« L’innovation commence par la capacité à développer sa curiosité et à prendre des risques. Elle existe seulement si nous sortons de notre zone de confort, si nous sommes capables d’activer des ressources que nous n’avions pas activées avant. » Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice aux partenariats et aux relations internationales à l’Université du Luxembourg
Le Luxembourg, avec son engagement envers la durabilité et l’innovation, se positionne comme un leader en Europe. Son approche unique combine technologie de pointe et respect de l’environnement, faisant du pays un modèle pour un avenir durable.
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Comme le souligne Antonio Caetano (Boma Luxembourg), « l’innovation, c’est se projeter par rapport aux besoins du monde actuel ». Et ces derniers ne manquent pas quel que soit le secteur d’activité. Le Grand-Duché l’a bien compris et ne lésine pas sur les efforts pour aider comme il se doit les femmes et les hommes qui poussent à la roue – une invention qui a changé la face du monde au IVe millénaire avant J.-C – pour améliorer notre quotidien.
Le Luxembourg est notamment à la pointe de la technologie. Grâce à des investissements conséquents dans la recherche et le développement, le pays a su attirer des entreprises et des start-ups innovantes. La mise en place d’infrastructures modernes et la création de pôles de compétitivité ont permis de dynamiser le secteur avec un retentissement international.
Aides et formations
Si le terme « durabilité » est au cœur de tous les discours, il est grandement temps de le transformer en actions concrètes. N’oublions pas que le fameux Plan National pour l’Énergie et le Climat – qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % par rapport aux niveaux de 2005 – n’est pas une utopie mais une réalité qui arrive à grands pas. 2030, nous y serons vite !
Conscient de cet objectif, le gouvernement soutient activement l’innovation par le biais de subventions et d’incitations fiscales pour les entreprises qui développent des technologies vertes. Ces politiques créent un environnement favorable pour les start-ups et les entreprises établies, leur permettant de développer des solutions durables et de contribuer à une économie circulaire. Des initiatives qui montrent l’ambition du pays à devenir un leader en matière de durabilité.
L’Université du Luxembourg - classée 4e au monde en matière de capacité de rayonnement international - joue également un rôle clé en offrant des programmes de recherche sur des sujets pointus et en collaborant avec des partenaires internationaux pour développer des solutions novatrices. Les efforts concertés de ces institutions créent un écosystème robuste qui encourage les esprits créatifs et favorise l’émergence de nouvelles technologies.
Initiatives et projets concrets
Des innovations positives pour la société, mais également pour la planète. Parmi les initiatives notables, on trouve le projet « Smart Green », qui vise à transformer les zones urbaines du Luxembourg en espaces intelligents et écologiques. Ce projet inclut la mise en place de réseaux électriques intelligents, la promotion de la mobilité durable, et la création d’espaces verts urbains.
La bioéconomie, assez méconnue du grand public, prend cependant de l’ampleur. En effet, de nombreux investissements sont injectés dans des technologies permettant de transformer les déchets en ressources précieuses. Des entreprises locales développent des bioplastiques et d’autres matériaux écologiques, réduisant ainsi la dépendance aux ressources fossiles et limitant l’impact environnemental. Le tout est maintenant de trouver le parfait équilibre entre une réduction maximale des déchets et une optimisation de leur recyclage.
Une liste d’innovations non exhaustive qui prouve que le Luxembourg, malgré sa superficie, peut avoir un impact majeur sur le plan de la durabilité. Le gouvernement, grâce à un engagement en faveur d’une économie verte et circulaire, se veut être un pionnier de l’innovation durable en Europe.
Sébastien Yernaux
« Si on est entrepreneur un jour, on le sera toute notre vie »
Vice-rectrice aux partenariats et aux relations internationales de l’Université du Luxembourg depuis tout juste un an, Marie-Hélène Jobin est arrivée du Québec après 30 ans d’expérience au sein de HEC Montréal.
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Épanouie au Luxembourg comme dans ses fonctions, elle nous a reçus pour partager les différents leviers d’innovation offerts par le contexte académique.
L’innovation est un thème transversal aux différentes entités dont vous êtes responsable. Pourquoi est-il important pour une université de soutenir l’innovation en accompagnant les étudiants désireux d’entreprendre ?
Les étudiants sont à l’âge parfait pour acquérir un état d’esprit entrepreneurial. Mon objectif est d’implanter cet état d’esprit, davantage que de développer des nouvelles start-ups ou idées. Si on est entrepreneur un jour, on le sera toute notre vie, que ce soit au sein de certaines fonctions qu’on occupe dans une entreprise ou institution, ou comme entrepreneur autonome. Or, tu ne deviens pas entrepreneur simplement en t’asseyant dans une classe, mais en regardant d’autres entreprendre, à travers le mimétisme, l’émulation.
L’Université dispose de son propre incubateur et programme d’entrepreneuriat. Comment fonctionnent-ils ?
La marque de commerce de notre incubateur et programme d’entrepreneuriat est plutôt la préincubation : nous développons une pépinière. Nous sommes beaucoup plus intéressés de mesurer le succès par la quantité d’idées que nous accompagnons que par le nombre de start-ups qui vont en émerger. Quand tu as une idée un jour, tu en auras d’autres par la suite. Et il en faudra peut-être deux ou trois avant d’avoir « la » bonne idée. Devenir entrepreneur, c’est aussi un parcours d’accompagnement. Le programme comprend les Co-Founders Nights, le concours My Big Idea et le Ideation Camp, un format de type hackathon pour affiner les idées les plus prometteuses sorties de My Big Idea et est complété par l’accueil continu au sein de l’incubateur.
Nous offrons aussi un accompagnement en matière de maturation et d’accélération. Nous avons notamment le Venture Monitoring Service (VMS), qui permet à des mentors d’accompagner différents projets. À ce stade, ce qui va souvent manquer à nos jeunes pousses, c’est l’équipe derrière la bonne idée. Le fondateur pourrait être un bon CTO, mais pas forcément un bon CEO, ou marketeur. Il faut savoir constituer une équipe. Par exemple, les start-ups les plus mûres vont partir aux États-Unis, pour visiter la Californie, la Caroline du Nord, New-York ou MIT à Boston, pour aller à la rencontre d’investisseurs et de partenaires d’affaires.
Nous ciblons également les étudiants de PhD ou les jeunes scientifiques post-doc. Nous pouvons leur offrir des cours d’Introduction to Entrepreneurship. Ils sont également éligibles à notre école d’été qui porte sur ces sujets. Le programme est un peu différent car il faut assurer un accompagnement professionnel particulier pour gérer la propriété intellectuelle, la licencier et éventuellement créer une spin-off de l’université. Dans ces cas, le savoir-faire du PaKTTO (Partnership, Knowledge & Technology Transfer Office) et des équipes de soutien au transfert technologique des entités est important.
« L’application d’apprentissage des mathématiques MaGrid est issue d’un savoir-faire et d’une connaissance acquis au cours d’un parcours de recherche à l’université. C’est super pour l’Uni d’avoir cette preuve par quatre que nous avons réussi à faire un transfert sur la société. C’est super aussi pour cette spin-off, avoir développé ce savoir-faire au sein d’une université constitue une garantie de succès. Ces modèles gagnant-gagnant, il faut les chérir, les mettre en vitrine et les émuler. »
Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice aux partenariats et relations internationales à l’Université du Luxembourg
Dr. Tahereh Pazouki. Ph.D., fondatrice de MaGrid, est passée par notre incubateur et programme d’entrepreneuriat, mais ce n’est toutefois pas un passage obligé. Il nous arrive d’ailleurs d’envoyer certaines idées d’entreprises vers des incubateurs spécialisés, par exemple dans les fintech. Et à l’inverse, notre équipe accueille parfois des entreprises naissantes de l’extérieur et qui veulent créer des liens avec l’université.
Avez-vous des objectifs ou des ambitions pour l’incubateur et le programme d’entrepreneuriat ?
De façon pragmatique, au cours de mon mandat, j’aimerais augmenter, voire généraliser l’exposition de nos étudiants – mais aussi de nos chercheurs et du personnel administratif – à l’entrepreneuriat, pour que l’esprit entrepreneurial devienne pratiquement une valeur, pour que notre communauté développe le goût d’entreprendre et d’enrichir par la suite notre écosystème du Luxembourg.
Témoignage de Simon Loutid, fondateur de Simon le financier, start-up incubée à l’Université du Luxembourg :
« L’incubateur et le programme d’entrepreneuriat agissent comme un véritable couteau suisse pour Simon le financier, nous offrant un soutien essentiel et multifonctionnel. En nous connectant avec des mentors et des experts, nous pouvons surmonter les défis et saisir les opportunités de croissance. Grâce à des ateliers et des formations ciblées, nous développons des compétences clés en stratégie, marketing et gestion financière. L’environnement collaboratif encourage également le partage des connaissances et les partenariats, renforçant ainsi notre capacité à réussir et à innover. »
➡️ Découvrez huit start-ups du Incubator and Entrepreneurship Programme dans l’article suivant
Vous mentionniez le « PaKTTO », Partnership, Knowledge & Technology Transfer Office. Quels sont plus précisément les champs d’actions de ce bureau ?
Une équipe est dédiée à la gestion de la propriété intellectuelle et à la promotion du transfert technologique. Nous pouvons d’ailleurs encore citer quelques exemples de spin-off qui ont été accompagnées par PaKTTO : WavyMeet issue du SnT sur le sujet de la cybersécurité, OrganoTherapeutics, qui a créé un cerveau artificiel pour simuler les effets des médicaments, Vagalume, spécialisée dans l’enseignement des langues et tout récemment Nium, qui simule le microbiome humain pour observer comment certains aliments ou médicaments sont digérés.
Le PaKTTO veille aussi aux partenariats avec les entreprises. Les industriels nous donnent en effet beaucoup d’occasions d’innover. Ils font appel à nous pour que nous fassions de la recherche dans un domaine spécifique, sous forme de partenariats ou de chaires. Il y a par exemple les chaires ArcelorMittal sur l’acier, Paul Wurth sur l’hydrogène, Ceratizit sur les métaux durs. C’est précieux pour nous, car cela nous permet de développer de la connaissance et créer de l’impact sur l’économie et la société.
Le Bureau des relations internationales est également sous votre tutelle. Le programme Erasmus+ est l’une de ses missions. Comment en bénéficient les étudiants ?
À Montréal, j’ai toujours envié le programme Erasmus+ européen et les possibilités d’émancipation qu’il peut offrir aux jeunes. Au Québec, il y a certaines bourses ciblées qui soutiennent des projets d’excellence, mais chaque institution doit créer son propre programme d’échange. HEC Montréal attirait d’ailleurs les étudiants pour son excellent programme.
La mobilité des étudiants est très bien soutenue ici par l’Europe. Et en plus, à l’Université du Luxembourg, elle est obligatoire durant le 1er cycle. Concrètement, l’étudiant de 2e ou 3e année part pour 6 mois, dans une université d’Europe ou au-delà. On inscrit dans l’ADN des étudiants l’importance de l’ouverture sur le monde. Le Luxembourg est d’ailleurs par définition une nation très internationale – par son profil démographique, par sa position géographique. Transférer cela chez nos étudiants est fantastique et vaut à l’Université du Luxembourg d’être classée 4e au monde en matière de capacité de rayonnement international.
