répondre aux défis de demain. Retour sur le rapprochement des deux bureaux en génie technique luxembourgeois du Groupe, opérant désormais sous la marque unique Betic, part of Sweco, à travers cette interview de Gilles Christnach, David Determe, tous deux Managing Directors et Sébastien Lehuraux, récemment devenu Team-Manager.

Boydens engineering Luxembourg, qui faisait d’ores et déjà partie du Groupe Sweco, a récemment rejoint Betic. Vous retrouvez-vous dans l’ADN du bureau ?

Sébastien Lehuraux : Les premiers mois de collaboration nous montrent que nous avons une organisation, une façon de procéder très proche. Bien évidemment, il y a des différences. Nous travaillons actuellement pour trouver un mode de fonctionnement optimal mais ce qui est vraiment appréciable est qu’il n’y a pas une volonté de fonctionnement absolument identique entre toutes les équipes, que ce soit à Dippach, Esch-sur-Alzette, Steinheim, ou encore Wiltz. Nous devons bien entendu avoir des process communs, des rendus finaux avec le même niveau de qualité et le même niveau de détail mais l’organisation des équipes reste souple et adaptable. Et les premiers échanges sont de fait on ne peut plus conviviaux et bienveillants.

Mais pourquoi la nécessité d’une telle association entre vos deux marques ?

David Determe : Après le rachat de Boydens en 2021 puis l’intégration de Betic en 2023, Sweco avait en effet deux marques exerçant la même activité au Grand-Duché. Pour offrir une plus grande lisibilité à nos clients et partenaires quant aux services que nous proposons, il a été naturel, à ce stade, de décider d’opérer sous une même marque : Betic, part of Sweco. Pourquoi garder Betic me direz-vous ? Tout simplement parce que l’entreprise étant active depuis plus longtemps sur le territoire et comptant davantage de collaborateurs, elle bénéficie a priori d’une plus grande notoriété.

Mais finalement, Sébastien rejoignant Betic en tant que Team Manager, ce sont plus des retrouvailles qu’une nouvelle collaboration ?

Gilles Christnach : En effet, nous nous sommes rencontrés il y a plus de 20 ans, lorsque nous travaillions au sein du même bureau d’études ! D’ailleurs, le premier projet sur lequel nous avons collaboré, Sébastien et moi, est la Philharmonie au Kirchberg. C’était en 1999. Ensuite, j’ai créé Betic et David m’a rejoint, donc effectivement cela date un peu quand même…

Sébastien Lehuraux : Sans oublier que nous avons à nouveau travaillé ensemble entre 2009 et 2015, lorsque j’étais ingénieur chez Betic. Ça a été de belles années mais la vie étant ainsi, une opportunité professionnelle m’avait fait à l’époque m’engager dans un nouveau challenge. Ceci étant dit, l’équipe est aujourd’hui réunie et comme auparavant, nous savons que cette constellation fonctionne très bien. Cela ne présage donc que du bon.

Si nous parlions maintenant de vos apports mutuels ?

GC : Clairement, si je devais n’en citer qu’un, ce serait tout ce qui concerne la conception 3D. L’équipe d’Esch-sur-Alzette exploite REVIT pleinement, sur tout le process du projet, des premières réflexions aux plans d’exécution et réalise ainsi tous ses projets en 3D. Attention, je ne dis pas que nous ne le faisions pas, mais clairement nous avons encore des projets selon les besoins, les attentes du client, qui sont conçus en 2D.

SL : De mon côté, je parlerai d’une part de tout ce qui touche la partie Sustainable Design. Nous avions déjà l’expertise pour ce qui est de la réglementation, des CPE… mais il nous manquait l’acoustique, les autorisations, les certifications... Ces points étaient traités par nos experts en Belgique. C’est aujourd’hui une véritable plus-value d’avoir en complément des compétences poussées sur ces sujets au Luxembourg, avec une équipe de 12 spécialistes, pour garantir une plus grande proximité avec nos clients et leurs projets. D’autre part, en intégrant Betic, nous avons désormais des collègues des « shared services » au Luxembourg : RH, comptabilité, facturation, communication… Cette présence locale est véritablement appréciable et montre toute la volonté de Sweco en termes d’organisation décentralisée pour rester au plus proche des problématiques et besoins de ses collaborateurs et clients.

DD : J’ajouterai aussi que nous pouvons tirer parti d’une expertise élargie entre les collaborateurs de nos 4 bureaux. Ils peuvent s’appuyer les uns sur les autres pour monter en compétences dans les différents domaines que nous exerçons. Ce rapprochement entre nos bureaux nous permet également d’accroître nos ressources pour toujours mieux se soutenir sur les projets en cas de difficulté, qu’elles soient techniques, de plannings, etc.

Comment imaginez-vous la suite ? Avez-vous d’autres projets ?

GC : L’ambition et celle du Groupe sont claires : devenir un partenaire incontournable dans la transformation de la société, ensemble, avec nos clients, partenaires et collaborateurs. Le monde change. Nous allons devoir gérer les ressources différemment.

DD : Qu’il s’agisse d’espace, d’énergie, de matériaux, d’eau ou d’autres biens rares. Cela requiert l’expertise et la collaboration d’experts. Grâce à Sweco, nous pouvons offrir à nos clients la combinaison d’une expertise mondiale et d’une compréhension on ne peut plus locale de leurs besoins, attentes, de leur activité et du contexte y étant attaché. Nous pouvons alors transposer, apporter au Luxembourg cette expérience tout en l’adaptant aux spécificités locales. Nous sommes une société de services. Nous ne vendons pas de produits, donc la question qui doit rester au centre de nos préoccupations est clairement de savoir comment rendre service à nos partenaires, aux entreprises de construction, aux installateurs, etc. pour leur faciliter la vie ? C’est en ce sens que va notre stratégie de développement et c’est pour cela que nous nous diversifions et que nous allons continuer à le faire.

Extrait du NEOMAG#57
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