Un bureau visionnaire : The Nest et ses engagements RSE
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Un bureau visionnaire : The Nest et ses engagements RSE

Avec The Nest, Eaglestone matérialise sa vision des espaces de travail de demain. Ce projet emblématique combine durabilité, bien-être et innovation architecturale, illustrant un engagement fort envers la biodiversité et une faible empreinte écologique. Rencontre avec Julien Thevenon, Head of Business Development chez Eaglestone Luxembourg.

The Nest est un projet phare pour le groupe Eaglestone. Il vise à matérialiser ses valeurs, c’est-à-dire proposer des lieux de vie efficaces tout en respectant au mieux l’empreinte environnementale. « Nous avons toujours essayé d’être les plus efficaces possible, en répondant aux besoins des occupants, que cela soit dans nos projets de bureaux ou de logements. En plus de l’efficacité, nous poussons les curseurs RSE à travers ce projet », souligne Julien Thevenon, Head of Business Development chez Eaglestone Luxembourg.

Le bon sens est également au centre des attentions, tout comme le respect de l’environnement. « Le groupe Eaglestone met en avant la RSE et anticipe les demandes de ses clients. Nous nous efforçons de proposer une vision de l’architecture qui va nous démarquer des autres bureaux. C’est notamment le cas avec The Nest et son terrain situé à la Cloche d’Or. »

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L’atrium de 900 m2 - © Eaglestone Luxembourg

De cette réflexion est arrivée la présence d’un impressionnant atrium de 900 m2 implanté au centre de cet immeuble de 10.000 m2. « The Nest, ‘Le Nid’ en français, accueille un espace innovant et de nombreux services. L’atrium est végétalisé, couvert par une canopée en verre. »

The Nest propose une ambiance où il fait bon travailler, où la lumière et la végétation apportent une belle énergie. « Le rez-de-jardin est dédié aux services, comme la mobilité douce. Des endroits sont spécialement prévus pour accueillir les vélos, trottinettes et autres cargos. Des bornes sont également prévues pour les recharger. »

Une faible empreinte énergétique

La RSE n’est jamais très loin dans ce genre de projet.

Julien Thevenon
Julien Thevenon - © Fanny Krackenberger


« Nous souhaitons que la relation, parfois compliquée, entre vie professionnelle et vie privée soit harmonieuse. Cet atrium est le lieu de rencontre et se veut être le carrefour pour renforcer les ententes avec ses collègues. »

Les architectes ont pensé à la circulation des travailleurs et à leur confort. « Les espaces de bureau sont flexibles et accueillent des matériaux naturels. La structure de l’immeuble est en bois. Les employés en verront également au plafond, sur les poutres et les colonnes. »

Un des principes du bâtiment, c’est sa faible empreinte écologique. « La façade est conçue sur un principe dit ‘60-40’. C’est-à-dire que seulement 40 % de la surface est vitrée. La lumière naturelle permet un maximum de confort aux occupants. Elle viendra des fenêtres et de l’atrium central. »

Mais pourquoi uniquement 40 % de fenêtres ? « S’il y a un apport solaire qui amène de la chaleur en été, il faut savoir que ce qui coûte très cher, c’est le refroidissement ! Et non le chauffage en hiver. La ventilation est donc importante. Comme l’atrium est un espace fermé, il ne faut pas qu’il fasse trop froid en hiver et trop chaud en été. Nous avons donc mis en place un système de ventilation naturelle sur base de puits canadien. »

La biodiversité

On peut parler aussi de l’apport de la nature, mise en avant dans le projet imaginé par l’architecte français Edouard François. « Il est parti du principe que le Luxembourg était autrefois appelé le ‘département de la forêt’. Il a donc pensé réintroduire des espèces endémiques, c’est-à-dire des végétaux qui étaient auparavant à la Cloche d’Or. Le bâtiment sera entouré d’arbres et de végétation à sa base. La biodiversité est omniprésente, car c’est la vie ! »

Si le choix n’est pas encore finalisé avec le futur occupant, Edouard François a proposé une façade en gabions. « Ce sont des cages métalliques dans lesquelles on vient positionner des cailloux ou des pierres. L’idée est d’en récupérer de bâtiments en démolition dans un esprit d’économie circulaire. Le but est de permettre à la nature de jouir des interstices entre les cailloux pour pouvoir nicher, se développer et créer une chaîne alimentaire. Ça nous tenait à cœur et cette démarche s’inscrit à 100% dans la RSE, c’est-à-dire venir avec un bâtiment certes efficace mais avec la plus faible empreinte environnementale possible. »

La terras et l'open space
La terras et l’open space - © Eaglestone Luxembourg

Si l’option des gabions n’est pas retenue, Eaglestone se dirigera vers une façade en briques de récupération avec des interstices pour conserver le côté biodiversité. Le tout est de conserver un aspect minéral.


« Le bâtiment chauffera un peu moins en été, puisque chaque pierre reçoit l’énergie du soleil en premier, pour ensuite commencer à rayonner. L’efficacité énergétique de l’immeuble est ainsi optimisée. »

Rooftop végétalisé

L’extérieur n’a pas été oublié avec une terrasse d’environ 600 m2 en toiture. « Depuis la crise sanitaire, construire des bureaux sans accès extérieurs n’est plus vraiment possible. The Nest propose un rooftop qui entoure la verrière. Il accueillera plantes et arbustes, pour conserver l’atmosphère verdoyante. Le but est de mettre en valeur cette connexion entre l’Homme et la nature, au lieu de travailler dans un espace aseptisé. »

Sébastien Yernaux
Portrait : Fanny Krackenberger

Article tiré du dossier du mois « Mieux vivre »

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Publié le jeudi 9 janvier 2025
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