« La mobilité fait croître. On laisse partir des enfants qui reviennent adultes. »
Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice aux partenariats et relations internationales à l’Université du Luxembourg
Nous utilisons le programme Erasmus+, mais aussi toutes les bourses dont nous disposons, par le Ministère ou d’autres organismes. Par exemple, l’ambassade américaine fournit un soutien pour envoyer des étudiants au Canada ou aux États-Unis. Plusieurs étudiants ont aussi l’occasion d’aller au Japon ou en Australie.
Cela représente une responsabilité importante, car dès lors qu’on décide d’envoyer tout le monde, cela concerne aussi des personnes qui ont moins le goût de voyager, moins d’aptitudes pour le faire ou qui ne sont pas encore sûres d’être à la bonne place.
« L’innovation commence par la capacité à développer sa curiosité et à prendre des risques. Elle existe seulement si nous sortons de notre zone de confort, si nous sommes capables d’activer des ressources que nous n’avions pas activées avant. »
Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice aux partenariats et relations internationales à l’Université du Luxembourg
L’ouverture sur l’autre et sur le monde, la curiosité et l’acceptation du risque sont tous des éléments qui vont favoriser l’innovation. Il y a bien sûr des actions qui sont très dirigées vers l’innovation, mais l’université doit aussi avoir une approche systémique, et l’international est une des dimensions systémiques pour créer cette innovation.
Comment souhaitez-vous faire évoluer ces programmes d’échange ?
Ce sont environ 700 étudiants qui partent chaque année de l’Université du Luxembourg. Eramus+ permet également d’envoyer des stagiaires, du personnel d’enseignement, des doctorants. La palette est extrêmement riche et un de mes objectifs est d’exploiter davantage toutes ces possibilités.
Mon deuxième objectif est de travailler au niveau de la mobilité à haute valeur ajoutée pour les étudiants de deuxième cycle (Master), en offrant plus de doubles diplômes, en allant vers des Erasmus Mondius, en intégrant – au moins avec un projet pilote – les Joint European Degrees, ces nouveaux diplômes européens dont on parle beaucoup mais qui n’existent pas encore. Il faut trouver les partenaires. Cela doit se faire petit à petit.
Comment l’Université de la Grande Région et UNIVERSEH complètent-ils le programme Erasmus+ ?
L’Université de la Grande Région est un réseau de proximité très important, principalement pour les doubles diplômes, les mobilités à haute valeur ajoutée, les collaborations de recherche pour le 2e ou 3e cycle.
Au-delà de cela, il existe des certificats qui se donnent dans la Grande Région, comme l’EurIdentity Certificate. Ces outils montrent que nous sommes capables de travailler de façon transfrontalière pour développer des consortiums et des groupes qui sont plus fort ensemble, plutôt que d’être en compétition. L’UniGR Center for Circular Economy of Materials & Metals est un autre exemple de coopération dans la Grande Région. Cette initiative porte sur l’économie circulaire et est propulsée par l’Université de Liège.
Nous travaillons encore avec six autres universités européennes sur la thématique de l’espace. Dans ce contexte, outre les aspects plus technologiques, les questions liées à la gestion des déchets, à l’éthique et au respect de l’environnement spatial devront certainement être étudiées. L’environnement et le droit de l’espace font déjà partie de notre Master in Space Technologies and Business. Des projets de recherche sont également en cours sur ces thématiques.
Souhaiteriez-vous mettre en place d’autres projets de relations internationales ?
Nous souhaitons mettre en place davantage de projets de collaboration avec des pays en voie de développement. Cela se fait déjà sur des sujets très précis tels que la cybersécurité. Cette collaboration doit cependant se faire dans le respect mutuel.
Nous allons par exemple travailler avec le Cap-Vert. Des étudiants vont venir chez nous, non pas dans une perspective de fuite des cerveaux, mais au contraire, pour qu’à leur retour au Cap-Vert, ils puissent être vraiment partie prenante de leur milieu. Dans d’autres cas, nous pourrions aussi bénéficier de connaissances pointues dans certains domaines. Prenons le Costa Rica, nous pourrions imaginer une transmission de savoir en matière de biodiversité.
« Il y a une expérience terrain d’exception dans les pays en voie de développement, dont on peut beaucoup apprendre. »
Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice aux partenariats et relations internationales à l’Université du Luxembourg
Un an après votre prise de fonction au Luxembourg, que pensez-vous de son université et de ses différentes façons de soutenir les esprits innovants ?
C’est la plus belle année de ma vie. Je suis très heureuse d’être ici !
L’Uni est une jeune université avec encore un esprit de pionnier. Il y a plein de choses à améliorer, mais justement le concept même d’innovation est appréhendé par tous sans anxiété. On sait qu’il va falloir se retrousser les manches, mais les challenges sont envisagés avec ouverture. C’est vraiment génial de ne pas avoir à ramer contre le courant.
Le chemin déjà parcouru par l’Université du Luxembourg en une vingtaine d’années est phénoménal. Elle se trouve parmi les 20 meilleures jeunes universités au monde et est la 250e meilleure université. Les rankings ne font pas tout, mais ce sont tout de même des indicateurs qu’il faut regarder, et surtout quand ils sont à notre avantage ! Dans certaines disciplines, comme le droit, la physique, le software engineering, nous faisons partie du « club select » des 100. Il faut aussi se concentrer sur ces forces.
Nous sommes une petite université de 7.500 étudiants avec une force de frappe importante en raison des 1.000 doctorants que nous avons ici. Grâce à cela, nous développons vraiment de l’excellence en recherche et en enseignement.
8 start-ups from the Incubator and Entrepreneurship Programme
You’ve just read the interview of vice-rector of the University of Luxembourg Marie-Hélène Jobin ? Good ! Now get a glimpse at a selection of start-ups incubated in Belval. They all share the invaluable input they are getting from the Incubator and Entrepreneurship Programme.
ETICC is a non-profit Civil Society Organisation (CSO) founded in June 2019 by a group of European citizens from Luxembourg, acting as a European citizen think & action tank. ETICC brings together citizens and organizations that promote the Open Government principles (OGP) : transparency, citizen participation, and collaborative governance.
“The University of Luxembourg Incubator and Entrepreneurship Programme provides ETICC.ORG with unparalleled access to cutting-edge academic resources, a robust network of seasoned mentors and industry partners as well as bespoke trainings and funding opportunities. Additionally, it offers state-of-art workspaces, comprehensive logistical support, and enhanced visibility and credibility, all of which significantly foster our growth and success.”
GoldenMe is an ASBL (association sans but lucratif = non-profit making) with the aim of preventing social isolation through digital training. GoldenMe´s target group are people between the ages of 55 and 69 who are already retired or are about to do so.
“The University of Luxembourg Incubator and Entrepreneurship Programme gave me the non-formal education besides what is provided by the University that we needed to be able to build up our organization.”
Founded by Prof. Tomer Libal in 2021, Enidia AI was born out of a vision to bridge the gap between advanced technological innovation and practical legal applications. With a commitment to ethical AI, their goal is to empower legal professionals with tools that are not only technologically advanced but also align with the highest standards of reliability and responsibility.
“We required a shift from an academic to an entrepreneurial mindset, a change made possible through the invaluable mentors, advice, masterclasses, and unwavering support from the University of Luxembourg Incubator and Entrepreneurship Programme.”
NIUM is a spin-off of the Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (University of Luxembourg).
They develop personalized nutrition solutions to enable a better understanding of metabolism and health. NIUM has a team that combines a vast track record in research and previous experience in startup and business development.
“The Incubator and Entrepreneurship Programme were essential for NIUM’s development. More than just the space, it provided us with mentorship through the VMS, various workshops and the Summer School but also with growth opportunities through the international accelerator.“
The team of experts from The Tennis Agency assists tennis players in every step of their professional tennis journey. They take care of all their management inquiries in the background, so that they can focus on nothing else but becoming a shining tennis star.
“My time with the University of Luxembourg Incubator and Entrepreneurship Programme has been educational and transformative. The exceptional resources and mentorship were most helpful in shaping and growing my business.”
Simon Loutid a quitté le secteur de la finance pour cuisiner des financiers. Ses produits sont élaborés dans des ateliers d’inclusion professionnelle et sociale au Luxembourg, par des personnes en situation de handicap.
« L’incubateur et le programme d’entrepreneuriat agissent comme un véritable couteau suisse pour Simon le financier, nous offrant un soutien essentiel et multifonctionnel. En nous connectant avec des mentors et des experts, nous pouvons surmonter les défis et saisir les opportunités de croissance. Grâce à des ateliers et des formations ciblées, nous développons des compétences clés en stratégie, marketing et gestion financière. L’environnement collaboratif encourage également le partage des connaissances et les partenariats, renforçant ainsi notre capacité à réussir et à innover. »
MoveMe is a web application that simplifies the relocation journey. It includes all the necessary process management tools to help you have a more organized and stress-free experience with your immigration process.
“I think that the University has helped us tremendously,for us, it was the first catalyst that allowed us to deeply engage in the startup ecosystem here in Luxembourg.”
WeConnect offers intergenerational coliving in Luxembourg. They help students find affordable accommodation by sharing a home with a host who has a room to rent. WeConnect aims to solve two major problems : affordable housing for young people in a tight property market and the fight against loneliness, a widespread problem among young and old in our hyper-connected society.
“The University of Luxembourg Incubator and Entrepreneurship Programme enabled us to get mentoring from experienced people who answered our questions and gave us support.”
Ivo Silva, WeConnect
About the Incubator and Entrepreneurship Programme
Entrepreneurship Programme gives the community of the University of Luxembourg a possibility to participate in initiatives that allow them to acquire business skills like the Ideation Camp. It works closely with the University of Luxembourg Incubator, a place dedicated to providing support in bringing the University’s business ideas to the market. Business leaders are invited as mentors and speakers to support young entrepreneurs in being successful in their projects.
La Chambre des Métiers Luxembourg est derrière ses artisans pour mettre en lumière leur travail au quotidien. Pour ce faire, les formations et le Prix de l’Innovation sont des outils intéressants pour les sensibiliser à l’économie durable.
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Le Prix de l’Innovation dans l’Artisanat (PIA) a été créé en 2006. L’idée initiale était de promouvoir l’innovation et ce, dans 5 catégories :
« Nous cherchons une approche innovante », explique Frédéric Weimerskirch, conseiller Innovation - Service eHandwierk. « Nous décernons également un Grand Prix qui valorise la société qui a gagné non seulement une catégorie mais qui, en termes d’innovation, est la meilleure dans son approche globale. Cela peut être l’utilisation d’un nouveau procédé comme l’intégration de toute l’équipe dans le processus. »
Le Grand Prix 2024 a été délivré à l’entreprise Cocottes pour la digitalisation de ses processus opérationnels avec un système ERP (Enterprise Resource Planning) afin d’augmenter son efficacité et de se distinguer par son approche innovante en matière de restauration rapide saine.
