Le dossier du mois

Une thématique dans chaque #DossierDuMois, avec la rédaction d’Infogreen et l’expertise de nos partenaires

Publié le 14 octobre 2021
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octobre 2021

Lieux de vie 3.0

« Nous ne pouvons construire notre propre avenir sans aider les autres à construire le leur (Bill Clinton) »

Lieux de vie 3.0
Sommaire du dossier du mois
Planète habitable
Planète habitable

Avoir un abri, un toit, un logement, un « chez soi »… Ce qui devrait être un droit fondamental reste parfois compliqué dans les faits. Dans un Luxembourg dont l’immobilier flambe sans cesse, et sur une planète pour laquelle il y a le feu, les défis sont d’autant plus brûlants. À la mesure des enjeux, planétaires et locaux.

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Il faut se rendre à l’évidence, nous ne sommes pas dans le monde enchanté des dessins animés ou des utopistes. Mais ce monde est en chantier. Il est sans cesse à construire, à rebâtir, à inventer ou à redécouvrir. « Nous ne pouvons construire notre propre avenir sans aider les autres à construire le leur », disait l’ancien président américain Bill Clinton. « Soyons bâtisseurs, mais soyons constructifs et durablement solidaires », pourrait-on ajouter.

Dans le secteur dont la mission quotidienne est de bâtir, de penser et d’élaborer nos maisons, nos écoles, nos bureaux, nos quartiers, nos espaces aménagés quelles qu’en soient les fonctions… les techniques et les idées foisonnent, se bousculent, s’opposent parfois – comme dans un débat constructif -, se mettent en œuvre souvent.

Voilà le leitmotiv : avancer aujourd’hui pour permettre l’habitabilité de demain, voire bien au-delà.

Citée par un architecte et un bureau d’études dans ce dossier, la phrase du pionnier berlinois de la construction durable Eike Roswag-Klinge sonne comme un slogan, une ligne de force en tout cas : « On ne construit plus pour 50 ans, on pense à 500 ans ». Et c’est toute une philosophie qui se dégage. Elle est circulaire, elle trie et réutilise, elle déconstruit pour réutiliser ou retourner à la nature, au lieu de démolir et mettre au rebut. Elle redécouvre les méthodes traditionnelles, les vertus des produits locaux, naturels et durables, comme le bois, l’argile, la paille, l’herbe… Elle explore les champs de nouveaux matériaux, nés du recyclage et de l’ingéniosité.

Les technologies ont leur rôle à jouer. Elles soulignent le trait souvent, permettent de s’appuyer sur les éléments naturels pour produire de l’énergie. Elles recalculent les données de l’équation climatico-ergonomico-financière. Elles économisent les ressources, puisent aux sources que l’on croyait parfois taries ou domptées. Elles prospectent, contrôlent, gèrent, rendent les bâtiments productifs, connectent les fonctions, gagnent du temps ou épargnent le temps corollaire.

Derrière tout cela, il y a des êtres engagés et socialement responsables, artisans, ingénieurs, architectes, urbanistes, entrepreneurs, visionnaires. Il y a des idées qui s’expriment, ici. Localement mais avec en point de mire la planète à préserver pour les générations futures. Car, quel que soit le projet constructif, il sera peuplé d’enfants, de familles, de travailleurs, d’êtres de chair et de sang. Ce sera un lieu de vie. Ce sera un habitat quelque part sur la Terre. Une planète habitable ?
Construisons-lui un avenir !

Alain Ducat

Plus qu'une crèche, un projet pilote, exemple local à portée globale
Plus qu’une crèche, un projet pilote, exemple local à portée globale

La commune de Betzdorf va construire une nouvelle crèche à Roodt-sur-Syre. Fruit d’une belle collaboration nourrie à une philosophie et à une finalité bien ciblées, avec les futurs occupants pour centre, le projet est devenu pilote, accompagné par le ministère, et il ouvre allègrement les portes de l’économie circulaire, des ressources locales, de la construction durable… Rencontre avec des partenaires enthousiastes, maître d’ouvrage, architecte et ingénieur.

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Tout commence par un besoin local : « Il y a 3 ans, le collège échevinal a commencé à réfléchir à la construction d’une nouvelle crèche rendue nécessaire par l’augmentation de la population, et venant en complément de réalisations précédentes… », explique le bourgmestre de Betzdorf, Jean-François Wirtz. « Non seulement on manquait de place pour les jeunes enfants, mais on ne voulait pas, avec le futur bâtiment, refaire les erreurs du passé. On voulait un lieu facile à vivre, du fonctionnel plutôt qu’un condensé de technologies ».

Survient ensuite un vrai déclic. Les préoccupations écologiques et circulaires, puis les premières idées de conception avec le bureau d’architecture Valente, mènent à un exposé en commune du bureau allemand ZRS, pionnier de la construction durable. « On a été scotchés », admet le bourgmestre. « On avait des propositions compréhensibles et ça coulait de source, dans une logique de matériaux durables, de réflexion sur l’économie des ressources… » Une façon de penser loin, en regardant ce qui existe sous ses pieds, matérialisée par la phrase de l’expert berlinois Eike Roswag-Klinge : « On ne construit plus pour 50 ans, on pense à 500 ans ».

Avoir un effet démultiplicateur

La philosophie s’est développée, en collaboration étroite avec les bureaux ZRS de Berlin et IB Hausladen de Munich, le bureau d’architecture Valente et les bureaux d’ingénieurs conseils Schroeder & Associés et Goblet Lavandier & Associés. « Ce projet a tout pour séduire. Il a été retenu comme projet-pilote, accompagné par le Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable », note Martine Schummer, ingénieure-associée chez Schroeder&Associés. « Nous sommes heureux d’avoir pu convaincre, parce que ce projet est vraiment novateur dans son approche… Il peut vraiment devenir un exemple, avoir un effet démultiplicateur et montrer que l’on peut construire autrement ».

« C’est un bouillonnement d’idée et c’est passionnant, même si cela représente un vrai challenge d’intégrer l’ensemble des paramètres », témoigne l’architecte Filipe Valente. « En fait, la base est simple. On part des besoins, on apporte les solutions ».

Et ces solutions sont durables, locales, circulaires. La commune a pu acquérir un terrain adjacent au campus scolaire actuel à Roodt-sur-Syre, l’endroit idéal. L’économie circulaire s’est imposée naturellement : matériaux réutilisables à d’autres fins plus tard, éléments fixés de manière mécanique pour pouvoir démonter le bâtiment en fin de vie. Les ressources locales y ont la part belle.

D’argile et de bois

Une partie des murs non porteurs seront d’argile. « Les blocs de terre crue sont fabriqués à Differdange, en utilisant l’argile trouvé à 800 m de la future crèche, sur le chantier d’excavation de la nouvelle caserne de pompiers à Mensdorf ». En fin de vie, l’argile, matériau naturel et sain compacté sans traitement, pourra même retourner le plus simplement du monde à la terre…

Autre matériau phare du projet : le bois. « Il provient de la région et en partie même de nos forêts communales. D’autres éléments en bois utilisées pour le nouveau bâtiment ont été récupérés dans le cadre de plusieurs projets de déconstruction sélective sur le territoire », souligne le bourgmestre. « On est allés sur place, faire un inventaire précis, avec des artisans, pour récupérer un maximum d’éléments à démonter dans ces anciens bâtiments et les réutiliser dans le nouveau », précise l’architecte.

« L’utilisation des déblais de terrassement et la déconstruction sélective permettent de valoriser ce qui aurait été considéré comme déchets en nouvelles ressources, de donner une nouvelle vie à ces matériaux, en lien direct avec la conception d’un lieu de vie, une construction saine », poursuit l’ingénieure.

Les usagers au cœur du projet

C’est d’ailleurs un des multiples enjeux du projet pour Schroeder&Associés : « Ici, il s’agit encore d’avoir le courage d’assumer des coûts de départ qui dépassent les standards actuels (le conseil communal a validé à l’unanimité un budget global de 16 millions d’euros). Mais on veut aussi démontrer que, à terme, l’investissement est intéressant. On peut même penser que l’effet démultiplicateur escompté ramènera les coûts vers de nouveaux standards. La construction saine, si elle se développe comme un label, promet de belles perspectives ».

Dans le cas de la future crèche de Betzdorf, le rôle exemplaire, voire symbolique, va de soi. « On parle d’un espace pour une centaine d’enfants et leurs encadrants. Ensemble, nous avons voulu tenir compte des besoins réels et des desiderata des utilisateurs. Nous leur avons demandé de dessiner la crèche idéale ». Cette base participative a poussé le projet vers le robuste, le low-tech, mais vers un maximum de fonctionnalités pour faciliter le quotidien : salle polyvalente modulable, couloir et cours où s’ébattre, façades ombragées d’arbustes, gestion des eaux de pluie en toiture par rétention et végétalisation, espaces de stockage adaptés…

Les concepteurs de la crèche prévoient aussi le suivi, avec les enfants et les adultes, par des ateliers de fabrication de blocs d’argile par exemple, et d’autres projets participatifs appelés à faire vivre l’ensemble… « C’est un projet de cœur et de raison, qui apporte des solutions simples, durables, localement », résume Martine Schummer. « Nous sommes tous impliqués dans cette belle aventure et nous sommes convaincus que l’on va réussir à faire partager notre enthousiasme. »

Le parcours ne s’arrêtera pas à la remise des clés, prévue en 2023. Derrière, il y aura un lieu à vivre. Et un exemple à porter.

Alain Ducat
Images : © Bureau d’architecture Valente
Photo : MSDesign

Wunnen am Park, un quartier qui se termine… et qui vit vraiment !
Wunnen am Park, un quartier qui se termine… et qui vit vraiment !

