La technologie au cœur
« C’est l’esprit de l’homme qui en fait un barbare, pas sa technologie » (Marion Zimmer Bradley)
Le dernier hackathon Lux4Good en date, organisé par InTech et soutenu par Infogreen, l’avait encore mis en lumière : les solutions permettant d’accélérer le déploiement et/ou d’accroître la portée de projets à impact sociétal sont légion. Les outils numériques utilisés à bon escient, c’est la Tech4Good, la technologie mise au service de projets, de start-up, d’ONG, d’associations, ayant une vocation d’impact, social, sociétal, environnemental…
On est un peu dans le Yin et le Yang, mais le « faire du bien », aux autres, à la planète, à la société, émerge. On vise le mieux-être, le mieux-vivre. Singulièrement en s’appuyant sur des outils facilitateurs, souvent numériques. On parle plutôt de technologie à impact. L’innovation technologique n’est pas une fin en soi, mais un moyen, un outil… qui crée son impact, en apportant une solution à un problème sociétal par exemple. Un soutien au cœur du changement…
L’impact se définit. Et va au-delà de l’économie classique en mettant l’innovation au service de solutions à des problèmes concrets. L’impact direct est important dans l’âme du projet qui améliore la vie. L’impact indirect existe aussi, qui accompagne, modélise, réplique, évalue, mesure les effets… Les technologies numériques sont alors en première ligne. La frugalité devient une démarche naturelle, car les solutions de qualité se trouvent parfois dans la réutilisation, à moindre coût, y compris pour la planète. On innove mieux avec moins, car on devient plus inventif.
Les exemples commencent à pulluler, dans tous les domaines, de l’économie sociale et solidaire mais aussi, plus généralement, en soutien d’entités ayant pour ambition d’infléchir le fonctionnement de notre société, de mettre leurs idées innovantes au service de la collectivité, de faire bouger les lignes, de faciliter les choses – et souvent la vie. C’est joindre l’outil à l’agréable.
« C’est l’esprit de l’homme qui en fait un barbare, pas sa technologie », écrivait l’Américaine Marion Zimmer Bradley, très versée dans les récits de science-fiction. Car la technologie peut aider les esprits tournés vers l’amélioration. Pour cela, il faut s’engager, mettre l’intelligence, même artificielle, au diapason des enjeux à rencontrer. S’engager, c’est signer. Alors, loin d’on ne sait quel diable maléfique avec lequel l’univers aurait un pacte à signer, la technologie numérique, pour le bien et l’intérêt général, gagne en impact assigné.
Alain Ducat
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