Les finalistes sont d’abord présélectionnés par un jury parmi toutes les candidatures soumises. Suite à cette première sélection, les membres du jury rendent visite aux entreprises artisanales afin de se faire présenter leurs projets et de les évaluer. Après ces visites, les gagnants des différentes catégories ainsi que le grand gagnant sont déterminés. « Nous recevons entre 50 et 70 dossiers pour chaque édition », poursuit Frédéric Weimerskirch. « Si on compare 2024 à 2022, on observe une nouvelle tendance qui se dirige vers la durabilité et les approches durables liées à l’innovation. C’est évidemment une bonne chose pour la planète. Avec les futures réglementations européennes de 2025, l’Artisanat commence à se préparer également. »
Green Business Events Label
Outre mettre en lumière l’ensemble de l’Artisanat au Luxembourg, la Chambre des Métiers est également fière d’avoir obtenu le Green Business Events Label qui récompense la soirée du PIA.
« C’est évidemment une belle reconnaissance », souligne Elisa Mendes, conseillère Technologies & Environnement.
« Au niveau de la Chambre des Métiers, il existe déjà de nombreuses initiatives lors des événements comme le café Fairtrade et les tisanes qui proviennent du Luxembourg. Nous n’utilisons pas de gobelets jetables afin de limiter nos déchets. Le PIA était l’occasion d’exporter ces gestes importants sur un événement. Ce label représentait aussi un nouveau challenge dans nos organisations. Une opportunité de nous améliorer davantage car les exigences sont assez nombreuses et concernent beaucoup de secteurs : communication, stands d’exposition, mobilité, ou encore la restauration. »
Fin 2023, une importante enquête a été réalisée auprès de 916 entreprises représentant au total 40 % des salariés dans l’Artisanat. Elle poursuivait trois objectifs :
déterminer les actions de développement durable mises en place par les entreprises ;
identifier des obstacles (potentiels) empêchant la mise en place de telles actions ;
évaluer les besoins futurs des entreprises dans ce domaine.
Elle a notamment démontré que 83 % des entreprises artisanales sont déjà familiarisées avec le développement durable. Un autre constat positif de cette enquête est que 55 % des entreprises ont mis en place une ou plusieurs initiatives liées au développement durable. 95 % des grandes entreprises prennent des initiatives et même déjà 46 % des micro-entreprises.
Montrer l’exemple
Paradoxalement, 73 % ne font pas de communication active concernant leurs différentes actions. Les artisans instaurent des pratiques durables, qu’ils considèrent comme relevant du bon sens, mais ne les mettent pas en avant à travers leur communication.
« Grâce au label, nous avons pris conscience de notre manque de communication. Nous avons donc entrepris une réflexion pour améliorer cet aspect et valoriser les initiatives de la Chambre. La gestion du bureau est déjà bien engagée dans ce sens. Par exemple, nous collectons les mégots de cigarettes pour fabriquer du mobilier urbain grâce au projet ’Zéro mégot’ initié par Shime. Le département des ressources humaines a adhéré à la charte de la diversité avec IMS, dont nous sommes membres. Nous gérons également le tri des déchets en collaboration avec la SuperDrecksKëscht et nous sommes en cours de réalisation de notre bilan carbone. Il est essentiel pour nous de montrer l’exemple et, en parallèle, d’améliorer nos compétences qui seront bénéfiques dans l’accompagnement des artisans. »
« De l’enquête sont ressortis pas mal de sujets d’intérêt pour les artisans au niveau du développement durable. Nous nous en sommes inspirés pour réaliser ce nouveau catalogue de formations continues qui sera lancé cet été. Nous avons également demandé au Gouvernement de lancer une campagne de sensibilisation pour mettre en avant les entreprises responsables et augmenter l’intérêt des consommateurs. Il est important de continuer à en parler même si, à mon sens, il y a déjà une belle avancée par rapport à il y a 5 ans. »
Propos recueillis par Sébastien Yernaux
Photos : infogreen.lu
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Les thermographies, inspections et photogrammétries facilitées par le drone
Souvent sollicités pour immortaliser les événements par d’impressionnantes vues panoramiques, les drones sont également des outils de travail pour d’autres secteurs. Décryptage de l’usage en cours et à venir par SECO Luxembourg, avec Augustin Dubois, Project Engineer.
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À quelles fins les drones sont-ils actuellement utilisés dans le secteur de la construction ?
Les drones commencent à avoir une place intégrante au Luxembourg, pour réaliser des thermographies, inspections visuelles ou encore des photogrammétries. La thermographie permet de contrôler des panneaux photovoltaïques ou des façades. On peut aussi inspecter par drone des éoliennes, des ouvrages d’art comme des ponts ou d’autres infrastructures. La photogrammétrie est une technique qui mesure à partir de plusieurs photos ; cela génère un nuage de points utilisé par les géomètres par exemple.
Pour les différentes thématiques que je viens d’aborder, le drone peut être équipé d’une ou de plusieurs caméra(s). Chez SECO Luxembourg, nous disposons notamment d’un drone avec plusieurs types de caméras, dont une thermique, qui permet de voir les différentes nuances de chaleur sur une paroi ou sur un élément. Pour les inspections, ce sont généralement des caméras plus traditionnelles, en haute résolution. Il est alors possible d’effectuer deux contrôles en un seul vol (thermographie et inspection).
En voit-on souvent sur les chantiers luxembourgeois ?
On voit encore assez rarement des drones sur chantier. Je pense que c’est dû au manque de formation et à la législation qui est parfois lourde. Par contre, c’est un marché qui est en pleine expansion et la loi est en constante évolution. Cela présage un bel avenir pour les prises de vue aérienne.
Quels sont les avantages pour les clients et pour les utilisateurs ?
L’usage du drone dans une mission impliquant une caméra thermique aérienne permet une rapidité accrue de l’exécution du travail sur site. En effet, la vitesse est décuplée par rapport aux caméras terrestres plus traditionnelles. Nous obtenons également des relevés beaucoup plus réguliers et plus précis. Les nacelles ne sont plus systématiquement nécessaires pour atteindre des endroits clés, puisque le drone facilite la visualisation des endroits difficiles d’accès.
Prenons l’exemple d’une ferme solaire, donc un champ de panneaux photovoltaïques ; à l’aide d’un drone, on est capable de couvrir l’ensemble du champ assez rapidement et de relever de nombreuses informations. La préparation en amont est primordiale pour que le vol se déroule au mieux. Il est nécessaire de cartographier la zone à survoler pour définir la fréquence des prises photos. Au niveau de la post-production, l’analyse des images est quant à elle identique aux prises manuelles.
Quel rôle joue SECO dans l’utilisation des drones dans le secteur de la construction ?
SECO Luxembourg a pour objectif d’intégrer le drone dans les missions volontaires actuellement prestées, telles que les missions de surveillance et de contrôle sur les pylônes ou panneaux photovoltaïques. Dans ce cadre, le contrôle de la corrosion par exemple est possible. Comme indiqué précédemment, une personne physique reste néanmoins toujours requise pour les aspects réglementaires. Nous aimerions également l’implanter dans les missions de thermographie de panneaux photovoltaïques, façades et dans les missions d’inspection d’infrastructures.
SECO dispose des compétences requises en interne et nous pouvons donc réaliser tout type de prestations liées à notre secteur. Les missions peuvent évoluer en fonction de la demande du client.
Nous sommes encore au début de l’utilisation des drones, mais dans un avenir proche, le recours au drone sera presque systématiquement proposé à nos clients. C’est ce qui permettra de faire évoluer les pratiques.
Quelles sont les réglementations actuelles qui cadrent leur usage ? Sont-elles restrictives ?
L’utilisation d’un drone est cadrée par une réglementation européenne ainsi qu’une réglementation locale reprise sur le Géoportail. L’opérateur doit être formé en fonction de son matériel et de son usage. Chez SECO Luxembourg, nous sommes quatre à être qualifiés pour faire voler des drones de toutes les catégories, suivant des scénarios standards européens.
Nous avons passé une formation pro-spécifique qui nous laisse assez libres dans nos missions. Au niveau local, il y a évidemment des restrictions pour certaines zones, comme le Findel, en raison de l’espace aérien de basse altitude qui est occupé par les avions. La photogrammétrie des pistes d’atterrissage serait toutefois possible en anticipant les autorisations.
Vous mentionnez la formation. Comment devient-on pilote de drone ?
Il y a plusieurs façons de se former au pilotage. Dans notre cas, nous avons opté pour un centre de formation situé en Belgique qui offre un processus complet, incluant aussi la thermographie aérienne et l’inspection aérienne. Le passage en mode aérien rend ces métiers réellement différents. Ce centre de formation délivre un permis valable dans toute l’Europe.
Le permis drone est divisé en trois catégories : open (A1/13 et A2) et pro-spécifique (STS01). Les deux premières sont plutôt destinées aux loisirs et la spécifique aux professionnels. Dans les trois cas, on peut comparer le processus à celui du permis voiture : on suit d’abord des cours théoriques qui débouchent sur un examen, et on enchaine de manière similaire avec la pratique.
Propos recueillis par Marie-Astrid Heyde
Photos : SECO Luxembourg
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Économie circulaire : s’inspirer des pratiques concrètes
La circularité ouvre la porte à une infinité d’innovations dans tous les secteurs, qui devraient idéalement devenir de nouveaux standards fondés sur la durabilité. Un partenariat franco-luxembourgeois a permis de développer un outil pour référencer les solutions circulaires et en faire une source inépuisable d’inspiration.
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Il y a quelques années, la circularité était une notion très abstraite que peu de gens pouvaient définir. Depuis, le concept a évolué et, bien qu’il fasse encore l’objet de nombreuses interprétations, ses objectifs de durabilité, de réemploi et de préservation des ressources sont désormais largement reconnus. Et heureusement, car il est grand temps d’agir.
« Nous offrons un accès payant à une base de données exhaustive qui recueille toutes les applications concrètes de l’économie circulaire, dans tous les secteurs et provenant de plus de 50 pays à travers le monde. »
Jeannot Schroeder, expert en économie circulaire et gérant du bureau de conseil basé à Windhof, souligne : « Dices démontre aux personnes intéressées par l’économie circulaire qu’elles ne sont pas seules dans leur démarche ; des solutions concrètes existent et sont publiées. Chaque initiative sur notre plateforme est rigoureusement évaluée par nos experts pour garantir son authenticité, évitant ainsi le greenwashing. »
Après des années de conseil et d’accompagnement auprès d’entreprises et d’organisations, l’équipe de +ImpaKT a ressenti le besoin de regrouper ces exemples d’applications en un seul endroit. En collaboration avec Circulab, une société française spécialisée dans l’accompagnement des entreprises vers la circularité, cette initiative a été concrétisée par un design efficace favorisant une utilisation fluide.
DICES offre des options de filtrage par industrie, objectif ou stratégie, telles que la réduction de l’utilisation de matières premières, la fermeture de la boucle d’eau ou l’implémentation d’un nouveau flux de revenus circulaire. La plateforme est actuellement disponible en anglais, et prochainement en français.
« Un classement a été établi pour simplifier les recherches et répondre aux questions courantes des entreprises et organisations. »
Une base de données d’un intérêt croissant pour étudiants et chercheurs
Avec déjà plus de 550 références répertoriées et validées, DICES est une source fiable et riche en informations, particulièrement précieuse pour les universités. Le gérant affirme : « Les universités ont facilement accès à des publications scientifiques, mais beaucoup moins à des études de cas concrets d’entreprises. DICES devient ainsi un excellent outil de référence ».