Le quartier Wunnen am Park, pensé et développé depuis 2003 par la Ville d’Esch/Alzette et le Fonds du Logement, est déjà devenu un vrai lieu de vie dans un environnement renaturé, dans un Nonnewisen revisité.

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C’est le genre de quartier qui grandit sans bruit mais pas sans ambition. Un quartier qui bouge, durablement. Un quartier qui vit et n’a pas fini d’évoluer. Un quartier, encore, qui crée du liant, entre ses habitants et leur environnement, entre la périphérie et le cœur d’une ville aussi. Nonnewisen fait partie de l’histoire d’Esch/Alzette. Mais le site de 28 hectares est surtout connecté au présent et au futur.

Retour en 2003. La ville d’Esch-sur-Alzette souhaitait développer ce vaste site un peu oublié à l’une de ses portes d’entrée, avec pour objectif d’y générer un quartier mixte, dans un espace renaturé, un espace paysager de jardins et de parcs, sur lesquels pousseraient des logements et des services, une mixité de fonctions pour un quartier de quelque 750 nouveaux logements, aux différentes formes d’habitat, intégrées dans leur environnement. La vision, verte, durable, était sans doute un peu en avance sur l’époque. « Wunnen am Park » entamait son cycle de vie...

D’emblée, le Fonds du Logement a fait partie de l’aventure, en collaboration étroite avec la Ville d’Esch. Tous les développements se sont faits en commun, lot par lot, 1/3 des logements pour le Fonds, 2/3 à réaliser par la Ville.

Un ensemble intégré et cohérent

L’année 2022 marquera la mise sur le marché de 17 maisons unifamiliales et 3 ensembles résidentiels et commerciaux. Le quartier sera alors presque au bout de son développement. Cependant, il n’a jamais cessé de grandir. Et de vivre, surtout.

En février 2020, au moment de poser la première pierre d’une nouvelle résidence mixte (appartements et commerces) et de 17 maisons unifamiliales (et aussi à la veille d’un confinement pandémique dont on ne pouvait mesurer l’ampleur à ce moment), le Fonds du Logement pouvait déjà dresser un bilan très positif des réalisations dans le quartier Wunnen am Park : 98 maisons unifamiliales, 4 maisons bi-familiales, 3 résidences à appartements et 1 résidence pour étudiants !

De fait, le site n’a cessé de se développer de façon structurée, au fil des lots réalisés dès 2008. Chaque lot étant confié à des bureaux d’architecture et d’ingénierie différents, la diversité des visions est de mise mais l’ensemble reste cohérent et intégré dans la vision de base : un projet urbanistique d’envergure et écologique par nature. Tout y est pensé dans un esprit durable : gestion des eaux pluviales rejetées progressivement dans le cours de la Dippach par des systèmes d’absorption (toitures végétales notamment) et via des bassins de rétention progressifs naturels, chauffage de l’ensemble du site via le réseau urbain de Sudcal utilisant notamment la chaleur résiduelle des activités d’ArcelorMittal, triple A énergétique de rigueur dans toutes les conceptions, espaces verts omniprésents avec un entrelacs de jardins et de parcs environnant les habitants…

Un quartier redéfini, à taille humaine

Nonnewisen, renaturé, revit. Tout le quartier est redéfini. Et des centaines de personnes y habitent, entourés des commodités de proximité qui ont évolué en même temps que se développait l’habitat : écoles de quartier (et 2 lycées à proximité), maison relais, commerces de proximité, plaine de jeux… Le tout en liaison directe avec, d’une part, les accès aisés à Esch – la dorsale routière, les transports en commun, etc – et, d’autre part, les atouts des autres quartiers, en périphérie (Belval, Lallange…) comme au centre-ville.

Le Fonds du Logement poursuit sa mission, aux côtés de la Ville d’Esch. Les 2 derniers projets de construction (un immeuble résidentiel et un immeuble résidentiel et commercial) donneront la dernière touche, tandis que le Fonds continue à se charger des infrastructures du quartier – voiries, parcs paysagers, chemins piétons, bassins pour l’eau pluviale, places publiques… L’objectif reste de créer des logements abordables, subventionnés par le ministère du Logement, pour contribuer à la mission primordiale – permettre l’accession à la propriété et à la location – tout en offrant un cadre de vie agréable dans un environnement moderne et préservé. Wunnen am Park est d’ailleurs déjà ce qu’il souhaitait être : un lieu de vie confortable et de partage pour une société à taille humaine.

Video Wunnen am Park

Alain Ducat avec le Fonds du Logement, partenaire Infogreen
Photos et images : © Fonds du Logement / Olivier Minaire/ Weisgerber Architecte/ Bourguignon&Siebenaler Architectes/ Moreno Architecture

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Une activité durable, au-delà du logement
Une activité durable, au-delà du logement

Au travers des activités de l’Agence immobilière sociale (AIS) et du promoteur social Abitatio, la Fondation pour l’Accès au Logement est au cœur de la problématique, avec pour souci l’inclusion sociale par le logement. Pour son directeur, Gilles Hempel, être « durable » c’est aussi prolonger l’action au-delà de la question de l’habitat.

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Quand on lui parle de logement durable, Gilles Hempel sort des sentiers battus parfois empruntés par les logiques de construction ou d’urbanisme. « Souvent, la logique du secteur est économique, à l’image de l’immobilier, sans même parler de la spéculation. Faut-il rappeler que, contrairement au développement économique, le développement durable prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et sociale ? Le pilier social est sans doute celui qui est le plus négligé ».

Pour le directeur de la Fondation pour l’Accès au Logement (FAL), la mission de la Fondation et de ses entités fonctionne par nature en trois dimensions. « L’activité de base de l’agence immobilière sociale est durable, en lien avec l’économie circulaire, car on utilise une ressource dormante, on ne ‘’gaspille’’ pas de l’habitat. Les logements que l’on récupère pour les mettre à disposition, s’ils restaient vides pour quelque raison que ce soit, devraient être entretenus, notamment chauffés ».

L’énergie…

Les préoccupations environnementales sont aussi directement prises en compte. « Notamment par notre activité de promoteur social, Abitatio. Nous cherchons dans la construction de logements un maximum de durabilité, bien sûr en construisant basse énergie, avec tous les prérequis en la matière. Mais aussi en prenant en considération, au travers de l’énergie qui ne sera pas consommée, ce que le bénéficiaire n’aura pas à payer en charges ».

Pour l’heure, la mise sur en œuvre de logements abordables a livré 9 logements et une soixantaine sont en production. « Ce qui correspond à autant de ménages tirés de la précarité qu’implique le non accès à un habitat digne, simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens de se le payer sur notre marché immobilier traditionnel ».

… de l’espoir

Quant au pilier social, il est sans doute le plus « durable » au sens de sa portée dans le temps.

« Nous n’avons pas juste des bénéficiaires ou des locataires. Nos services font un travail d’accompagnement social, sur le désendettement, sur la réinsertion, sur la formation… Ce suivi permet de remettre sur les rails de la vie des citoyens qui s’en retrouvaient déconnectés pour des raisons diverses ».

Pour la FAL, si cet accompagnement permet d’aider les bénéficiaires, de les guider vers une remise à l’emploi ou, simplement, de leur donner une chance, un espoir, des perspectives, « cette meilleure situation ira au-delà de leur séjour dans un des biens que nous gérons et que nous mettons à disposition. Cette dimension-là est importante et, bien qu’elle soit parfois oubliée, elle me semble tout autant durable et respectable ».

Alain Ducat
Photos. FAL / Fanny Krackenberger

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Découvrez la construction modulaire hors-site…
Découvrez la construction modulaire hors-site…

OIKOS-concept, société fille de Polygone Sarl, a été créée le 1er juillet 2021. Son but : proposer des solutions intelligentes et innovantes contre la crise du logement, ainsi que compenser le manque de main-d’œuvre sur les chantiers dans la construction traditionnelle.

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Ce n’est un secret pour personne. S’installer ou déménager au Grand-Duché du Luxembourg relève du défi. D’abord au niveau des biens ou des terrains disponibles, mais aussi pour dénicher le logement de ses rêves à un prix correct. Pour rappel, une étude récente indiquait que les prix des biens immobiliers avaient grimpé de 17 % en une année !

Partant de ce principe, le groupe Polygone a créé une société fille : Oikos-concept, spécialisée dans la construction modulaire hors-site. Une solution encore assez méconnue qui compte de nombreux atouts : rapidité de mise en place, amovibilité, diminution de l’impact écologique par la réduction des déchets sur le chantier, ou encore des matériaux de qualité équivalents à une construction traditionnelle.

« Nous souhaitons améliorer l’image de la construction modulaire dans l’imaginaire collectif », explique Benedict Sargent, Business Development chez Oikos-concept. « Nous construisons différemment et durablement. Le modulaire est une technique complémentaire à la construction classique pour lutter contre la crise du logement. Outre les prix qui ne cessent de grimper, il y a aussi une demande de nouveaux habitats largement supérieure à l’offre actuelle. Nous devons donc relever nos manches pour compenser cette différence. »

Oikos-concept propose donc différentes solutions. « Il n’y a pas de concurrence avec la construction traditionnelle. Il s’agit plutôt d’une complémentarité, histoire de pouvoir réagir efficacement et contenter le plus de monde possible. »

Quatre gammes pour répondre aux besoins

Les logements proposés par Oikos-concept répondent à une idée simple. « Nos constructions mono-modulaires sont déplaçables », explique Xavier Mahy, le directeur. « Les propriétaires peuvent continuer à vivre dedans au fil des endroits où ils s’installent. Et ce, d’une façon raisonnablement économique. Le seuil d’investissement est beaucoup plus bas qu’une maison traditionnelle, voire qu’un appartement. De plus, on a un logement qui n’est pas marié avec le sol. Au Grand-Duché, ça peut être une excellente réponse au fait que des investisseurs ne veulent pas laisser construire sur leurs terrains. Parce qu’après, ils ont hypothéqué la plus-value qu’ils pourraient réaliser dessus. »

La première gamme de logements tourne autour des 40 m2. « Leur avantage est que si un couple opte pour ce choix et que s’il décide d’agrandir son logement, pas de souci, on peut aisément greffer un second module », précise Benedict Sargent.

