La RSE, solution contre la volatilité, la pénurie des talents ?

Peuvent en découler les conflits de valeurs, les tensions exacerbées et les relations conflictuelles, l’intensité et la durée du travail, le manque d’autonomie, l’insécurité de la situation de travail, …

Ceux-ci se marquent par un désengagement des personnes, un absentéisme et un turn-over grandissant, avec pour conséquences : une pénurie, une volatilité des talents, une perte de performance pour les entreprises.

Et si les difficultés pour nos entreprises étaient des opportunités ?

Devant une crise, la réaction naturelle des décideurs est de mettre en place un plan de défense et de protection pour éviter la casse. Cette réaction est nécessaire, mais peut être dangereuse à terme pour une entreprise, car elle ne permet pas de s’interroger sur le fond de la question : qu’est-ce que ces crises à répétition ont révélé de notre entreprise concernant nos capacités d’adaptation ou nos rigidités, nos forces ou nos fragilités ?

En effet, un choc a un avantage essentiel : dévoiler nos fragilités, mais aussi nous aider à trouver les adaptations qui nous permettront de nous solidifier. Développer sa capacité à résister au choc doit être aussi l’occasion d’évoluer, de devenir résilient.

La RSE, une approche « antifragilité » ?

« Aucun organisme ne se développe dans un milieu appauvri ou dans un désert. Il est de l’intérêt même de l’entreprise de prendre soin de son environnement économique et social, ce que l’on a appelé par analogie son écosystème » (Frank Riboud, 2010, cité dans un communiqué de presse Danone)

Les objectifs mondiaux de Développement Durable l’élaboration de nouveaux modèles économiques, plus respectueux de la Terre et des Hommes.

Dans ce sens, la RSE constitue une formidable opportunité de repenser la relation aux « parties prenantes internes et externes » en faisant évoluer certaines pratiques managériales de manière à ce que les modes de collaboration puissent être en cohérence et soutenir plus efficacement les actions de développement durable, et par ce biais, favoriser l’attractivité de l’entreprise, donner du sens au travail, redistribuer les responsabilités, et ainsi, réduire les risques psychosociaux.

RSE et attractivité

Selon une enquête menée par la Banque Centrale Européenne, l’impact sur le climat des sociétés devient de plus en plus un critère de sélection d’une société par les futurs employés :

• 52% au Luxembourg
• 52% en Belgique
• 48% en France
• 56% en Allemagne
• …

Mettre en place la RSE dans son entreprise peut donc accroître son attractivité tant au niveau commercial qu’en terme d’employeur potentiel.

RSE, vecteur de croissante

En abordant l’adoption de la RSE en tant que vecteur de croissance, en ayant une vision de type « Blue Ocean », une entreprise peut offrir une nouvelle proposition de valeurs, en respectant l’équilibre des intérêts des différentes parties prenantes, en développant un nouveau modèle de revenu, en définissant une marque attractive, et ainsi se différencier, s’ouvrir de nouveaux marchés moins concurrentiels.

En effet, depuis quelques années, on observe une progression lente mais régulière du pourcentage de consommateurs à la recherche de produits et services « verts », « équitables ». Ces consommateurs, également citoyens, sont de plus en plus concernés par des problèmes tels que :

• La réduction de leur empreinte carbone
• La gestion des déchets
• Les effets sur la santé des produits chimiques

Il existe donc des opportunités pour les entreprises de se différencier en offrant des produits écologiques, d’utiliser des technologies respectueuses de l’environnement, de recycler les déchets afin de participer pleinement à l’économie circulaire, offrant ainsi des produits/services adaptés aux besoins, valeurs de ces personnes.

En conclusion, la RSE ne doit pas être perçue comme un effet de mode mais bien comme un levier avéré d’attractivité organisationnelle et de fidélisation des talents.

Qu’attendez-vous pour vous y mettre !

Pour plus d’informations : https://www.oops.lu