Dans le cadre de projets de recherche, DICES offre une base de données adaptée et performante. Les étudiants y trouvent des données vérifiées qui soutiennent leur raisonnement scientifique.
« Rejoignez dès aujourd’hui plusieurs universités françaises qui ont déjà intégré la communauté DICES. Essayez-la gratuitement dès maintenant sur dices.app et découvrez comment nos données peuvent enrichir vos projets de recherche et d’enseignement. »
Un parking, un pavillon et une fiche de données… circulaires
Fondée en 2015, +ImpaKT est une entreprise de cinq collaborateurs, basée dans les bureaux d’ingénieurs-conseils PROgroup. Très active au Luxembourg, la société a notamment évalué la circularité et la démontrabilité d‘un parking démontable et remontable, avec PROgroup, qui a accompagné la conception et la construction du parking LoopPark à Bissen. « En concevant des infrastructures démontables et remontables, on diminue d’emblée le bilan carbone ; les composants pouvant être récupérés, ils ne devront pas être produits une nouvelle fois dans le futur », précise Jeannot Schroeder. Le rôle de +ImpaKT était d’établir l’inventaire des matériaux et les calculs de démontabilité.
Toujours dans le secteur de la construction, +ImpaKT assure par ailleurs l’approche circulaire du pavillon du Luxembourg à l’occasion de l’exposition universelle d’Osaka, qui aura lieu en 2025. « Dès la première réunion, une des préoccupations était le démontage du pavillon. Nous avons fait équipe avec le bureau d’architecture Steinmetzdemeyer et avec les ingénieurs en structure Ney & Partners, tous très impliqués. L’architecture suit ici une démarche de développement durable, intégrant la notion de démontage dès la conception. Cela revient à l’esprit initial des expositions universelles, mettant en avant les compétences techniques et innovantes d’un pays. »
Un autre exemple notable est le Product Circularity Data Sheet (PCDS). L’idée d’un système décentralisé de collecte de données circulaires d’un produit est née en 2018 à Windhof. Actuellement développé commercialement par Terra Matters, il fait également l’objet d’une norme ISO en cours de validation, pour faire du PCDS un standard international. (Voir également article suivant dans ce dossier)
Chez Terra Matters, les données sont au cœur de l’innovation, favorisant une économie circulaire plus efficace et durable grâce à des outils avancés et un standard international.
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Dans le paysage moderne du développement durable, les données jouent un rôle crucial en tant que catalyseurs de l’innovation. L’exploitation intelligente des données permet aux entreprises de toutes tailles d’optimiser leurs processus, de répondre aux exigences réglementaires et de développer des modèles plus durables.
L’innovation durable repose sur la capacité à collecter, analyser et utiliser les données de manière efficace. Les données offrent une vision claire des impacts environnementaux, permettant ainsi aux entreprises de mesurer leur performance et de mettre en place des stratégies d’amélioration continue. Les outils de calcul d’impact, les indicateurs de durabilité et les systèmes de gestion basés sur les données sont des exemples concrets de cette transformation.
La standardisation des données est un aspect clé de cette approche. En créant des normes universelles pour les propriétés des produits, il devient plus facile pour les entreprises de communiquer, de collaborer et de se conformer aux différentes règlementations. Cette harmonisation des données facilite également l’adoption de pratiques de circularité, rendant les chaînes de valeur plus transparentes et plus efficaces.
Terra Matters s’inscrit dans cette dynamique en proposant une plateforme qui intègre ces principes fondamentaux. L’objectif étant de collecter de manière standardisée et de rendre disponible à l’échange les données de circularité d’un produit via l’utilisation du PCDS (Product Circularity Data Sheet). Grâce à l’interopérabilité de sa solution, Terra Matters aide les entreprises à adopter des pratiques plus responsables et à innover en permanence pour propulser l’économie circulaire vers de nouveaux horizons.
Le PCDS s’inscrit dans toute la chaîne de valeur, depuis la matière première jusqu’au produit intermédiaire et au produit fini. Il apporte toutes les informations nécessaires pour que tout ou une partie d’un produit puisse être réinjecté dans un cycle au lieu de finir dans une poubelle.
La sécurité des données étant bien sûr primordiale, Terra Matters s’appuie sur une technologie de signature digitale ultra innovante pour garantir que les informations sensibles restent confidentielles et authentiques. Cela renforce la confiance entre les partenaires aux différents niveaux de la chaîne de valeur et soutient une innovation durable basée sur des échanges de données sécurisés.
Les données sont au cœur du développement durable et de l’innovation. En exploitant leur potentiel, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur performance environnementale mais aussi contribuer à une économie plus performante et résiliente. Terra Matters s’engage à faciliter cette transition en offrant des solutions basées sur des données fiables, sécurisées et standardisées.
Texte et visuel de Terra Matters
Éco-conception et accessibilité : des enjeux incontournables pour l’avenir
En 2025, les sites web publics devront être accessibles à tous les utilisateurs, y compris ceux ayant des déficiences visuelles ou motrices. Pour y parvenir, l’accessibilité joue un rôle crucial, en conception comme en développement. L’éco-conception permet quant à elle de réduire l’impact environnemental des solutions numériques que nous créons.
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Une entreprise innovante et responsable
InTech, entreprise luxembourgeoise de services numériques, est spécialisée dans le développement d’applications métiers et de projets innovants avec un fort engagement envers la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Au travers de son pôle innovation, InTech a créé des partenariats avec des incubateurs et accompagné des entrepreneurs dans le domaine de l’économie sociale et solidaire pour développer des solutions numériques à impact basées sur des innovations technologiques.
« Les innovations technologiques sont le moteur de notre métier. Nous avons à cœur de proposer des solutions à impact positif sur l’environnement et la société. », introduit Julie Beylet, Lead UX chez InTech. « Depuis 10 ans, la RSE fait partie de l’ADN d’InTech. Les piliers les plus importants sont le social et le solidaire. Nous aidons les ONG et les associations en proposant du mécénat de compétences de nos collaborateurs dans une relation durable et bénéfique pour tous. »
Par exemple, InTech accompagne Bibliothèque Sans Frontières, une ONG qui facilite l’accès à la culture, à l’éducation et à l’information des populations vulnérables. Elle a également participé au développement d’ELIX , le dictionnaire numérique de la langue des signes avec l’association Signes de Sens ou encore au logiciel Dialogo avec Lexidia (devenu iologo) qui permet d’appréhender les difficultés de lecture et d’écriture des personnes dyslexiques et en situation d’illettrisme.
Aujourd’hui, InTech intègre dans sa stratégie les dimensions économiques, sociales et environnementales pour aller vers des solutions plus responsables et durables.
L’accessibilité : pas naturelle pour tout le monde
Avec l’arrivée de nouvelles lois en 2025, rendant obligatoire l’accessibilité des sites publics, InTech a décidé de former ses développeurs et UX designers à ces principes. « Nous souhaitons sensibiliser nos clients à ces changements imminents et leur expliquer les futures obligations », précise l’experte.
Au travers de son processus d’innovation et du parcours UX, InTech propose aux clients des séances d’évangélisation afin de démystifier les nouvelles technologies et tendances en tenant compte des principes de durabilité. Ces séances permettent notamment de présenter les principes de l’accessibilité et de l’éco-conception. Un certain nombre d’idées est défini au cours d’ateliers d’idéation. Une idée à prototyper est ensuite sélectionnée pour concevoir un proof of concept tout en évaluant sa capacité à contribuer positivement à la société et à l’environnement.
En matière d’accessibilité, les adaptations nécessaires incluent des modifications visuelles comme le choix des contrastes et des polices, ainsi que des ajustements techniques pour que les sites soient compatibles avec les lecteurs d’écran et accessibles via le clavier par exemple. De même qu’une image doit avoir une description complète afin que l’utilisateur puisse comprendre le sujet. « Il y a énormément de facteurs à prendre en compte, que ce soit en design ou en développement », ajoute-t-elle.
L’éco-conception : un enjeu sociétal et environnemental
Tout comme l’accessibilité, l’éco-conception devient un enjeu important. Le Luxembourg, dans sa stratégie 2030, a pris de forts engagements en matière environnementale. Dans son cap 2030, la Chambre de Commerce du Luxembourg demande aux entreprises du pays d’innover et d’investir de manière responsable pour développer des opportunités de croissance.
InTech, en plus de sa stratégie RSE, vise à réduire l’empreinte carbone des interfaces numériques et à sensibiliser ses clients à ces enjeux. « Nous commençons à développer des solutions éco-conçues et nous avons à cœur de promouvoir des habitudes responsables », explique Julie Beylet.
Une démarche d’éco-conception consiste, en premier lieu, à définir l’unité fonctionnelle d’un produit ou d’un service, c’est-à-dire à bien cadrer le besoin réel afin de ne pas développer des choses inutiles. Cette première étape est l’essence même de la démarche UX.
Il convient ensuite de faire un état des lieux de la solution, de simplifier le parcours utilisateurs (démarche UX également), d’établir un budget environnemental, à savoir fixer des objectifs quantitatifs ou restrictifs concernant la consommation de ressources naturelles, d’émissions de gaz à effet de serre ou autres indicateurs environnementaux. Pour une entreprise tech, les impacts environnementaux souvent impliqués sont : l’approche Mobile First, l’optimisation de la taille des images et des vidéos, la réduction de l’utilisation des plugins et des widgets, l’hébergement ou encore l’accélération du temps de chargement.
Des outils dédiés permettent de mesurer et d’améliorer certains leviers afin d’éviter une consommation d’énergie superflue et de limiter l’empreinte carbone des applications web.
La conception éco-responsable et éthique réside dans l’équilibre entre le design, le contenu, la technologie et les affaires.
Sébastien Yernaux
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L’IA au service de la qualité de l’air intérieur et de l’énergie
Le Laboratoire Luxembourgeois de Contrôle Sanitaire (LLuCS) s’associe à une solution française d’analyse et de prédiction de la qualité de l’air intérieur et du confort thermique, qui agit également en faveur d’une réduction de la consommation énergétique.
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C’est un double objectif que vise l’entreprise lilloise Octopus Lab : réduire la consommation d’énergie dans une optique de décarbonation, tout en préservant la santé des occupants en améliorant la qualité de l’air au sein des locaux.
« Octopus Lab est issu d’un projet de recherche qui remonte à 2013. La société a ensuite été créée en 2017 par mon associé Maxence Mendez, qui était auparavant chercheur au sein du CNRS en France », introduit Marion Bosc, directrice des opérations. « Notre expertise initiale repose sur la prévision de la qualité de l’air. Cela va du simple monitoring à la régulation prédictive des systèmes de ventilation, chauffage et climatisation pour créer des bâtiments intelligents ».
À partir des plans, des informations techniques et de données environnementales (air, météo), cette PME française a développé une IA capable de comprendre le comportement du bâtiment et de ses usagers. Marion Bosc explique : « Nous allons prendre en compte l’occupation des lieux, l’inertie du bâtiment et les perturbations extérieures, qui ont un impact sur le confort thermique et la qualité de l’air. On va par exemple ajuster le renouvellement d’air en prévision d’un pic de pollution intérieure et/ou extérieure. » Cette solution logicielle - INDALO® Supervision - permet également au client de suivre les paramètres environnementaux de son bâtiment.