« Nous avons une seconde offre qui est plus en corrélation avec le pacte de logement 2.0 », poursuit Xavier Mahy. « Ces maisons occupent une surface de 100 à 150 mètres carrés, et disposent de deux ou trois chambres. Toujours dans un esprit d’industrialisation, Oikos-concept propose des modèles standards au niveau des aménagements intérieurs et de la structure. On peut ensuite travailler sur les aménagements de façade, les reculs, les constructions annexes, et pour créer des volumes qui sont d’une qualité urbanistique au-moins égale à ce que l’on peut trouver dans les constructions traditionnelles. »

La troisième gamme est dédiée aux immeubles à appartements. « À l’intérieur d’un seul bâtiment, on répète plusieurs fois le même aménagement intérieur. Cela veut dire que là, nous sommes totalement équivalents à la construction traditionnelle, sauf que nous allons plus vite, que nous le faisons dans un contexte industriel sécurisé et documenté avec les certifications énergétiques, ou encore écologiques. »

Enfin, la quatrième gamme se concentre sur les logements collectifs comme les studios pour étudiants ou les appartements destinés aux personnes âgées. « Il y a une fonction de logements organisés autour d’espaces communs. Ces derniers sont construits de manière traditionnelle alors que les chambres et douches peuvent être conçues de façons à correspondre aux besoins de chaque résident. Il y a donc un contrôle des coûts plus affinés et plus sûr. La durée du chantier est également plus courte. »

Ces quatre gammes répondent donc à la demande de logement en général. C’est une industrialisation de la construction grâce à des lignes de production comparables au secteur automobile. Un avantage intéressant pour travailler dans de bonnes conditions quelle que soit la météo.

Interview réalisée par Sébastien Yernaux auprès d’Oikos-concept, partenaire d’Infogreen

Infos : www.oikos-concept.com
Photos : ©Oikos-concept / DMD Modular

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L'Äerdschëff : un projet totalement autonome
L’Äerdschëff : un projet totalement autonome

L’Äerdschëff est la traduction luxembourgeoise de Earthship, littéralement le « vaisseau de terre », un concept d’auto-construction qui s’inspire de la nature, développé par Mike Reynolds dans les années 70 dans le désert de Taos au Nouveau-Mexique. Il s’agit d’un bâtiment qui produit et gère ses propres ressources pour satisfaire les besoins de ses utilisateurs de manière résiliente et durable.

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Dans un esprit de co-création, le projet est porté par une communauté de citoyens qui ont fondé en 2010 une organisation à but non lucratif nommée « CELL », Centre for Ecological Learning Luxembourg. L’idée du CELL n’est pas de reproduire à l’identique le concept mais de l’adapter au contexte luxembourgeois et à ses conditions climatiques.

Le projet est soutenu par le Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable par l’intermédiaire de l’Administration des Bâtiments Publics.

L’Äerdscheff est construit à Redange sur le site de l’ « Atert-Lycée », avec l’assistance de Beng Architectes Associés.

Il s’intègre dans le dénivelé naturel du site. La façade Nord, enterrée, est construite avec des pneus usagés remplis de terre compactée pour le soutènement et l’inertie thermique.

La partie orientée Sud est une serre partiellement composée de vitrages récupérés.

L’objectif de ce projet est de valoriser les matériaux écologiques, recyclés et locaux (terre, argile, paille, bois voire même des déchets tels que des pneus) dans un esprit d’économie circulaire, ainsi que les énergies propres comme celle produite par le vent et le soleil pour son fonctionnement. Il sera autonome en eau, en énergie, producteur en nourriture et capable de gérer ses déchets et ses eaux usées.

Principes de base :

  • L’autosuffisance en EAU : récupération et filtrage de l’eau de pluie pour la rendre potable.
  • L’autosuffisance en ÉNERGIE : production d’électricité grâce à des panneaux solaires photovoltaïques.
  • L’autosuffisance ALIMENTAIRE : production de légumes et fruits dans la serre.
  • L’autonomie de CHAUFFAGE : système de murs à inertie, parois vitrées pour laisser passer le rayonnement solaire, murs capteurs de chaleur, stockage et rediffusion de la L’autonomie de VENTILATION : système de ventilation naturelle (puits canadiens et lucarnes).
  • L’autonomie dans le TRAITEMENT DES EAUX : assainissement des eaux grises par les plantes, filtration des eaux usées au moyen d’une fosse septique et d’un bassin d’épuration ouvert.

    Le chantier de construction est participatif, réalisé dans la mesure du possible sans machine par des bénévoles locaux et internationaux. Le système constructif se veut donc le plus simple possible, le but étant l’échange et le partage de connaissances et de techniques. Pour les phases qui requièrent un matériel ou une technique spécifique, le savoir-faire des entreprises locales est sollicité.

Lieu de transition sociale et écologique en espace rural, sa fonction principale sera d’accueillir le public en proposant diverses activités : formations à l’éco-construction et à la permaculture, conférences, ateliers, workshops, cours et séminaires de sensibilisation à la nature et à la place de l’Homme dans notre biosphère, café-citoyen, projections de documentaires, concerts, activités associatives et étudiantes.

Le but est de créer dans ce lieu une plateforme citoyenne, éducative et culturelle phare au Luxembourg.

Le bâtiment disposera à cet effet d’une grande salle de réunion, d’une cuisine avec espace de stockage, de sanitaires, d’un corridor planté, d’un espace d’aquaponie et d’une serre.

Le chantier a commencé en juillet 2019, et sera terminé dans le courant de l’année 2022.

Beng Architectes Associés, partenaire d’Infogreen

www.beng.lu

L'engagement pour une construction saine
L’engagement pour une construction saine

Naturbaustoff, à Redange, est le seul magasin au Luxembourg entièrement dédié aux matériaux de construction naturels écoresponsables. C’est aussi le fruit de la passion de Marc Neu, entrepreneur responsable et constructif, fervent défenseur, notamment, des matériaux locaux et sains, comme la paille ou l’argile.

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« Depuis l’ouverture officielle en 2020, nous rencontrons chaque semaine des artisans qui nous rejoignent dans notre philosophie. D’un côté parce qu’il y a une croissance des demandes pour des matériaux plus écolo et plus sains, et, d’un autre côté, parce qu’ils en ont assez de travailler avec le conventionnel où la qualité n’est plus toujours au rendez-vous. Et c’est cela qui m’encourage à suivre ce chemin », explique Marc Neu, fondateur de Naturbaustoff.

Naturbaustoff choisit et défend ses fournisseurs, si possible locaux. « C’est aussi cette demande du particulier qui amène nos producteurs à modifier leur gamme de produits. Parmi d’autres, citons au Luxembourg Peintures Robin qui a prouvé que même l’industrie est capable de changer dans le bon sens, avec la couleur Verdello et l’huile de lin Luxlin. Isolena, notre fournisseur de laine de mouton pour des applications en isolation thermique et acoustique, même très design, utilise de la laine de mouton luxembourgeois ! Il est agréable de suivre et de partager de tels changements pour les matériaux de construction et rénovation, surtout lorsqu’ils sont issus de notre propre pays ».

Un canton qui ne se cantonne pas

Naturbaustoff ne s’est pas implanté par hasard à Redange. « C’est là que j’ai effectué ma carrière dans le domaine de l’énergie, et c’est également une région qui se veut précurseur dans beaucoup de domaines, au profit d’un monde plus équitable et plus respectueux de l’environnement ».

Le canton de Redange est rempli d’initiatives telles que Energy Revolt - une coopérative énergétique -, « Vun der Atert » - une coopérative alimentaire qui applique le principe de l’agriculture solidaire -, gringgo.lu, une plateforme de vente en ligne pour des produits écoresponsables et solidaires - et un groupement d’entreprises suivent les mêmes valeurs.

Marc Neu n’oublie pas le Beki, « la seule monnaie régionale du pays, lancée par le regretté secrétaire d’État Camille Gira, dans sa commune de Beckerich. Le système économique et financier conventionnel est complètement hors de la vie réelle et hors de la portée de la majorité de la population mondiale. Le Beki n’arrivera pas à changer ce système, mais il encourage les circuits courts, il assure que l’argent reste dans la région, qu’il est dépensé chez les artisans et commerçants qui ajoutent de la plus-value, qui embauchent localement, qui proposent de l’apprentissage et qui payent des impôts… au flagrant contraire des big players mondiaux. Si nous ne pouvons pas changer le monde financier, essayons aux moins d’augmenter notre résilience en favorisant l’échange régional. Et c’est pour cela que Naturbaustoff fait partie de ce réseau rempli de personnes et d’idées formidables ».

