Boydens Engineering : « La situation est frustrante »
En cette période de lutte contre le Covid-19, comment se portent les entreprises du tissu local ? Comment vivent-elles la situation actuelle et comment les dirigeants envisagent-ils l’avenir ? Infogreen a voulu poser ces questions à ses partenaires. Aujourd’hui, trois questions à Leif CHIOTIS, Branch Manager de Boydens Engineering.
Quelles décisions avez-vous dû prendre pour l’entreprise en lien avec la crise du coronavirus ?
Chez Boydens nous avions déjà l’habitude de travailler en télétravail et en visio conférence pour les réunions ou formations internes. De plus nous sommes un bureau basé en Belgique sur quatre sites, au Vietnam à Hanoi et Ho chi minh… Cela n’a donc pas été une révolution culturelle dans la méthode de travail autrement que d’avoir autant de de monde connecté à distance. Les postes de travail de nos concepteurs ont quant à eux été rendus accessibles pour eux depuis leur domicile. Le tout a été mis en place par notre service informatique et à distance depuis nos bureaux de Bruxelles. Le point journalier de la situation a été maintenu entre nous de sorte à pouvoir réagir sans être davantage perturbés.
Pour une partie d’entre nous, nous avons occupé nos bureaux deux jours par semaine, par un groupe restreint afin de garder assez de distances entre nous. Nous avons condamné un accès pour contraindre le personnel à se désinfecter les mains, cela plus particulièrement car nous occupons un bâtiment dont nous ne sommes pas les uniques locataires.
Comment vivez-vous ce blocage ?
Comme tout le monde la situation est frustrante car on n’a pas d’idée de la continuité, certains de nos clients et partenaires jouent le jeu et travaillent donc on arrive encore à travailler. D’autres ont tout mis à l’arrêt. Cela nous demande une adaptation résiliente.
Quelle vision avez-vous de l ’avenir, du redémarrage, des solutions pour en sortir par le haut ?
L’avenir ne sera jamais plus le même car il y a fort à parier qu’il ne s’agit que d’un épisode. Nous en avons maintenant une expérience qui nous permettra au prochain d’agir mieux et de façon plus coordonnée et efficace. Le redémarrage j’en ai parlé dans un article que j’ai publié sur linkedin (https://www.linkedin.com/pulse/la-fin-du-confinement-mais-dans-quelles-conditions-leif-chiotis/) et pour le secteur du bâtiment j’aurais espéré que les choses se fassent autrement que dans une précipitation qui évite des cafouillages et permettent aux entreprises d’être préparées. Les solutions pour sortir par le haut viendront des expériences de chacun, pour améliorer ce qui n’a pas été durant cette période. Elle aura aussi permis de voir les capacités et les faiblesses de chacun de s’adapter en vue de mettre à profit cette expérience positivement. Elle nous aura permis aussi de voir à quel point nous sommes forts pour certaines choses et ô combien nous sommes faibles devant un élément aussi perturbateur qu’un virus.