Une approche unique et reconnue
Si d’autres entreprises proposent des solutions d’optimisation énergétique au sein des bâtiments, peu le font avec de l’intelligence artificielle. Là où Octopus Lab se distingue particulièrement, c’est qu’elle est la seule à prédire la qualité de l’air intérieur, en plus d’assurer le confort thermique. « Lors du programme de recherche, un moteur de calcul chimique a été développé – il est à présent protégé - et continue à être amélioré au sein de notre entreprise ». Ces simulations sont reconnues par plusieurs certifications françaises, dont HQE Bâtiment durable.
Grâce aux méthodes développées, des économies sur la consommation énergétique sont observées et justifient un retour sur investissement sur 18 mois, en moyenne. « Par exemple, au sein d’une crèche dans le Nord de la France, nous avons pu réduire l’usage de la ventilation de 66% tout en préservant le confort et la santé des occupants. Cela permet des économies d’énergie intéressantes », illustre la directrice.
Une expertise complémentaire au service du bâtiment luxembourgeois
Convaincu par ce nouvel outil prédictif, le Laboratoire Luxembourgeois de Contrôle Sanitaire (LLuCS) voit de belles opportunités avec l’arrivée d’Octopus Lab sur le territoire grand-ducal. Julien Blaise, business developer : « au Luxembourg, la qualité de l’air intérieur n’est pas encore très réglementée, notamment pour les établissements recevant du public. Sur ce sujet, la France est plus avancée, avec des seuils réglementaires définis à l’échelle nationale. Ce partenariat nous permet donc de sensibiliser sur la question et de montrer que cette solution a un double avantage, sur la santé et sur le portefeuille. Dans le contexte actuel d’instabilité énergétique, les économies permises ne sont pas négligeables. »
LLuCS travaille avec les instances réglementaires luxembourgeoises à la mise en place de tels seuils et de recommandations. « Pour l’instant, nous nous basons sur les seuils français, sur les directives européennes et sur les valeurs de l’OMS », complète le business developer.
Le laboratoire luxembourgeois gère l’étude de terrain afin d’évaluer les besoins et de dimensionner au mieux les outils à mettre en place. De plus, en complément de l’outil IA, des analyses en laboratoire peuvent être réalisées afin de collecter un maximum d’informations sur la qualité de l’air intérieur et vérifier l’impact du fonctionnement de l’outil INDALO® Supervision. Ainsi la combinaison de la technologie d’Octopus Lab et l’expertise du laboratoire LLuCS représente une solution complète de gestion et d’amélioration de la qualité de l’air intérieur.
Une première installation est sur le point d’être réalisée, au sein d’une des trois ailes de la House of Biohealth à Esch-sur-Alzette, où se trouvent les bureaux de LLuCS. « C’est un projet en plusieurs phases qui devrait démarrer au second semestre 2024, avec une première phase d’observation du bâtiment ».
LLuCS est en tout cas très confiant et prêt à accompagner d’autres gestionnaires de bâtiments dans la mise en place de l’outil, qui est flexible et compatible avec l’existant. À l’avenir, Octopus Lab sera idéalement intégrée dès la phase de conception, pour intégrer les aspects sanitaires, écologiques et d’efficacité énergétique dans toute nouvelle construction.
Les composants analysés :
Ils varient selon les demandes des clients. Un premier capteur relève les niveaux de :
Température
Humidité
CO2 : indicateur de renouvellement d’air
Composants organiques volatiles COV : issus des matériaux, du mobilier, du nettoyage, etc.
Particules fines de la pollution extérieure
D’autres composants peuvent être ajoutés sur demande :
Ozone
Oxyde d’azote NOx
Formaldéhyde
Radon
Benzène
Marie-Astrid Heyde
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Repensons le nettoyage pour un avenir plus durable
L’innovation est au cœur du développement chez BOMA Luxembourg. Elle adopte une approche qui met l’accent sur les personnes, la planète et le profit. Cette philosophie se reflète sur tous les aspects de l’entreprise. Notre objectif est de faciliter le travail du personnel de propreté tout en maintenant un engagement fort envers la durabilité.
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« Pour moi, l’innovation, c’est se projeter par rapport aux besoins du monde actuel », souligne Antonio Caetano. « Chez BOMA, nous sommes en constante adaptation, que cela soit au niveau des services proposés, mais également par rapport aux exigences environnementales et au budget de nos clients. »
Une approche innovante pour la protection de la planète
BOMA propose de nombreux produits d’entretien respectueux de l’environnement. « Si au départ, notre secteur était assez polluant, nous avons pris un virage à 180° en 2016, en remplaçant les produits chimiques par des produits probiotiques. »
Ces produits innovants utilisent des bactéries bénéfiques qui continuent à nettoyer après application, tout en préservant la faune et la flore.
Les produits probiotiques de BOMA apportent de nombreux bienfaits. En introduisant des bactéries bénéfiques dans l’environnement de nettoyage, ces produits décomposent les matières organiques de manière naturelle, empêchant la croissance de micro-organismes nuisibles. Contrairement aux produits chimiques traditionnels, qui peuvent être toxiques et dommageables pour les écosystèmes, les produits probiotiques sont biodégradables. Cette transition vers des solutions probiotiques représente un tournant majeur dans l’industrie du nettoyage.
Antonio Caetano aborde aussi l’impact des déchets. « Au lieu de vendre des bidons de 5 litres, nous proposons des sachets équivalents à 1 litre de produit. Cela réduit l’impact carbone et facilite le travail du personnel de propreté. »
« La mission de BOMA est de simplifier le nettoyage tout en rendant les choix durables accessibles à tous. Fin 2023, nous avons lancé une nouvelle notation écologique de A+ à E. Cette avancée significative apporte transparence et visibilité sur l’impact de nos produits et matériaux, facilitant ainsi des décisions plus éclairées et responsables. »
Antonio Caetano
L’importance des personnes grâce à la formation
Chez BOMA, la formation est essentielle pour garantir une utilisation optimale et sécurisée de nos produits et équipements. « Il y a 15 ans, j’ai commencé à former le personnel de propreté pour qu’il puisse nettoyer de manière professionnelle. Il y a une grande différence entre entretenir une maison et une surface de 1.000 m2. Il doit connaître la composition des produits chimiques, leur dosage, les codes couleurs, et faire attention à leur posture pour éviter les blessures. »
Antonio Caetano a un profond respect pour le personnel de propreté. « Il existe beaucoup de préjugés dans notre secteur. Notre objectif est de simplifier leur travail, car ce sont eux qui maintiennent nos espaces professionnels propres et agréables. »
En simplifiant leurs tâches, il vise non seulement à améliorer les conditions de travail du personnel de propreté, mais aussi à prolonger la durée de vie du matériel utilisé. Cette approche garantit une meilleure hygiène et une sécurité accrue dans les espaces professionnels. Antonio et son équipe s’efforcent de briser les stéréotypes associés à ce secteur, en reconnaissant l’importance du travail de nettoyage et en offrant des solutions qui facilitent leur quotidien. Grâce à leurs efforts, le personnel de propreté peut travailler plus efficacement et avec une plus grande satisfaction, contribuant ainsi à des environnements de travail plus agréables, sûrs et bien entretenus pour tous.
Maximiser le profit grâce à des systèmes intelligents
En matière d’innovation, BOMA a développé l’application BOMA in the Pocket. « C’est une aide pour le personnel de propreté. Chaque utilisateur peut scanner le code-barres de nos produits et obtenir toutes les informations nécessaires, des FAQ aux vidéos explicatives sont également disponibles, et bien plus encore. »
Grâce au système de commande en ligne, les responsables peuvent facilement contrôler leur budget par site, obtenir des statistiques détaillées. Cela permet non seulement de réduire les coûts superflus, mais aussi d’optimiser la gestion des produits et des équipements, contribuant ainsi à une utilisation plus efficace des budgets. »
BOMA rend le nettoyage simple, malin et sympa.
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Le chauffagiste devenu gestionnaire des ressources
Le métier de chauffagiste a énormément évolué au cours des dernières décennies, notamment pour répondre aux exigences environnementales et éviter l’épuisement des ressources. En découle une multitude d’innovations dont on aurait tort de se passer, mais auxquelles il est préférable de s’intéresser avec le soutien des bons experts.
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La rénovation énergétique est un sujet fort médiatisé au Luxembourg, notamment en raison des subsides proposés par le gouvernement et certaines communes. Les propriétaires et gérants sont encouragés à installer pompes à chaleur et panneaux photovoltaïques, pour un mix énergétique plus durable.
Ces subsides ont engendré leur lot de revers, notamment l’arrivée d’entreprises qui se sont improvisées expertes en rénovation énergétique mais qui effectuent un travail peu scrupuleux, selon Mario Marques, gérant de Marques Confort. Le spécialiste du chauffage s’inquiète des conséquences à long terme pour ces toitures qui n’ont pas été contrôlées avant qu’y soient posés des panneaux ou pour des installations de pompes à chaleur qui ne répondent pas aux attentes réelles des habitants.
Suivre les évolutions technologiques
L’entreprise, présente depuis 2002 au Luxembourg, totalise une dizaine de milliers de clients. « Beaucoup ont des installations de chauffage anciennes. Nous leur proposons de réaliser une étude énergétique dans laquelle nous prenons divers paramètres en compte, tels que l’âge et le volume de la maison, l’historique de consommation, les éventuelles déperditions énergétiques, etc. Un premier devis est défini sur base de cette visite initiale. »
Pour le photovoltaïque, c’est grâce à un drone, piloté par un professionnel agréé, que les dimensions du toit sont mesurées précisément. Des clichés en haute résolution sont obtenus et transmis au couvreur, qui visitera l’installation en cas de besoin. La technologie est donc employée en appui des experts du bureau d’études.
L’entreprise de Sprinkange rassemble plus de 120 collaborateurs pour répondre de la manière la plus complète possible aux demandes de ses clients. Et elle accorde énormément d’importance à l’évolution de l’offre du marché. Mario Marques : « Les installations se sont techniquement développées pour arriver à de meilleurs rendements, consommer moins d’énergie et répondre aux exigences environnementales. Nous sommes toujours restés à l’avant-garde des innovations des grandes marques européennes telles que Buderus, Viessmann, Weishaupt et Nibe ».
Produire de l’énergie, et la piloter
Après avoir testé différentes marques internationales de panneaux photovoltaïques, le gérant a choisi de ne garder que les meilleures, et les plus locales – Solarcells (Luxembourg) et Soluxtec (Allemagne). Mais ce qui lui tient surtout à cœur, c’est de piloter cette énergie produite pour en optimiser l’auto-consommation.
« Revendre l’énergie produite en journée au réseau pour la racheter plus cher en soirée, cela n’a pas de sens. »
Pour faire le meilleur usage possible de cette énergie, il a choisi de travailler avec les onduleurs Aunilec – marque française qui produit à Thionville et est à l’origine spécialisée dans les systèmes de secours pour les hôpitaux. « Par rapport aux micro-onduleurs, l’onduleur hybride va offrir beaucoup plus de flexibilité dans le pilotage. Notamment un système de blackout qui permet de garder un circuit fermé entre l’onduleur et les batteries pour assurer un apport électrique même lors d’une panne sur le réseau. »
« Aunilec travaille avec des batteries de 5 kw sur 10.000 cycles, là où d’autres grandes marques se limitent à 6.000. » À titre informatif, un cycle signifie un chargement et déchargement complet de la batterie. De telles installations sont prévues pour durer plus de 25 ans.