Bois-terre-paille

Marc Neu est également un fervent défenseur de la construction « Bois-Terre-Paille »
 : « C’est un mode constructif entièrement en accord avec les 5 critères les plus importants pour la construction d’un logement » :

- efficacité énergétique : une obligation qui est automatiquement respectée grâce à l’épaisseur des bottes de paille,
- écologique et circulaire : le bois, la paille et l’argile sont des matériaux naturels et faciles à recycler qui peuvent être puisés localement,
- sain : Il n’y a pas mieux que l’argile, et en plus il ne brûle pas,
- démontable : on peut déconstruire une maison en paille, presque tout retourne à la nature
- abordable : ce mode constructif se prête bien à ce que le maître d’ouvrage mette la main à la pâte. Cela rend fier et cela réduit les frais.

Marc Neu propose une série de vidéos explicatives sur son site https://www.naturbaustoff.lu/fr/bonjour/ ou YouTube

Et il a plein de concepts, d’idées et de matériaux dans sa musette et en rayon. « Venez nous rencontrer ! Ce n’est qu’à travers l’échange entre les esprits volontaires qu’on arrive à changer le monde ! »

Alain Ducat, avec Naturbaustoff partenaire Infogreen

Constructions en bois - avec la certification PEFC !
Constructions en bois - avec la certification PEFC !

Le bois comme matériel de construction est de plus en plus utilisé, avec les architectes, ingénieurs et opérateurs qui reconnaissent sa versatilité, sa flexibilité et les bénéfices pour les gens et la planète.

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Avec le bois, le ciel est la seule limite ! En effet, le bois n’est pas du tout un matériel comme le béton ou l’acier, qui sont froids au touché. Le bois est chaud et accueillant, même pendant la phase de construction et lors de sa manipulation. Il est aussi excellent pour travailler, vu qu’il est plus résistant, plus sûr et moins cher si on le compare à d’autres matériaux de construction.

Les nouvelles technologies de transformation, telles que Cross Laminated Timber (CLT) ou Glulam, offrent toute la résistance et la sécurité nécessaires, aussi pour des constructions d’une certaines hauteurs.

Du bois dans la construction, ça change tout

Avec des constructions en bois, il est possible de réduire les émissions d’un bâtiment jusqu’à 60%, voire plus. Au lieu d’émettre beaucoup de gaz à effet de serre pour la production de matériaux intensifs en énergie, le bâtiment en bois va en fait stocker du carbone tiré de l’atmosphère pour une longue durée. Chaque construction va réduire le CO2 disponible dans l’atmosphère.

Une fois la durée de vie du bâtiment atteinte, le bois peut ensuite être transformé en panneaux et ensuite, en papier. Voire ultérieurement en combustible. Il permettra ainsi une durée de stockage du carbone maximale. C’est donc un matériau fantastique renouvelable, recyclable et réutilisable… et disponible localement !

Les consommateurs, mais aussi les politiques, ont reconnu ces avantages. D’ailleurs cet intérêt pour le bois prend aussi en compte sa provenance. Des matériaux locaux et issus d’une gestion durable des forêts, sont demandés.

C’est exactement pour répondre à ces besoins, que la certification PEFC permet aux entreprises de satisfaire la demande de leurs clients, privés comme publics.

Le secteur de la construction est de plus en plus confronté à des obligations de démontrer que le bois utilisé provient de sources gérées durablement. Depuis le 1er janvier 2014, le gouvernement luxembourgeois poursuit une politique d’achat public, et l’achat de tout bois et produit ligneux, y compris le papier, par une administration où un projet recevant des fonds du gouvernement, doit fournir des preuves d’une provenance de sources légales et durables.

La certification PEFC dans la construction

PEFC Luxembourg a.s.b.l. peut ainsi offrir deux solutions aux entreprises concernées. La certification de l’entreprise entière permet d’utiliser le système PEFC pour cette déclaration de conformité, mais aussi pour faire de la promotion en profitant du plus grand label mondial. Le matériel certifié PEFC est pleinement disponible, aussi bien au Grand-Duché que dans la Grande Région.

Une autre solution est la certification de projets. Cette approche est beaucoup plus rapide et flexible. Elle permet de faire une déclaration de durabilité déjà pendant la phase de projection. Elle a d’ailleurs été employée avec un très grand succès pendant les jeux olympiques à Londres, et a permis depuis à de nombreux projets de démontrer leur conformité.

PEFC Luxembourg a.s.b.l
2, Am Foumichterwee
L-9151 Eschdorf
Tel. 89 95 65 - 68
Fax.89 95 68 - 40
info@pefc.lu
www.pefc.lu
https://www.facebook.com/PEFCLuxembourg/

Personne de contact : Michel Dostert

Photos : Wooden, un projet à Leudelange de IKO Real Estate et BPI Real Estate, sera entièrement construit en bois certifié PEFC

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Moduler les espaces et isoler confortablement, tout naturellement
Moduler les espaces et isoler confortablement, tout naturellement

Bamolux, artisan aménageur d’espaces, a l’expérience du chef d’orchestre de travaux, parachèvement à sec, menuiserie ou finitions. Sans cesse à la recherche de solutions innovantes et respectueuses de l’environnement, l’entreprise met sur le marché un système d’isolation particulièrement efficace et naturel, la ouate de cellulose par insufflation, et met en œuvre la solution circulaire par excellence pour la modularité des espaces.

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Sébastien Jungen, à la tête de Bamolux, aime innover et, surtout, apporter sur le marché de l’aménagement des espaces, professionnels ou résidentiels, des solutions à la fois adaptées aux besoins des utilisateurs et totalement respectueuses de l’environnement. Bamolux n’hésite pas à anticiper, notamment à faire une veille technologique et néanmoins régionale, pour proposer ces petits plus qui, en matière de durabilité et d’économie circulaire, peuvent faire toute la différence.

L’exemple le plus récent ? Le travail sur l’isolation des bâtiments. « Le constat, c’est que pour atteindre les objectifs de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre et de décarbonation du Luxembourg, il y a de gros efforts à faire en matière d’isolation. Une étude estime que 200 000 foyers dans le pays doivent encore être correctement isolés », note Sébastien Jungen.

C’est la ouate…

Bamolux se positionne d’emblée sur ce créneau primordial avec un matériau qui répond aux exigences : la ouate de cellulose. La solution est régionale (développée et fabriquée par Isoproc à Ciney en Wallonie), puise sa matière première dans les stocks (notamment d’imprimeries) de papier à recycler. Il est broyé, défibré, puis malaxé et traité naturellement, pour obtenir une ouate de cellulose, mise en panneaux ou empaquetés en vrac. Bamolux a opté pour les ballots de ouate, qui peut alors être insufflée. Le matériau est idéal en rénovation comme pour la construction neuve. « C’est un isolant naturel, écologique, qui présente le meilleur compromis prix et efficacité pour l’isolation des combles perdus, sous toiture, sol de grenier, entre-murs… Cette ouate à souffler présente un indice de chaleur très faible, ce qui garantit aussi une protection thermique estivale ».

Le procédé permet un remplissage complet des compartiments, jusque dans les coins et autour des conduites. La cellulose, dûment posée, est hautement résistante au feu ; son élasticité et sa structure n’attirent ni les insectes ni les rongeurs. Et cette bonne isolation thermique, sans humidité résiduelle, offre aussi une excellente insonorisation des espaces isolés. Ainsi, l’isolation à base de fibres de papier est en tête du classement dans le domaine de l’énergie grise minime. Modèle circulaire, le procédé répond autant à des besoins de protection environnementale qu’aux besoins d’économies financières.

« Bamolux a une équipe spécialisée, formée spécifiquement, et dotée du matériel adapté pour la mise en chantier et la pose. Cela s’ajoute à notre expérience d’artisan. Cette nouvelle forme d’isolation, naturelle et saine, apporte aussi une solution conforme à nos valeurs ; elle conjugue efficacité, respect de l’environnement en participant à l’effort collectif de décarbonation, elle apporte un confort immédiat, et à faible coût ». L’entreprise s’engage également à accompagner les investissements (dans les résidences, les logements individuels, les bâtiments publics, les entreprises…) : « Nous pouvons aider à la constitution des dossiers administratifs pour l’accès aux différentes primes de l’État, cela fait partie de notre conception des choses, afin d’encourager l’amélioration de l’habitat et de l’environnement ».

Circulaire, durable, économique… logique !

Bamolux est évidemment active sur d’autres fronts. Mais il y a un fil… vert évident : « la recherche de solutions bas carbone, qui maîtrisent les coûts, et s’inscrivent dans une logique circulaire ». Cela fait partie des raisons qui ont amené Bamolux à proposer le système JUUNOO https://www.infogreen.lu/bamolux-vous-presente-aujourd-hui-une-solution-d-avenir-16328.html

« On cherchait, pour les cloisons, une solution pour la réduction des déchets, la neutralité carbone, la modularité optimale, la récupération maximum… On l’a trouvée au-delà des espérances, avec la solution belge JUUNOO dont nous sommes partenaires, distributeurs et installateurs. On a vraiment là un produit idéal, qui permet notamment une grande souplesse pour créer ou repenser les espaces modulables, dans les grands plateaux de bureaux, les hôtels, les espaces d’exposition, la redéfinition de pièces en rénovation intérieure…. Les cloisons se montent et se démontent quasi à l’infini, rapidement, sans poussière, sans outillage lourd… On peut y incorporer des gaines techniques, tout y est récupérable et recyclable. C’est donc aussi très économique. »

Avec ses nouvelles solutions sur le marché local et avec son expérience d’artisan créateur d’espaces, Bamolux confirme, en acteur engagé, une nouvelle norme, où la durabilité devient le choix logique. Tout naturellement !

