2014, nouvelle année, nouveaux labels !

2014, nouvelle année, nouveaux labels !

Si certains objets les affichent déjà sur leurs étiquettes, la totalité des nouveaux labels énergétiques des appareils électriques feront leur apparition dès le 1er janvier 2014. De A, B, C, D ou E, ces indications gagneront en intensité : A+, A++ ou encore A+++. De quoi consommer plus durablement sans pour autant compliquer la vie aux clients.

Les labels énergétiques ne sont pas nouveaux, loin de là. Depuis quelques années déjà, que ce soit devant les modèles de voitures chez les conscessionnaires, sur les étiquettes des appareils dans les rayons électroménagers ou, plus récemment, dans les petites annonces de biens immobiliers, ils informent les clients des classes et performances énergétiques de ce qu’ils s’apprêtent à acquérir via une échelle alphabétique allant de A à G, A, étant la meilleure des notes.

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Pour 2013, l’Union européenne a voulu voir plus loin en graduant davantage cette échelle en ce qui concerne les appareils électroménagers. Présentés par Claude Turmes, député européen porte-parole du groupe vert du Parlement européen pour les questions énergétiques lors d’une conférence à la Maison de l’Europe à Luxembourg-Ville le 22 novembre dernier, les nouveaux labels, qui ornent déjà les étiquettes de certains luminaires, verront leur échelle s’arrêter à la lettre D contre une nuance plus marquée : A+, A++, A+++.

Un plus pour les consommateurs et l’économie

Dès le 1er janvier prochain, les téléviseurs, les machines à laver la vaisselle ou le linge, ou encore les aspirateurs, seront donc labellisés de cette « success story de l’Union européenne » selon Claude Turmes puisque véritable « plus pour les consommateurs et l’économie ». « Il n’existe pas de mesures plus efficaces que les labels pour réduire notre consommation d’énergie », soutient Claude Turmes.

L’apparition de ces “+“ est surtout le symbole du désir de l’Union européenne de renforcer ses règles énergétiques. Une volonté qui aura notamment comme conséquence de reclasser certains appareils déjà labellisés, « éventuellement selon les années », explique Claude Turmes.

Cependant, le travail de l’Union européenne ne fait que commencer. Concrétement, « nous souhaitons, dans l’avenir, réviser la directive Ecodesign ». Mais Claude Turmes a bien d’autres idées. Persuadé qu’« il faut des labels simples clalirs pour les consommateurs », le député vert imagine par exemple la mise en place d’un QR code (ces codes à scanner avec son smartphone) qui redirigerait les clients vers un site neutre et officiellement reconnu pour obtenir plus d’information sur le produit ou son classement.

Photo Claude Turmes par Andrea Gallo sur Picasa

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Publié le mercredi 27 novembre 2013
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