Grâce à une application, l’utilisateur a une vue sur sa production et sa consommation.
Pour se convaincre de l’utilité des batteries, un outil de simulation est disponible sur le site : « On remarque qu’en ajoutant une ou deux batterie(s), on augmente considérablement l’autoconsommation et l’indépendance vis-à-vis du réseau. À un moment, ce pourcentage plafonne ; il faut calculer l’installation la plus rentable. »
M. Marques recommande, pour une optimisation de son installation, de coupler panneaux photovoltaïques et pompe à chaleur, ainsi la production d’énergie des panneaux servira également au chauffage de la maison et à la production d’eau chaude sanitaire.
Filtrer l’eau de pluie pour la consommer sans restriction
Même si 2024 ne s’annonce pas comme une année de grande sécheresse dans nos régions, la problématique de l’eau n’est pas moins réelle. Cette ressource vitale se raréfie et intéresse les esprits innovants. « Nous avons rencontré, en 2023 à la foire ISH de Francfort, une société allemande qui parvient depuis déjà plusieurs années à traiter les eaux de pluie et de rivière pour les rendre potables, à très grande échelle, entre autres dans les pays d’Afrique. » Elle emploie pour cela des charbons actifs ainsi que des procédés de reminéralisation et d’ajout de nutriments.
« En discutant avec eux du potentiel pour le traitement des eaux de pluies au niveau des maisons individuelles ou bi-familiales ici au Luxembourg, ils ont réussi à miniaturiser ce procédé. Sur 1 m2 au sol, leur machine parvient à traiter l’eau de pluie pour la rendre potable et dès lors l’utiliser pour tous les besoins du ménage, et pas uniquement pour le lave-linge ou l’arrosage. Nous testerons cette technologie en 2025 avec un architecte luxembourgeois. Nous nous attendons à ce que ce produit soit sur le marché d’ici 1 an ou 2. Les solutions alternatives sont le futur. »
Une plateforme de gestion centralisée améliorée en continu
La marque allemande spécialisée dans les solutions de chauffage Viessmann innove sans arrêt pour proposer des appareils techniques toujours plus efficaces et économes en énergie. La possibilité de les piloter via une application unique permet d’aller un cran plus loin, en particulier dans le cadre d’une autoconsommation de l’énergie photovoltaïque.
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L’Internet des objets (Internet of Things) prend parfois la forme de gadgets tout aussi originaux qu’inutiles, mais, utilisé à bon escient, il peut apporter son lot d’améliorations concrètes pour le quotidien et le portefeuille des particuliers. C’est clairement l’ambition de Viessmann One Base et de son application ViCare.
Cette plateforme unique donne accès à une gamme d’équipements techniques qui s’élargit au fil des mois et des années, et des évolutions technologiques : chaudières à condensation, pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques et onduleurs, batteries de stockage, boilers thermodynamiques, ventilation, adoucisseurs d’eau, collecteurs de chauffage par le sol, bornes de recharge pour véhicules électriques et thermostats des radiateurs peuvent ainsi d’ores et déjà « communiquer » ensemble grâce au Home Energy Management System (HEMS), être gérés depuis une application unique et fournir toute une série de données utiles aux occupants du bâtiment comme aux techniciens. Lave-linge et lave-vaisselle ne tarderont pas à se joindre à la liste.
« One Base évolue en permanence. De mois en mois, des fonctionnalités s’ajoutent et de nouveaux appareils rejoignent cette gestion centralisée. Le grand avantage est de pouvoir contrôler tous ces appareils via une application unique, ViCare, née en 2016. En 2023 et 2024, 66% des installation au Luxembourg équipées de régulations One Base ont été connectées ! »
Dans le contexte national qui fait la part belle au photovoltaïque et aux pompes à chaleur, l’interconnectivité permise par One Base augmente considérablement l’autoconsommation en évitant le rejet d’énergie électrique vers le réseau, option peu rentable.
Les surplus de production en période de fort ensoleillement sont redirigés depuis l’onduleur des panneaux photovoltaïques vers la borne de recharge de la voiture, les batteries ou pour chauffer les boilers (d’eau chaude sanitaire ou de chauffage) via la pompe à chaleur. Rien ne se perd, tout se transforme.
Réaliser des gains d’argent sans renoncer au confort
Qu’en est-il des économies de chauffage, sujet très en vogue au vu des fluctuations de prix ? Prenons le cas d’une maison unifamiliale : les habitants peuvent régler la température de chaque pièce individuellement, voire éteindre le chauffage en cas d’absence prolongée, depuis l’application ViCare.
La géolocalisation permet encore d’optimiser les réglages en demandant à l’application d’automatiquement suspendre le chauffage lorsque tous les occupants sont p.ex. à plus de 20 km de l’habitation (distance programmable) et de le remettre en route quand quelqu’un s’en rapproche. Les économies ne se font pas au détriment du confort, que du contraire.
One Base s’applique aux nouvelles constructions, comme aux rénovations. Les anciennes chaudières Viessmann (mazout, gaz ou pellet) fabriquées en 2004 ou plus récemment peuvent être connectées. En remplaçant les vannes thermostatiques, la gestion à distance devient possible même sans être équipe d’une chaudière Viessmann. Ces têtes connectées permettent par ailleurs de faire un équilibrage hydraulique automatique, en sortant un rapport, nécessaire à l’obtention de subsides pour les installations de pompes à chaleur.
Intervenir rapidement pour éviter les dégâts
Autre avantage d’un monitoring connecté : la réactivité des techniciens. En cas de comportement anormal, l’installateur en est averti (sous condition que l’utilisateur final ait donné son accord), peut déjà commander les pièces adéquates et planifier une intervention avant même que les occupants s’aperçoivent du problème. Et si l’adoucisseur connecté constate une consommation d’eau tout au long de la nuit - signe d’une potentielle fuite -, il avertit l’utilisateur et/ou l’installateur. Et en cas de fuite importante, il ferme même la vanne principale d’arrivée d’eau.
De plus petites interventions sont également facilitées par l’arrivée de notifications, qui vous préviennent par exemple du besoin d’ajouter du sel dans l’adoucisseur d’eau.
Garder un œil sur sa consommation
Quelle énergie produite par mes panneaux a été utilisée au sein de mon habitation ? Où se situe le niveau de stockage de mes batteries ? Le cockpit énergétique de l’application ViCare donne accès à toute une série de données en temps réels, et relève les consommations passées sous forme de graphiques évocateurs.
Viessmann One Base – les avantages en bref
Confort : vous gérez votre installation de chauffage via l’application.
Efficacité : la plateforme relie et optimise les flux d’énergie pour un fonctionnement particulièrement efficace et donc rentable.
Réassurance : votre chauffagiste est automatiquement informé de tout défaut et peut prendre des mesures correctives avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Durabilité : intégration à long terme de tous les services numériques nécessaires, mises à niveau et extensions de produits, tels que des panneaux photovoltaïques avec un système de stockage d’énergie et une Wallbox pour la mobilité électrique.
Marie-Astrid Heyde
Illustrations : Viessmann
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Sharing is caring, les communautés d’énergies renouvelables
« Les bons comptes font les bons amis » dit-on. Cela vaut aussi pour le compteur d’électricité. Les ajustements de diverses directives de l’UE du « Clean Energy for All European Legislative Package », notamment celles concernant les communautés énergétiques transposés en loi nationale, ouvrent de belles perspectives pour des bons comptes entre voisins
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Ces dispositions de la deuxième génération des directives européennes donnent une définition précise aux communautés d’énergie renouvelables et ouvrent ainsi grandement les portes au partage de l’électricité entre voisins, par exemple dans un même lotissement.
À côté des aspects techniques, des critères concernant la gouvernance des communautés énergétiques ont été formulés, ainsi que les avantages auxquels leurs membres peuvent s’attendre, dont des prix stables. Ces derniers sont présents justement à cause de cette gouvernance différente de celle que nous avons eu l’habitude de rencontrer dans le domaine de l’énergie avec ses tendances traditionnelles d’oligopoles et les risques y relatifs, dont le yoyo des prix.
Comme l’objectif principal de ces communautés d’énergie renouvelables consiste à conférer aux membres des avantages dépassant le simple profit pécunier, elles bénéficieront en plus d’avantages environnementaux, économiques ou sociaux dans leur voisinage. Leur objectif est non-commercial. Elles devraient donc pouvoir profiter des avantages de ce statut en tant qu’entité légale sans but lucratif ou comme société d’impact sociétal.
D’abord, les communautés d’énergies renouvelables doivent être enracinées au niveau local et elles n’exploitent que des sources d’énergies renouvelables. Cela implique que les installations de panneaux photovoltaïques sur les toitures éligibles techniquement sont de rigueur non seulement dans des lotissements nouveaux, mais seront aussi porteur dans les quartiers existants.
Les dispositifs de stockage seront plus faciles à installer dans ces nouveaux lotissements.
En tant qu’Eurosolar Lëtzebuerg, nous avons un tendre penchant pour les batteries collectives, par rapport aux batteries individuelles, qui s’avèreront plus efficace tant au niveau du stockage des énergies renouvelables non consommées, comme en matière de partage, à cause de leur souplesse principalement due à leur taille.
Par ailleurs, la possibilité de prévoir de la place suffisante dès le début de la planification du lotissement, permettra l’utilisation de batteries dont la densité énergétique des composantes chimiques n’a pas la même importance que l’installation après-coup dans l’existant où on est souvent confronté à des contraintes liées à la limitation de place.
Dans ce même ordre d’idées, les principes du « heating and cooling » moderne et durable, explicitement prévu dans les directives de deuxième génération, doivent également se refléter dans les nouveaux quartiers. La même chose vaut pour les rénovations qui peuvent aussi donner lieu à la création de communauté énergétique.
Que ce soit dans un nouveau lotissement ou un quartier existant, l’adhésion à une telle communauté énergétique est évidemment volontaire. Les membres sont des locaux et peuvent être des résidents, des petites et moyennes entreprises, et des municipalités. Ils prennent les décisions concernant le fonctionnement de la communauté énergétique, le partage et le prix de l’énergie. Le meilleur endroit pour ce faire est une salle commune, servant aux réunions de travail, tout comme pour les fêtes conviviales. Un local permettant de partager des expériences, échanger sur les bonnes pratiques, évitant ainsi la pauvreté énergétique, est à prévoir absolument dans chaque quartier.
Pour Eurosolar Lëtzebuerg, le volet sociétal de la transition énergétique, jusqu’à maintenant, peu pris en considération et encore moins inclus dans les traditions de la construction au Luxembourg, misant surtout sur l’individualisme isolant, mérite mieux. Il permet de placer la question de la justice énergétique au rang qu’elle mérite : l’énergie n’est pas une marchandise comme une autre, qui est créée, se perd, livrée à la merci de décideurs anonymes, privilégiant leur bénéfice au détriment des autres, mais un basic, un bien commun. Les directives et lois en matière de communauté énergétique permettent ce repositionnement.