Alain Ducat, avec Bamolux
partenaire Infogreen

Photos : © Bamolux / Beneens / Isoproc

Le choix de l'herbe pour une isolation durable
Le choix de l’herbe pour une isolation durable

Les panneaux isolants Gramitherm, à base de fibres d’herbe, cumulent les performances techniques et environnementales. Avec un bilan carbone négatif et une énergie grise faible, ils se posent comme produits phares du développement durable.

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L’herbe, qui est utilisée depuis longtemps pour ses qualités isolantes, pousse pratiquement partout, elle ne nécessite pas d’être cultivée et se renouvelle rapidement. L’herbe absorbe une grande quantité de CO2, le process d’obtention des fibres est vertueux et l’énergie grise nécessaire à la fabrication des panneaux est faible : la combinaison de ces éléments génère un bilan carbone négatif (1kg de Gramitherm absorbe 1,5 kg de CO2-eq).

Gramitherm est un bon isolant contre le froid (conductivité thermique : 0.040w/mK) et contre le chaud (temps de déphasage de 9h en 240 mm), il régule l’humidité, il absorbe les bruits (99% à 1000 Hertz), ne s’enflamme pas et ne dégage pas de fumées toxiques. Il résiste également aux champignons et ne provoque pas d’allergies. Les panneaux ont des dimensions stables dans le temps et leur flexibilité facilite la mise en place. Bien sûr, ils sont recyclables et leur durée de vie est estimée à 50 ans.

Dans l’écosystème régional

Ces panneaux peuvent être utilisés en isolation intérieure (toiture, planchers, plafonds, cloisons) comme en isolation extérieure. Ils sont appréciés en rénovation mais aussi pour les bâtiments neufs, notamment en complément d’autres biosourcés, tels le bois, le béton de chanvre, la paille...

Gramitherm bénéficie d’un Avis Technique Européen et des FDES sont disponibles pour chaque épaisseur du produit sur base INIES.

Le label Solar Impulse Efficient Solution et le label Biosourcé ont été attribués à Gramitherm.

L’unité de production GRAMITHERM Europe SA est basée à Auvelais, en Wallonie et s’intègre ainsi dans l’écosystème du projet en favorisant une proximité avec les fournisseurs de fibres d’herbe et une synergie auprès des distributeurs et des chantiers du Luxembourg.

En chantier

Actuellement, un chantier exemplaire est en cours au Luxembourg, à Hersberg avec le cabinet d’architectes Witry &Witry SA et le Bureau d’études Werkbund à Echternach.

Il s’agit de deux maisons certifiées Lenoz, à énergie positive : ossature bois, isolation fibres d’herbe, parois terre crue et chauffage photovoltaique associé à une pompe à chaleur à air pour l’eau.

Pour toute information, vous pouvez contacter Archiplus SARL à Echternach au (+352) 26 72 06 02

Gramitherm, partenaire Infogreen

Une assistance à maitrise d'usage
Une assistance à maitrise d’usage

Coévolution et Nouma vous accompagnent dans le développement de lieux de vie durables et d’espaces partagés publics ou privés.

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En cette période de transition écologique et sociétale, une maison des projets, une salle partagée, un espace collaboratif en entreprise, un bâtiment emblématique et durable, un écoquartier ou un zoning industriel, … deviennent des lieux d’innovation sociale et urbaine.

Notre rôle est de concevoir avec vous une démarche pour impliquer les futurs utilisateurs sur la conception et la création de ces espaces et des nouveaux usages associés.

Les futurs utilisateurs, ou des personnes représentatives du public ciblé, détiennent une expertise et des talents nécessaires à la conception des modes de vie qu’ils pratiqueront demain dans leur futur lieu d’habitat ou d’activité.

Leur mobilisation – qu’il s’agisse d’employés, d’habitants ou d’autres acteurs, … – dès la phase de conception, est capitale pour l’adoption et le succès des services et des futures activités, avec de multiples externalités positives : résultats, engagement, confiance, capacitation, innovation, ….

Tel un assistant à maîtrise d’usage, nous vous proposons et animons des outils et des démarches pour :

  • mobiliser votre équipe, clarifier votre projet et visiter des lieux inspirants,
  • définir le cadre technico-juridique adéquat afin d’assurer la faisabilité et la viabilité économique du projet,
  • mobiliser vos parties prenantes et clients-utilisateurs sur des projets désirables,
  • co-construire les lieux ainsi que les futurs usages et en accroître l’adoption,
  • innover et générer de multiples impacts positifs à travers vos projets.

Concernant le choix de l’espace, il peut s’agir d’espaces dédiés dans des nouveaux projets ou d’espaces existants peu utilisés qui peuvent accueillir un public alternatif à d’autres moments de la journée.

Nous travaillons en partenariats avec les autres intervenants sur le projet (architecte, urbanistes, …). Selon les besoins, nous pouvons vous apporter des apports d’autres experts externes (sociologues, experts en transition écologique et sociétale, experts en innovation et en design, porteurs de projets inspirants, …).

Contactez-nous pour en savoir plus !

Pour nos références, rendez-vous sur notre site web www.coévolution.lu et www.nouma.lu

Xavier Delposen
Coévolution sàrl
GSM (+352) 661 298 268
x.delposen@coevolution.lu

Emma Zimer

Nouma sàrl SIS
GSM (+352) 621 354 585
info@nouma.lu

Photo d’en-tête : ©Beienhaus asbl

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L'habitat participatif* : une forme de logement avantageuse pour les séniors
L’habitat participatif* : une forme de logement avantageuse pour les séniors

Depuis sa création, en 2016, Nouma promeut un style de vie alternatif pour les personnes séniores (50-60 ans et plus) car les offres qui leur sont actuellement proposées ne répondent plus aux besoins d’un grand nombre d’entre eux.

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Les alternatives pour seniors actuelles sont, pour la plupart, développées en considérant les besoins physiologiques (des soins et des aides). Nous abordons la question sous l’angle de l’habitat et de la personne en tant que telle avec tous ses besoins dont l’autonomie, le fait de rester actifs, d’être entourés, d’être acteur de sa vie jusqu’au bout. D’autres besoins auxquels nous ne pensons pas apparaissent et s’intègrent dans chaque projet, vu que les futurs habitants participent à l’élaboration de celui-ci.

Cette manière d’aborder la vieillesse est plus riche et enthousiasmante. Comme dit Patrick – un habitant d’un tel projet à Lyon – « Nous ne pouvons pas éviter de vieillir mais, par contre, nous pouvons rester vivant ! ». Il s’agit de cela – vivre jusqu’au bout – et pas seulement accumuler des années de plus. Rendre ces années vivantes.

Nous souhaitons intégrer dans chacun de nos projet la réflexion autour du vieillissement mais nous nous ouvrons aussi à des habitats participatifs intergénérationnels, qui en fonction de la localisation font parfois plus de sens.

Pour des publics mixtes, l’habitat participatif répond aujourd’hui à plusieurs besoins en termes de logement, comme trouver un logement abordable et créer un bon voisinage.

Logement partagé - En créant des habitats participatifs, on utilise mieux l’espace à disposition. Des parties privatives plus petites sont complétées par des parties communes et du matériel partagé. En se regroupant, on peut profiter d’un jardin, d’une salle de rencontres, de divers ateliers tout en ayant un logement privatif plus restreint et donc plus abordable.

Bon voisinage - Notre société individualiste nous a isolés dans notre quotidien. La Covid nous l’a confirmé. Vivre en famille élargie est ressenti aujourd’hui comme un fardeau mais qu’en est-t-il de recréer des communautés qui font du sens ? Des habitats où l’on peut organiser des rencontres festives, créer des liens entre les habitants, créer des échanges entre générations, redonner de la vie aux quartiers, avoir un impact positif sur la planète, …

Logement plus abordable ? - C’est un réel besoin au Luxembourg et nous réfléchissons à comment y parvenir pour les habitats participatifs. Diverses possibilités : reprendre un main la gestion de projet par les particuliers, comme les Baugruppen ou les coopératives d’habitations dans les pays voisins, avoir accès à plus de terrains en bail emphytéotique pour lesquels on paie une location annuelle ou encore trouver des acteurs qui acceptent de prendre moins de marge sur les projets immobiliers.

Actuellement Nouma développe un premier habitat participatif sénior, en collaboration avec le promoteur Codur, à Lorentzweiler. Nous accompagnons la commune de Differdange dans la mise en place d’un deuxième projet de la sorte au Luxembourg. Trois autres projets (50+ ou intergénérationnels) sont actuellement à l’étude dans le nord du pays. Nous accompagnons également d’autres projets qui ambitionnent un vivre ensemble de qualité et de nouveaux usages partagés et durables, en collaboration avec la société Coévolution.

L’habitat participatif est une tendance réelle qui répond aux besoins actuels en termes de logement et style de vie. Et ce n’est que le début pour le Luxembourg. De nombreuses initiatives existent dans les pays voisins et les solutions offertes se professionnalisent.


(*) Un habitat participatif est une forme de communauté intentionnelle qui réunit quelques habitants. Ils décident de vivre selon des principes communs dont ils ont ensemble décidé des modalités, souvent autour de valeurs éthiques, sociales et environnementales communes. Concrètement on parle d’appartement privatif pour chaque personne/famille avec en plus des parties communes (salle multifonctionnelle / bibliothèque/ etc.) et un projet cocrée ensemble dans un cadre déterminé.

Photos : ©Beienhaus asbl

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Décarboner, c'est commencer par faire le bilan
Décarboner, c’est commencer par faire le bilan

La construction a un rôle primordial et déterminant à jouer dans la chaîne de valeur énergétique. Le secteur peut être une force d’amélioration et d’innovation et présenter ainsi le plus grand levier d’économie de CO2. Grandes ou petites entreprises ont tout à gagner dans la réalisation d’un bilan carbone et de ses objectifs. Le CDEC montre la voie.

