La pause cigarette est souvent mieux vue que la pause sieste... bizarre, non ?

La pause cigarette est souvent mieux vue que la pause sieste... bizarre, non ?

Et pourtant, il n’y a pas photo sur les impacts santé et les bénéfices pour les personnes comme pour l’entreprise. Alors, comment mettre en avant les bienfaits de la sieste ? Début de réponse avec l’Institut Luxembourgeois de la Qualité de Vie au Travail (QVT).

Ce n’est un secret pour personne, la sieste est bénéfique pour la santé.

Elle permet :

  • de baisser le niveau de cortisol et les autres signaux d’alerte de notre système interne qui réclament le retour à l’équilibre et donc de réduire le stress et le risque de stress chronique
  • favorise la réponse immunitaire et donc réduit le risque de tomber malade et donc l’absentéisme de courte durée (le pire pour l’organisation du travail car très impactant sur l’activité quotidienne de l’entreprise)
  • améliore l’humeur, la disponibilité et donc les relations avec les clients et au sein de l’entreprise
  • impacte très positivement la concentration et donc limite les erreurs, les imprécisions, les accidents
  • favorise le recul, la réflexion et donc la prise de décision et la qualité des décisions
  • permet une meilleure adaptation aux changements de rythme, de climat, à la chaleur, au froid,...
  • ... et la liste est encore longue...

Instaurer ou autoriser la sieste, ne dispense pas d’agir sur les facteurs organisationnels à la source du stress ou des tensions en interne/avec les clients. (Cf. Démarche structurée de QVT, intégrant la prévention des risques psychosociaux).

Il y a plusieurs types de sieste :

  • la sieste flash de 3 min
  • la micro-sieste de 10 min à 20 min
  • la sieste de 1h30 soit un cycle complet de sommeil

Ce qui est à éviter, c’est une sieste entre deux, par exemple de 45min, qui donne l’effet inverse.

La sieste peut être faite simplement en fermant les yeux ou accompagnée d’un sophrologue ou de l’enregistrement de sa voix pour augmenter son impact et la capacité à entrer dans la baisse de vigilance et le lâcher prise, la récupération profonde et accompagner la remobilisation, l’énergie vitale pour repartir dans l’activité professionnelle alerte et en sécurité

Comment la mettre en place ?

  • Autoriser officiellement la sieste dans l’entreprise et le faire savoir ;
  • Organiser des conférences-ateliers pour poser un cadre, se rassembler autour d’une représentation commune du sujet, clarifier son fonctionnement, ses bénéfices pour les personnes, la santé, les relations et l’entreprise, préciser ses limites et... la pratiquer ensemble, mettre des mots sur le ressenti après la pratique et se projeter dans la pratique quotidienne ;
  • Montrer l’exemple ;
  • La favoriser dans le quotidien, par exemple en la prévoyant dans l’organisation du travail, en créant des panneaux « ne pas déranger, sieste en cours », recommander de poser ce temps dans les agendas. La salle de sieste ou de repos n’est pas indispensable dans les bureaux. Elle est nécessaire dans les entreprises au contact du public ou sur les chantiers, ou de transport par exemple.

Prêt(es) pour allier bien-être dans le quotidien des salariés et performance opérationnelle ? Alors GO ! Y’a plus qu’à !

Si vous voulez organiser un atelier pour soutenir la mise en place de cette nouvelle routine dans votre culture d’entreprise, contactez-nous !

Communiqué par QVT

Image : INRS

Contribution partenaire in4green
Publié le vendredi 16 août 2024
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