Paul Zens - Président Eurosolar Lëtzebuerg
Photo : Eurosolar Lëtzebuerg
L’innovation au cœur de la construction et de la rénovation chez BuildTec
En tant que bureau d’ingénieurs conseils spécialisé en énergies renouvelables et en installations techniques, notre métier est au cœur de l’innovation. Pour chaque projet, nous privilégions l’utilisation de matériaux et de produits innovants répondant à notre volonté de proposer des solutions de construction durable et peu énergivores.
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Le secteur des énergies renouvelables et des installations techniques évolue continuellement en fonction de la connaissance de plus en plus pointue sur le sujet et pour être en adéquation avec les nouvelles directives européennes.
Les constructeurs améliorent la performance des pompes à chaleur, on fabrique des panneaux photovoltaïques de plus en plus productifs, les matériaux d’isolation sont de plus en plus efficaces.
Par exemple, depuis leur création, les pompes à chaleur ont beaucoup évolué : historiquement les gaz dans les climatisations étaient nocifs pour la couche d’ozone, maintenant les gaz utilisés sont moins nocifs et plus respectueux de l’environnement. Autre exemple, en quelques années, les panneaux solaires photovoltaïques sont passés de 250Wc à plus de 400Wc sur certains produits.
Dans le domaine des bornes de recharge pour l’électromobilité, les innovations ont été nombreuses ces dernières années.
Les technologies évoluent, en tant que prescripteurs et conseillers pour nos clients particuliers ou entreprises, nous devons rester informés autant que possible.
Aussi, nos ingénieurs sont attentifs aux innovations dans les domaines de l’énergie et des installations techniques. Il faut analyser minutieusement les produits présentés pour évaluer correctement leurs avantages et inconvénients. Nous nous assurons de la fiabilité des fournisseurs et des installateurs, de leur qualité de service, de la qualité, la conformité et la pérennité du produit, enfin de la maintenance et de l’entretien. Après étude des fiches techniques des produits présentés par les fabricants, nous proposons notre sélection aux maitres d’ouvrage et nous les utilisons dans nos projets après leur accord.
Dans les solutions innovantes récentes que nous avons proposées à nos clients, il y a par exemple un système de récupération et traitement des eaux grises pour des logements. Ce système permet de récupérer, non pas les eaux pluviales comme habituellement utilisé, mais les eaux grises d’un logement. Le système va ensuite traiter les eaux et les pomper afin d’être réutilisées dans les toilettes, la machine à laver ou l’arrosage. Ce système est probablement voué à se généraliser dans les prochaines années.
Nous sommes aussi à la pointe des dernières innovations en matière de borne de recharge. Nous allons bientôt entrer en phase exécution d’une installation de 22 bornes de recharges standard en courant alternatif 11kW et 2 bornes rapides en courant continu 80kW. Notre client désirait un système flexible qui permettait un suivi « en temps réel » des consommations. Nous avons étudié tous les produits existants sur le marché et pris en compte les désirs de notre client pour le conseiller au mieux.
Pour chaque client et chaque projet, nous nous efforçons de proposer et mettre en place des solutions optimisées d’un point de vue énergétique et technique grâce aux innovations présentes sur le marché.
L’innovation dans le secteur énergétique ne s’arrête jamais. Chez SCE, on a décidé de réunir de nombreux talents pour proposer un service de qualité au Grand-Duché. Engagée pour l’énergie verte, la société se distingue par sa proximité avec ses clients et son expertise. Rencontre avec Stephano d’Angelo, le Directeur Général.
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SCE Sàrl Electrical Energy, Projects & Solutions, est active dans le secteur de l’énergie. Grâce à une équipe expérimentée, elle propose un service complet, de A à Z. « Nous travaillons autant pour les particuliers que pour les industriels, intéressés par la basse et moyenne tension, la construction des tableaux électriques jusqu’à 6.300 A, les bornes de recharge jusqu’au programme solaire. Nous nous occupons de l’étude, de l’installation, de la mise en service et de la maintenance. »
La société est également spécialisée dans les bornes de recharge, fonctionnant avec un système de load management pour gérer la puissance disponible du bâtiment et, ainsi, maintenir son bon fonctionnement. « L’énergie verte est importante pour la planète, mais également pour le budget des clients. Il faut donc l’utiliser à bon escient. »
Actuellement, la société a décidé de travailler uniquement au Luxembourg, mais n’est pas fermée aux chantiers en dehors des frontières. « Nous souhaitons maîtriser à 100 %, chaque domaine de notre secteur qui est en constante évolution. C’est pour cette raison que nous nous focalisons uniquement sur le Grand-Duché. Notre équipe compte une vingtaine de personnes assez solidaires. Cela nous permet de proposer un service complet. Par exemple, je suis spécialisé dans le domaine de l’énergie, alors que mon associé Joe Schanen s’occupe davantage de l’énergie renouvelable. Nous avons également notre propre bureau d’étude. Avec les logiciels d’ingénierie dont nous disposons, nous pouvons quasiment tout automatiser pour un rendement optimal. La préparation en amont est vraiment importante pour proposer la meilleure solution aux besoins spécifiques de chaque client. »
Dans la bonne direction
Une énergie verte qui a le vent en poupe auprès de la population luxembourgeoise. « Elle peut évidemment profiter des aides de l’État qui sont assez conséquentes par rapport aux pays voisins. Outre cet aspect, il y a aussi une conscientisation pour consommer plus intelligemment. Nos clients ont tendance à analyser leurs factures pour réduire leurs coûts, mais également pour limiter leur impact sur l’environnement. »
Si les mentalités évoluent, le Luxembourg est encore loin des pays scandinaves, du Portugal, voire de l’Allemagne. « Mais nous sommes sur le bon chemin. Beaucoup d’entreprises, qui consomment énormément d’électricité, font appel à nos services pour installer d’importantes installations photovoltaïques. Actuellement, un de nos projets le plus intéressant est d’alimenter une centaine de bornes de recharge AC par une installation photovoltaïques avec batterie . Avec la perspective 2035, ce sont évidemment des demandes de plus en plus présentes dans la tête des chefs d’entreprise. Ce sont de beaux challenges qui permettent de mettre en avant les différentes expertises au sein de mon équipe. »
Des connaissances importantes pour que SCE continue de se développer dans un secteur assez concurrentiel. « Nous essayons de nous différencier en choisissant bien nos produits et que notre personnel soit toujours bien formé sur ceux-ci. Pour les bornes de recharge, nous sommes le partenaire officiel au Luxembourg du groupe Schneider Electric. C’est un avantage car nous pouvons intervenir partout au Grand-Duché et interagir directement avec le fabricant. C’est donc un gain de temps et d’argent pour tout le monde, car nous disposons de toutes les pièces nécessaires pour éviter de remplacer entièrement une borne pour un simple souci au niveau d’une prise par exemple. C’est une rapidité assez appréciée chez nos clients. »
Testé et approuvé
Maintenant, si l’aspect proximité avec certaines marques est important, il ne faut pas non plus se voiler la face. La majorité des composants vient de Chine. « À mes yeux, cela ne pose pas de problème. Le tout est de bien choisir son produit, l’analyser sous toutes les coutures afin qu’il corresponde à nos attentes en termes techniques. Bien entendu, le prix a une importance, mais il est secondaire à mes yeux. Quand la qualité est là, les éventuels soucis sont rares. Au final et sur le long terme, tout le monde y gagne en termes de rentabilité. Nous travaillons avec des panneaux photovoltaïques de la marque Sharp depuis plusieurs années. Même si nous sommes persuadés que c’est de la top qualité, nous les avons tout de même démontés afin d’effectuer nos propres tests maison pour être certains que cela correspondait à nos attentes. Donc, l’innovation est omniprésente dans notre secteur. Mais c’est à nous de la mettre en avant pour nos clients grâce à notre expertise. »
Optimisation énergétique : vers une maison plus verte
Dans un monde où la durabilité et l’innovation deviennent primordiales, Ecosphere Home se positionne comme un leader incontournable dans l’optimisation énergétique des habitations.
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Implantée en Belgique, au Luxembourg et bientôt en France, cette entreprise se distingue par son engagement à fournir des solutions durables et personnalisées pour chaque foyer, contribuant ainsi à un avenir énergétique responsable.
L’Europe s’est fixé pour objectif de réduire ses émissions totales de gaz à effet de serre d’au moins 50% d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif ambitieux, des initiatives dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique sont essentielles. Ecosphere Home se distingue par ses solutions durables et innovantes, spécialement conçues pour optimiser l’efficacité énergétique de votre maison. Leur offre inclut l’installation de panneaux photovoltaïques, permettant de produire une électricité verte directement à partir de l’énergie solaire, mais aussi des pompes à chaleur qui exploitent les ressources naturelles pour chauffer ou refroidir les maisons de manière écologique. De plus, l’isolation extérieure proposée par Ecosphere réduit les pertes thermiques, assurant un confort optimal tout au long de l’année tout en diminuant la consommation énergétique.
Chaque projet est unique, et l’équipe d’Ecosphere Home s’engage à adapter ses solutions en fonction des besoins spécifiques de ses clients. En choisissant Ecosphere Home, vous optez pour une réduction significative de vos factures énergétiques, un confort optimal dans votre maison et un retour sur investissement rapide. Le tout en ayant un impact positif sur l’environnement ! Que demander de plus ?
Le conseil, pardi ! Au-delà d’être un prestataire de services, Ecosphere Home se positionne comme un vrai partenaire de confiance. L’expertise et le savoir-faire de l’équipe sont au cœur de leur succès. Dès la première consultation, les clients bénéficient d’un accompagnement personnalisé. L’entreprise assure non seulement l’installation de vos équipements, mais garantit également un service après-vente réactif et de qualité.
Lors de travaux énergétiques, des primes d’état et des aides communales sont disponibles. Valables pour les personnes physiques, les personnes morales de droit privé et les personnes de droit public autres que l’État, elles sont attribuées lorsque les standards de performance énergétique sont respectés et que les installations rénovées ne dépassent pas un quota d’émission thermique. Là aussi, Ecosphere est force de proposition et vous accompagne dans ces démarches administratives.
Un avenir énergétique responsable
Vous l’aurez compris : construire un avenir énergétique responsable est une mission qu’Ecosphere Home prend à cœur. Chaque petit geste compte pour créer un monde où l’économie d’énergie devient une seconde nature. En choisissant des solutions comme les panneaux photovoltaïques ou les pompes à chaleur, vous contribuez à la préservation de l’environnement tout en réalisant des économies. Ecosphere Home ne se contente pas de fournir des produits, elle s’engage à éduquer et sensibiliser ses clients à l’importance de la transition énergétique.
Et si, tous ensemble, on participait activement à la préservation de notre planète pour les générations futures ?
Texte et illustrations d’Ecosphere Home
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Une première au Luxembourg : un service de dépoussiérage d’archives
Né de la demande croissante de certains clients confrontés à la nécessité de conserver des documents sur le long terme, ce service de dépoussiérage d’archives, une première au Luxembourg, vise à répondre aux besoins spécifiques de préservation des documents historiques et légaux confrontés à des conditions d’entreposage souvent peu favorables.
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Les locaux traditionnels d’archivage consistent souvent en des sous-sols ou des espaces non chauffés. Conséquence : les documents sont exposés à l’humidité, favorisant la prolifération de moisissures et compromettant leur intégrité.
Pour remédier à ce problème, Labgroup a développé une méthodologie rigoureuse visant à préserver et conserver ces documents de manière durable.