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La Commission européenne a sa propre vision stratégique en termes de neutralité carbone, avec pour objectif une économie plus prospère, plus compétitive, circulaire et surtout neutre pour le climat d’ici 2050. Ces objectifs sont assimilés dans le Plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) luxembourgeois. Tous mettent en évidence la nécessité de se doter d’un indicateur de mesure du carbone.

Les instances gouvernementales définissent aussi des objectifs pour le Luxembourg.

Le secteur de la construction y a un rôle déterminant à jouer, dans toute la chaîne de valeur énergétique. Car il a aussi l’ambition – et il s’en donne les moyens au travers des initiatives du Conseil pour le Développement économique de la Construction (CDEC) et de ses entités - d’être une force d’amélioration et d’innovation. «  Le secteur peut être, doit être, le plus grand levier d’économie de CO2, et donc d’opportunités liées à une décarbonation productive et valorisée », résume Bruno Renders, administrateur du CDEC.

En juillet dernier, la ministre Carole Dieschbourg présentait les objectifs climatiques sectoriels pour la période 2021-2030. Outre l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050 au plus tard, un cap de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est fixé à -55 % d’ici à 2030 par rapport à 2005, au niveau national. Et la loi retient également que des objectifs sont à fixer pour 5 grands secteurs de l’économie nationale : industries de l’énergie et manufacturières + construction, transports, bâtiments résidentiels et tertiaires, agriculture et sylviculture, traitement des déchets et des eaux usées.

Le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable a élaboré le tableau des allocations d’émissions annuelles et des objectifs de réduction par secteur, et publiera chaque année un tableau de suivi. Le secteur de la construction est directement concerné, et peut influer sur une combinaison des grands secteurs délimités par le législateur.

Le secteur industrie de l’énergie, manufactures et construction se voit allouer des quotas passant (en milliers de tonnes équivalent CO2) de 455 en 2021 à 242 en 2030. Pour les bâtiments résidentiels et tertiaires, les allocations d’émissions doivent baisser de 1 497 à 590 pour 2030. Rien que ses ces deux indicateurs montrent l’impact que peut avoir la construction, via les innovations qu’elle promeut. « Les bâtiments non seulement neutres mais aussi producteurs d’énergie, réutilisant toutes les ressources au lieu d’y puiser, participant à l’autonomie alimentaire locale au travers de l’urban farming et de projets concrets contre notre serre-pilote à Bettembourg, https://www.infogreen.lu/ceci-n-est-pas-une-serre.html les réflexions de tout un secteur pour innover dans la chaîne de valeur économique et sociétale et décloisonner les secteurs comme les esprits, tout cela façonne la stratégie du CDEC et de ses entités », souligne Bruno Renders.

De quoi actionner les leviers

Le CDEC s’est lancé très tôt dans la réalisation de son bilan carbone, qui détermine l’empreinte des activités du groupe (IFSB, Neobuild, COCERT…) et permet de tirer des enseignements technologiques et managériaux. « Il s’agit d’une démarche d’amélioration continue, globale et systémique, d’intégration des enjeux environnementaux. Le secteur de la construction luxembourgeois doit être un modèle ».

Véritable outil d’aide à la décision, le bilan – réalisé par COCERT - s’appuie sur un « carbon footprint report » complet via une méthodologie précise de collecte de données sur les consommations en énergie et en eau des bâtiments, des différents intrants, des déchets ou encore de la mobilité intra-inter entités, le tout rapporté en « équivalent carbone ». https://www.infogreen.lu/l-empreinte-carbone-plus-qu-un-bilan-un-veritable-outil-strategique-15967.html

Ainsi, pour l’exercice 2020, le Bilan Carbone® total de l’IFSB s’élève à 1 099 tonnes d’équivalent CO2 (émissions considérées selon les standards ISO 14064). Cela représente 0,305 kg éq. CO2 par euro de chiffre d’affaires, 264 kg éq. CO2 /stagiaire ou encore 13,87 kg éq. CO2 /heure de formation. Soit une diminution de 39% par rapport à 2019. « C’est un benchmark. Cela permet d’actionner les leviers opérationnels. Il s’agit d’atteindre les objectifs, d’aller au-delà des normes et des obligations le cas échéant. Il s’agit de gagner en résilience et d’être un pilote, non seulement pour le secteur de la construction, mais pour toute une nouvelle économie ».

Car le bilan carbone joue aussi sur le « bilan économique ». https://www.infogreen.lu/l-equation-partenaire-du-bilan-carbone-15955.html
La réduction des coûts et la baisse de la dépendance énergétique permettent d’anticiper, d’évaluer le « risque carbone » qui, un jour ou l’autre, se mesurera aussi en termes de coûts financiers, d’investissements subventionnés (ou non)… ou de bénéfice économique, avec une valorisation sur le long terme de l’usage. « C’est aussi pour cela que le bilan carbone est un outil stratégique et que chaque entreprise peut y trouver son compte ».

Alain Ducat
Photo : Fanny Krackenberger

Modéliser le comportement thermique
Modéliser le comportement thermique

COCERT, spécialisée dans l’ingénierie et l’efficacité énergétique des bâtiments, a notamment réalisé la modélisation du comportement thermique du projet de serre FRESH à Bettembourg. Les équipes sont intervenues en phase de développement et de planification pour définir le meilleur compromis technico-financier pour la réalisation du projet et optimiser le bilan carbone lié aux systèmes de chauffage et de ventilation. Explications avec Benoit Martin, directeur de COCERT.

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Intégrée au groupe CDEC, spécialisée dans l’ingénierie et l’efficacité énergétique des bâtiments, COCERT apporte des solutions sur mesure. L’idée est d’accompagner les projets de la conception à la réception définitive de l’ouvrage. Les services et outils répondent à l’ensemble des besoins et des problématiques liées à l’optimisation énergétique et environnementale des bâtiments.

Entre autres spécialités, l’équipe d’experts et d’ingénieurs-conseils polyvalents propose des simulations et des modélisations numériques (nœud constructif, simulation thermique dynamique, installation solaire, etc).

Le meilleur système possible

La serre FRESH à Bettembourg, à la pointe de l’innovation dans les fonctions nobles du bâtiment et dans les techniques de construction positive, existe et produit. En amont, COCERT a pensé le meilleur système constructif possible.

La modélisation du comportement thermique de la serre selon des prédictions d’occupation et de températures visées, a permis de mettre en évidence les avantages d’un double vitrage par rapport à un simple vitrage, qui aurait apporté des contraintes structurelles de par son poids. La perte de luminosité induite par un double vitrage peut être compensée au moyen de dispositifs artificiels efficients, du type LED.

Cette modélisation a également permis d’établir une prédiction des charges. Le chauffage représente une part prépondérante des coûts d’exploitation et, dans une vision à long terme, l’investissement de départ, plus important que pour une serre classique, sera compensé par le gain réalisé sur l’énergie non consommée.

Par ailleurs, la serre est imbriquée dans une enveloppe chauffée, d’une part, par l’extension du restaurant de l’IFSB au niveau inférieur et, d’autre part, par l’auditoire existant. Une telle implantation a permis de rendre adiabatique 2 des 6 surfaces qui composent la structure, ce qui représente un gain d’énergie.

Un bilan carbone réduit

La serre est connectée au système de chauffage existant de l’IFSB. L’apport complémentaire de chaleur se fait par des tubes radiants en acier installés sur le périmètre intérieur de la structure. Cette chaleur provient de la chaufferie existante de l’IFSB qui a fait l’objet d’une rénovation : la puissance de la chaudière à granulés de bois a été augmentée par rapport à celle de la chaudière au gaz naturel, passant d’un ratio gaz/pellets de 80/20 au ratio inverse (20/80).

La serre se raccorde aux rejets d’air vicié de deux groupes de ventilation double flux placés sur la toiture de l’IFSB - l’un dessert les bureaux au 1er étage, l’autre les salles de cours au rez-de-chaussée. Cet air est chargé en chaleur et en CO2 utiles pour la croissance des plantes.

Un automate régule les flux entre la serre et le bâtiment de l’IFSB, ainsi que les compteurs d’énergie propres à la serre. Un 2e automate est dédié à son fonctionnement agronomique : il gère, par exemple, l’ouverture et la fermeture des clapets de ventilation en toiture ou le dosage du substrat dans lequel baignent les plantes.

Mélanie Trélat, avec COCERT
Groupe CDEC partenaire Infogreen

Modéliser, visualiser et anticiper
Modéliser, visualiser et anticiper

Il y a 2 ans, CLE a entamé sa transition vers le BIM (Building Information Modelling). Le constat est clair : cet outil collaboratif permet à chaque service de faire les bons choix plus tôt et de gagner en performance. Il permet aussi des bénéfices transversaux en améliorant la communication entre acteurs du projet et avec les clients.

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CLE a créé un service BIM, qui a commencé à convaincre en interne. L’idée stratégique est que tous les services de l’entreprise passent au BIM, sans que cela soit vécu comme une contrainte. Le service BIM a donc été créé pour accompagner les équipes dans cette transition, qui a commencé il y a 2 ans, par un audit des différents services concernés (Métrés, Soumissions, Méthodes, Techniques spéciales et Travaux), pour bien appréhender leurs besoins. Puis, sur base de l’existant, des outils BIM ont été développés, pour coller au plus près des spécificités de chacun.