Le processus commence par une période de quarantaine dans une zone d’assèchement contrôlée, où la température et l’humidité sont minutieusement surveillées. Une fois les documents suffisamment secs, ils subissent un déshabillage complet, suivi d’un dépoussiérage méticuleux sur des plans de travail désinfectés en permanence. Enfin, ils sont reconditionnés dans des fardes neuves et des boîtes non acides, garantissant leur conservation à long terme.
Ce service offre de nombreux avantages. En plus d’assurer une élimination efficace des poussières et des particules nuisibles, il adopte des pratiques respectueuses de l’environnement tout au long du processus de dépoussiérage. De plus, les documents bénéficient d’une traçabilité complète et d’un traitement sécurisé au sein des locaux dédiés de Labgroup.
Le dépoussiérage d’archives vient ainsi s’ajouter dans la gamme étendue de services de gestion documentaire et de données de Labgroup, allant de l’entreposage et la destruction des archives physiques à la conservation des archives électroniques, en passant par la sauvegarde et la restauration de données informatiques.
Cette nouvelle offre de service marque une avancée significative dans le domaine de la préservation documentaire au Luxembourg. En offrant une solution innovante et efficace pour protéger les archives contre les dommages liés à l’humidité et à la poussière, Labgroup renforce son engagement envers la préservation du patrimoine documentaire pour les générations futures.
Texte et photos de Labgroup
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1 + 1 = 3
Ayvens est la nouvelle marque créée suite au rachat de Leaseplan par ALD Automotive, faisant de ce groupe le leader des solutions de mobilité. Les objectifs de décarbonation et d’amélioration de la mobilité restent les mêmes, le staff aussi, mais l’expérience client sera optimisée.
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Interview de Dominique Roger, Managing Director.
Que représente cette évolution pour le groupe Ayvens ?
Cette évolution, ce sont des moyens supplémentaires, des économies d’échelle, de la création de valeur et des synergies entre deux structures très fortes qui, en se rassemblant, deviennent leader mondial.
Comment vous positionnez-vous désormais ?
Nous nous positionnons entre, d’une part, les constructeurs automobiles qui proposent des solutions de leasing souvent restreintes à leurs propres marques et qui visent davantage à soutenir la vente de véhicules neufs et, d’autre part, des opérateurs de leasing traditionnels qui sont significativement plus petits.
En local, nous nous démarquons parce ce que nous sommes multi-marques, multi-services,
B2B et B2C avec un niveau de prestation de service de proximité « made in Luxembourg » unique dans le marché, et multi-produits, où nous sommes capables d’apporter des solutions de mobilité spécifiques répondant aux besoins de nos clients et des entreprises luxembourgeoises.
En termes de stratégie, notre engagement est clairement affiché, à savoir : mettre en œuvre des solutions de mobilité adéquates et innovantes, plus durables et offrir la meilleure expérience client.
Quelles seront les étapes de cette transformation ?
Après une phase d’intégration dans les entités du groupe et en central, en termes d’équipes, de structure de management et surtout de systèmes informatiques, nous allons bénéficier localement de la puissance d’Ayvens. Au Luxembourg, mis à part les nouvelles règles, les outils à intégrer, ainsi que les supports à harmoniser aux couleurs de la nouvelle marque, il n’y aura pas d’impact majeur. En effet, Ayvens Luxembourg conserve sa structure de management ainsi qu’une stratégie locale déjà bien en ligne avec les objectifs du nouveau groupe ; nos clients ne seront donc pas déboussolés.
Quelle sera la plus-value de cette opération pour vos clients ?
Au Luxembourg, nous garderons le même ADN, la même offre de produits et services reconnue comme innovante et, surtout, la même équipe et cette proximité qui ont fait la valeur d’ALD. Ce que nos clients apprécient chez nous, c’est notre prévenance : la façon dont nous interagissons avec eux, notre propension à trouver les meilleures solutions à chacune de leurs problématiques et notre proactivité afin de leur éviter toute mauvaise surprise.
Nous restons les mêmes, mais avec d’autres moyens à notre disposition pour compléter notre mission qui est celle d’améliorer l’expérience client. Celle-ci passe par le développement de nouvelles solutions qui répondent aux besoins émergents, notamment d’outils digitaux, mais aussi des solutions qui facilitent la mobilité de nos conducteurs, au travers d’offres flexibles et adaptées.
Comment l’innovation se traduit-elle dans votre secteur ?
Il y a très longtemps déjà, nous avons adopté une approche orientée « People Profit Planet » qui consiste à analyser les motivations premières de nos clients pour leur proposer des solutions le plus en phase possible avec leur stratégie d’entreprise. Ce qui nous a amenés, en 2009 déjà, à proposer une approche de réduction des émissions et de compensation carbone à ceux qui étaient sensibles aux aspects environnementaux. Un peu plus tard, d’autres solutions sont arrivées comme la possibilité de profiter, en plus du véhicule inscrit dans le contrat de leasing, de différents types de véhicules annexes pour des besoins plus ponctuels (un départ en vacances en famille, par exemple). Nous avons également été les premiers à amener du deux-roues (vélos, trottinettes, etc.) et à mettre en place des solutions de car sharing avec Moovee.
Qu’est-ce que votre nouveau logo véhicule comme idées ?
Notre nouveau logo représente le flow, la fluidité dans le mouvement, dans la mobilité, qui est la ligne directrice du groupe. Chacun a besoin de flexibilité dans sa mobilité : à un instant T, un vélo ou une petite voiture électrique seront appropriés pour aller travailler et, à un autre moment, il faudra plutôt un van pour un week-end en famille.
Les couleurs ont été choisies pour suggérer un vent de fraîcheur, d’optimisme, de dynamisme, et une grosse empreinte « sustainable » car un de nos objectifs majeurs est que toutes les flottes soient totalement décarbonées - en émissions directes, c’est-à-dire sans passer par un processus de compensation carbone.
La première lettre du logo est un mix entre le A de ALD et le L de Leaseplan auquel s’ajoute une courbe de croissance. La consonance de Ayvens, proche de celle de heaven – le paradis en anglais –, symbolise notre objectif en matière d’expérience client.
Mélanie Trélat Portrait : Fanny Krackenberger
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Vinçotte, constamment au cœur de l’innovation
Les règles de sécurité et la conformité aux normes sont essentielles pour qu’un bâtiment, une installation ou une machine soient sûrs pour les travailleurs et utilisateurs. C’est pour cette raison que les inspecteurs de Vinçotte jouent un rôle important dans la société. Rencontre avec Miguel Lopes Rosa, Administration, Sales - Marketing Manager.
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Actif depuis 38 ans déjà, Vinçotte est un organisme agréé qui s’occupe de contrôles réglementaires et non réglementaires des secteurs variés :
lifting : appareils de levage, ascenseur, grues de chantier,…
génie civil : contrôle technique et coordination du chantier pour souscrire une garantie décennale
safety : sécurité des personnes, installations de sécurité, moyens de lutte incendie, compartimentage, principe d’évacuation :
électricité : contrôle de tableaux, de transformateurs, parafoudres, bornes de recharge, …
environnement : inventaire amiante, une surveillance amiante, réception environnementale, …
formation : centre qui propose des formations aux clients. Elles sont données par des inspecteurs qui connaissent les problématiques du terrain
audit : due diligence, audit de conformité réglementaire, veille réglementaire, audit de systèmes de management ISO 9001-14001-45001, …
L’innovation occupe une place importante chez Vinçotte. Tout profit pour les clients. « Nous avons mis en place un portail « My Vinçotte » pour les clients qui leur permet de mieux gérer leurs projets, notamment en disposant de tous les rapports, les observations, ou encore les factures. C’est un gain de temps important car ils n’ont plus besoin de passer des coups de fil pour obtenir ces informations. »
Vinçotte a également misé sur la technologie pour ses inspections. « Lors de chaque déplacement, les inspecteurs peuvent réaliser leurs rapports directement sur place via un script. Cet outil permet de fournir à nos clients nos rapports d’inspection dans un délai très court. A terme, nos clients pourront également bénéficier d’un service d’analyse de données englobant tous leurs assets, en vue notamment de réaliser des campagnes de maintenance préventive. »
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle n’est jamais très loin des innovations. C’est évidemment le cas chez Vinçotte. « Nous l’avons intégrée dans nos processus de reconnaissance de plans qui sont tous encodés. Avant, cela se faisait manuellement. Aujourd’hui, un système s’en occupe, ce qui engendre un gain de temps, d’efficacité et une meilleure gestion administrative. Il s’agit d’une première étape, car nous pensons adapter ce système à l’encodage automatique de la facturation fournisseurs. Le gain de temps nous permettra d’améliorer notre service client, que ce soit à l’accueil téléphonique ou pour l’accompagnement. »
Une automatisation qui fait la force de la société. « Nos clients sont satisfaits car ils savent que le rapport d’inspection arrivera chez eux dans les 2 ou 3 jours après la visite. Sauf évidemment en cas de problème majeur, où le rapport est transmis directement. Cette rapidité et la précision qui l’accompagne sont importantes pour qu’un dossier avance sans encombre et permette au client de réagir rapidement. »
Des normes précises
Vinçotte est active dans différents pays. Elle doit donc s’adapter aux normes locales. Qu’en est-il du Luxembourg ? « Je dirais que c’est un pays patient, qui regarde ce que font ses voisins et qui s’imprègne de ce qui fonctionne le mieux chez eux pour l’appliquer au Luxembourg. Je prends l’exemple du code de la construction en France. Le 1er ministre Luc Frieden a annoncé qu’il voulait s’en inspirer pour harmoniser certaines prescriptions et intégrer la fonction publique au sein de l’ITM en y incluant les prescriptions du CGDIS, plutôt que de travailler avec plusieurs règlementations parfois contradictoires. »
Une rigueur des normes généralement appréciée chez les clients. « Nos clients souhaitent nos contrôles pour avancer sans stress. Ils ont besoin d’être rassurés sur le fait que tout a été réalisé en bonne et due forme. Évidemment, certains peuvent être mécontents lorsqu’il y a trop d’observations dans nos rapports. Mais d’un autre côté, quand ils constatent qu’après avoir réalisé des travaux coûteux, l’installation n’est pas conforme et peut représenter un risque, il est préférable de le savoir pour pouvoir y remédier plutôt que de courir un risque pouvant engager leur responsabilité. L’erreur est humaine bien évidemment. Mais en règle générale, chaque corps de métier fait son maximum pour avoir le moins d’observations dans les rapports. »
Une formation continue
Vu que les normes et les innovations ne s’arrêtent jamais, la formation est primordiale pour tous les inspecteurs. « En début d’année, nous mettons en place un plan de formations pour chaque inspecteur, chacun ayant un budget dédié. Bien entendu, cela concerne le développement de leurs compétences techniques. Par exemple, si pour la thermographie, nous investissons dans une nouvelle technologie et il y a de nouvelles réglementations, il faut que le personnel qualifié adapte ses connaissances. Mais cela peut également concerner des formations pour leur développement personnel. Le bien-être au travail de nos employés constitue l’une de nos priorités. Et bien évidemment, chacun a la possibilité d’assister aux formations qui sont dans notre catalogue ouvertes pour nos clients. C’est d’ailleurs très courant. »