Par exemple, en partant d’une maquette commune gros œuvre modélisée en interne, un outil BIM a été développé pour que les Métreurs puissent extraire et vérifier les quantités du projet, que les Méthodes puissent définir les modes constructifs de l’ouvrage et que le Service Soumission puisse visualiser et se servir des rendus aisément. La maquette suit ensuite le process de développement du projet et sert au Service Méthodes et Travaux avec des outils BIM élaborés pour la rotation d’éléments de coffrage ou le calepinage de passerelles de sécurité automatisés.

Par ailleurs, le service BIM développe aussi des outils permettant d’élaborer des plans d’installation de chantier en 3D ou encore des plans d’étaiement, ce qui augmente la qualité de travail pour chacun des services intervenant dans le projet.

Pour les techniques spéciales, l’approche est différente : il faut récupérer les maquettes des sous-traitants, de l’architecte, de la statique, pour les compiler sur un autre logiciel. L’objectif est toujours de pouvoir détecter et anticiper les éventuels soucis, pour en discuter directement avec les intervenants concernés et prendre une décision réfléchie, en amont de l’exécution.

Dans tous les cas, le BIM est un outil qui permet à chaque service de mieux travailler individuellement, tout en permettant aux différents services de mieux collaborer. Les spécialistes BIM de CLE ont pu remarquer qu’une communication naturelle et des liens plus forts s’instauraient entre les différents services qui viennent « piocher » des informations sur une maquette commune.

Le process améliore également la visualisation du projet, sous tous les angles, avec la maquette 3D qui permet de tourner autour du projet et donc de détecter les problèmes plus facilement. L’anticipation est, ici aussi, un atout : on peut trouver des solutions en amont, dans les règles de l’art, et donc éviter de se retrouver au pied du mur, en phase d’exécution.

Le modèle numérique apporte une qualité et une sécurité accrues, dans les choix constructifs qui peuvent s’opérer plus tôt et éviter de fastidieuses analyses sur plans. La qualité du rendu est également bien meilleure, ce qui est un avantage en phase de soumission : le modèle 3D permet de valoriser le travail et d’expliquer au maître d’œuvre, de façon simple et directe, la façon dont la construction a été pensée et sera menée à bien.

L’expérience BIM est donc positive et le service dédié de CLE ne s’arrête pas en chemin : de nouveaux outils se développent et les maquettes BIM, au-delà du stade de l’exécution, pourraient être transmises aux clients, pour qu’ils puissent s’appuyer dessus pour le suivi et la maintenance en phase d’exploitation du bâtiment, jusqu’à la fin de sa vie.

Alain Ducat, avec CLE, partenaire Infogreen
Photo/Illustration © CLE

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La gestion intelligente de vos bâtiments
La gestion intelligente de vos bâtiments

Grâce à la Blue Building Box, All in One propose une solution efficace pour améliorer votre bilan énergétique. Mais aussi pour garder un œil attentif sur la vie quotidienne de votre bâtiment et ses nombreuses dépenses énergétiques.

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Depuis 2008, la société All In One Technologies (AIO) propose des solutions techniques innovantes pour vos bâtiments. La Blue Building Box en est certainement le meilleur exemple. Ce système de gestion technique centralisée des bâtiments permet de régler, visualiser, gérer et contrôler les paramètres techniques et énergétiques des installations techniques et de sécurité d’un ou plusieurs biens immobiliers en temps réel via une interface accessible sur internet.

Couplée au Portail AIO, la Blue Building Box permet d’administrer avec un maximum d’efficacité ses biens immobiliers à distance : des interventions réalisées ou à réaliser dans vos bâtiments, jusqu’au suivi et à l’optimisation de leurs consommations énergétiques. En effet, grâce à la connexion à la Blue Building Box des capteurs et compteurs des bâtiments, vos installations de chauffage, eau, ventilation, ou encore climatisation n’auront plus aucun secret pour vous. Le tout, en temps réel !

« Le but est d’être le plus efficace possible », souligne Benoît Lespagnol, Managing Director d’AIO Technologies. « Par exemple, pour le centre commercial « La Belle Etoile » à Bertrange, nous fournissons aux gérants les consommations énergétiques de chaque local loué. Cela leur permet de présenter des factures détaillées et précises à leurs locataires. Grâce aux capteurs et compteurs répartis aux endroits stratégiques, nous pouvons également réagir en direct sur un problème énergétique comme une fuite d’eau, une consommation chauffage anormalement élevée ou inutile, ou une ventilation mal réglée. Une intervention rapide permet alors de limiter des dépenses et des émissions de CO2 inutiles. »

La philosophie d’AIO est de toujours proposer une action durable. « La Blue Building Box est vraiment intéressante à plus d’un titre. Cela se constate notamment pour les nouveaux bâtiments. Sur papier, ils sont vraiment au top, comme documenté dans leur Certificat de Performance Energétique. Par contre, si on ne les utilise pas correctement ou si le réglage de leurs techniques n’est pas parfaitement paramétré, ils vont perdre de leur efficacité énergétique théorique. C’est là que notre technologie entre en action pour suivre, en temps réel, la vie et l’évolution des immeubles. Les capteurs et compteurs nous envoient des données que nos algorithmes traitent pour générer d’éventuelles alarmes ou notifications. Nous pouvons donc agir ou avertir directement au lieu que le client découvre, parfois des semaines ou des mois plus tard, un dysfonctionnement dans une zone précise. »

Les gestionnaires énergétiques en tirent donc un confort de travail non négligeable.

La Blue Building Box permet aussi d’entreprendre automatiquement des actions immédiates : dans un immeuble de bureaux de notre client Becolux au centre-ville, elle coupe ainsi la ventilation et le chauffage de la pièce lorsqu’une fenêtre y est ouverte. Un autre exemple concret dans un autre bâtiment : la salle de conférence et sa ventilation.

La Blue Building Box reçoit le taux de CO2 via un capteur dans la pièce. Plus il y a de personnes, plus le taux augmente et la Box régule automatiquement la ventilation à la hausse en conséquence. Lorsque la pièce commence à se vider, voire qu’il n’y a plus personne, la quantité de CO2 diminue et la ventilation va donc revenir à la normale, ou même s’arrêter complètement.

Intelligence artificielle

Les bons résultats de la Blue Building Box sont obtenus grâce à une étroite coopération entre les experts d’AIO et les gérants des bâtiments. Mais l’évolution technologique n’attend pas…

« La prochaine grande étape sera l’usage de l’intelligence artificielle. Nos techniciens qui programment et modifient les algorithmes pour la création des fameuses alarmes pourront être assistés par une plateforme auto-intelligente. Elle comprendra comment fonctionne le bâtiment et signalera d’elle-même les anomalies énergétiques. C’est un projet extrêmement compliqué. C’est là que l’on réalise la complexité de l’intelligence humaine. »

En effet, la programmation des algorithmes est difficile, car rien n’est récurent. « Il faut pouvoir disposer non seulement de multiples informations mais aussi d’une grande puissance de calcul pour les traiter et obtenir des analyses correctes. Le bâtiment subit en permanence des influences externes et internes qui ne sont pas toujours prévisibles. Le choix et la combinaison des informations des capteurs sont donc essentiels. Il faut tenir compte d’une multitude de facteurs pour que toutes les hypothèses soient prises en compte pour garantir le confort et toujours assurer la sécurité. »

Bilan Carbone, Certifications et Conseillers énergétiques

Si ces données sont importantes pour la gestion des bâtiments, elles sont aussi très utiles pour la réalisation d’un bilan carbone, par exemple. Le portail regroupe non seulement les flux énergétiques mais aussi la documentation des techniques bâtiments. C’est une transparence idéale pour une gestion optimale mais également pour obtenir ou renouveler d’éventuels « labels qualité ».

« Nous recherchons toujours des partenariats avec les conseillers énergétiques. Ils peuvent utiliser nos données en temps réel et mettre en place, dans la foulée, des actions complémentaires pour diminuer la consommation énergétique d’un bâtiment. C’est un apport d’information non négligeable pour faciliter leur mission énergétique. Avec la Blue Building Box, la prise en compte avec intelligence des informations disponibles permettent même d’atteindre des performances même supérieures que celles initialement prévus lors de sa conception ! C’est concrètement le cas du bâtiment du bureau d’études Goblet Lavandier à Munsbach pour lequel nous avons développé ensemble l’outil de gestion énergétique il y a 3 ans. Le bâtiment, d’une superficie de 2 600 m2, a nécessité ainsi en 2020 environ 20 % d’énergie en moins que ce que prévoit son passeport énergétique (AAA). »

Pour découvrir tous nos services en images, c’est ici !

https://www.infogreen.lu/un-siege-social-qui-remplit-toutes-ses-promesses-energetiques.html

Interview réalisée par Sébastien Yernaux

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Le fonds nova naturstroum : un coup de pouce dans votre construction
Le fonds nova naturstroum : un coup de pouce dans votre construction

Créée en 2005, cette aide a déjà offert 2 731 000 euros aux particuliers comme aux collectivités. Pourquoi pas vous ?

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Le fonds nova naturstroum a tout avantage à être connu. C’est indéniablement un complément important aux aides étatiques notamment dans tous vos projets de construction.

« Au départ, nous avions lancé le fonds nova naturstroum en 2005 et c’est en 2010 que le fonds a été intégré dans la nouvelle Fondation Enovos qui repose sur trois piliers : le social, l’environnemental, et la Recherche et Innovation », explique Erny Huberty, Marketing Manager chez Enovos. « Chaque année, le fonds nova naturstroum est alimenté d’un montant de 200.000 euros via la Fondation Enovos. »

Un jury se réunit régulièrement pour analyser les nouvelles demandes. « Depuis sa création, nous avons reçu 4 500 demandes. Les réponses sont généralement positives puisque 3 882 primes ont été accordées pour un montant total de 2 731 000 euros. L’année record fut 2016 avec l’arrivée sur le marché des vélos électriques qui a pesé dans la balance. Nous avions distribué 216 000 euros ! Dès 2017, l’État est intervenu avec ses aides et donc, nous avons cessé d’aider dans ce secteur. »

Les bénéficiaires de cette prime vont des particuliers aux communes, en passant par les établissements scolaires, les ONG, les sociétés, les ASBL et les coopératives. Tous ont réalisé un projet d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique, d’éco technologies ou d’utilisation rationnelle des ressources au Luxembourg.

Quatre catégories de primes sont au programme

- La prime « promotionnelle » (max. 15 000 euros) : elle récompense les actions présentant un caractère innovant, multiplicateur ou didactique (ex. écoles) et mettant notamment en valeur les sources d’énergie renouvelable.
- Le prix spécial : le comité sélectionne les projets présentant un caractère exceptionnel.
- La prime « étude et concept durable » (max. 4 000 euros) : elle reprend 30 % du coût de l’étude dans le domaine du développement durable.
- Les primes ciblées : elles touchent les secteurs comme les certificats environnementaux, les chauffages, les infrastructures de recharge de véhicules, les projets éducatifs…

Ces primes sont éligibles pour les projets en cours d’année. Une prime ciblée n’est pas cumulable avec la prime promotionnelle ou le prix spécial. Le montant de la prime est fixé par le comité de l’asbl nova naturstroum. Il est réalisé sur base des demandes introduites par les intéressés. Ces demandes peuvent être envoyées à tout moment.

Toutes ces primes sont accordées à titre gracieux, dans les limites des crédits disponibles. La demande devra se réaliser en ligne via le site www.fnn.lu.
A noter qu’il existe également des énoprimes destinées aux rénovations énergétiques (info : www.enoprimes.lu).

« Contribuer à ces projets est une grande source de fierté pour Enovos. Le développement durable est important à nos yeux. Si chacun y apporte sa petite pierre à l’édifice, ce dernier n’en sera que renforcé. »

Interview réalisée par Sébastien Yernaux
Infos : www.fnn.lu

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Production, consommation et sobriété énergétique
Production, consommation et sobriété énergétique

Les 3.949 pages de « The Physical Science Basis » du récent rapport du IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) d’août 2021, ne laissent plus de place aux interprétations : il faut agir et il faut l’avouer, le défi est considérable. Il s’agit de remplacer les énergies qui ont largement contribué, ces dernières décennies, à l’évolution à tous les niveaux, par les énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque.

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Jusqu’à maintenant les énergies nouvelles se sont additionnées aux anciennes, maintenant elles les remplacent. Cela veut dire que dans de nombreux secteurs, dont le secteur du bâtiment, des changements dans la manière de réfléchir et d’agir s’imposent. D’un côté, il faut absolument penser production d’énergies renouvelables et leur utilisation dès le premier trait de plume au début du projet, de l’autre côté, les constructions ne peuvent que passer par une grande sobriété énergétique après leur finition, donc, durant leur occupation. Sans oublier la gestion de l’énergie grise, c’est-à-dire l’énergie utilisée lors de la construction ainsi que l’aspect « second life » des matériaux.

En ce qui concerne la planification, le « guide luxembourgeois d’intégration architecturale des panneaux solaires photovoltaïques » (www.archipv.lu) présenté fin 2020 par Eurosolar Lëtzebuerg et ses partenaires, une publication qui a beaucoup moins de pages que le rapport IPCC (32 pages), mais qui peut tout de même inspirer, car il explique la manière de marier le potentiel du photovoltaïque aux besoins du maître d’ouvrage. Il est le fruit de la collaboration de partenaires conscients des enjeux environnementaux, des opportunités et du potentiel des technologies disponibles.

En ce qui concerne la planification, le panneau solaire a dépassé le rôle se limitant à un simple système de production énergétique, mais il doit être considéré comme un élément de construction à part entière, dont la durée de vie est aussi longue que celle des parties du bâtiment, ce qui implique également des considérations concernant l’esthétique. D’où l’importance d’un bon choix, d’une conception ingénieuse et d’une bonne motivation dès le départ.

Chaque maître d’ouvrage, que ce soit pour une maison unifamiliale, pour un immeuble résidentiel, un bâtiment pour bureaux ou une école, un atelier artisanal ou une construction à vocation industrielle, chacun construit d’abord pour soi, en fonction de ses besoins. Cependant, il construit aussi dans un environnement, un contexte sociétal et dans le temps et l’espace, ce que lui accorde une responsabilité supplémentaire dans ce qu’il fait, notamment en ce qui concerne la production d’énergies renouvelables, mais pas seulement.

La transition énergétique vers le tout électrique va accroître inévitablement les besoins en électricité. À côté de la production, il faut apprendre à gérer son utilisation et sa distribution. Plusieurs voies sont à envisager : l’autoconsommation rendue plus facile par les annonces gouvernementales de janvier 2021 et les idées avancées dans le programme « Neistart Lëtzebuerg », pour les installations techniques favorisant les énergies renouvelables incluant la rénovation énergétique. Prévoir dès le départ pour les nouvelles constructions, l’autoconsommation, incluant l’installation des bornes, prises, câblages, compteurs et autres appareils du genre « smart grid » requis pour la gestion intra-muros, mais aussi pour gérer le réseau électrique dans son ensemble, s’impose.

La sobriété énergétique est requise parce qu’elle aide à réduire les besoins énergétiques. Un immeuble bien isolé aide à maintenir une température stable à l’intérieur contre les changements de chaud ou froid à l’extérieur, et aide ainsi à réduire la consommation électrique pour le chauffage. Des éléments de stockage, notamment des batteries et/ou pompes à chaleur, complètent le système pour l’immeuble tout comme et même mieux, pour un ensemble de constructions, un lotissement, un quartier.

L’usage de toutes ces techniques, qui existe et qui ne cesse d’évoluer tant au niveau efficacité qui est croissant, qu’au niveau des prix, qui est décroissant, est requis car la transition énergétique est un exercice concernant nous tous.

Paul Zens (Président)
Cédric Schiltz (Coordinateur)

Le photovoltaïque pour une construction durable
Le photovoltaïque pour une construction durable

Aujourd’hui plus que jamais, les gens se préoccupent de l’état de notre planète. De nombreuses personnes s’efforcent de rendre leur maison aussi écologique que possible. Parmi les moyens d’y parvenir, citons l’augmentation de l’isolation, le recyclage du plastique, du carton, etc…

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En outre, le nombre de panneaux solaires installés au Luxembourg a fortement augmenté ces derniers temps. Alors que certaines personnes peuvent être lassées par le solaire, sans doute à cause d’une mauvaise information, lorsque ce dernier est combiné avec une pompe à chaleur ou une borne de recharge, on peut chauffer son logement ou charger sa voiture électrique en utilisant principalement l’énergie solaire.

Le photovoltaïque en vaut-il la peine ?

Au Grand-Duché comme dans tout autre pays, le photovoltaïque est une révolution. Peu importe le budget qu’il nécessite, le solaire est un investissement qui sera toujours rentable du fait que la terre reçoit autant de rayons de soleil que possible toujours prêts à être exploités.

Tout le monde aime être indépendant et produire sa propre électricité. Et le soleil qui est totalement gratuit vous offre l’opportunité de réaliser ce vœu. Pour cela, il faut savoir l’exploiter. L’installation photovoltaïque est l’une des manières pour ce faire.

Que les panneaux solaires soient une source d’énergie propre n’est une surprise pour personne. Tout le monde est conscient que les panneaux produisent une énergie verte qui ne rejette aucun produit polluant pendant la production. Grâce au photovoltaïque, chacun à son échelle, participe au ralentissement du réchauffement climatique. Et cela ne peut qu’être considérable pour l’environnement.

Du point de vue de la rentabilité, les panneaux solaires sont effectivement rentables, chose prouvée par des cas concrets dans plusieurs de nos articles. Sachant que les plus grandes entreprises mondiales utilisent le solaire comme source majeure d’énergie, il n’y a pas de raisons que cela ne soit pas rentable pour un particulier.

Les prix des panneaux deviennent plutôt accessibles comparés à quelques années d’ici, grâce aux fabricants qui développent des panneaux solaires moins chers et plus performants qui permettent de couvrir tous vos besoins énergétiques.

Coupler pompe à chaleur et panneaux solaires

Si vous projetez des travaux de rénovation ou de construction, le couple panneaux solaires et pompe à chaleur pourraient bien se révéler être une idée de génie.

Les bénéfices d’une pompe à chaleur pour apporter confort et convivialité dans votre maison ne sont plus à démontrer, bien qu’on lui reproche d’être un dispositif assez consommateur d’électricité. Désormais, il est possible de profiter d’un chauffage et d’une climatisation rentables, d’une empreinte carbone réduite et de bien d’autres choses encore, le tout grâce à une technologie abordable.

Tirant parti de deux sources différentes d’énergie renouvelable, ce système combiné rend la gestion de propriété plus facile et plus abordable que jamais. En choisissant à la fois l’énergie solaire et la pompe à chaleur, les particuliers n’ont donc plus à faire de compromis sur le confort pour bénéficier d’économies d’énergie supérieures.

Le Luxembourg encourage ces décisions grâce à des aides financières pour chaque type de rénovation. Eco Habitat Lux à son tour propose des Packs promo pour pouvoir installer à la fois des panneaux solaires et une pompe à chaleur à des prix abordables et avec des facilités de paiement.

Les panneaux solaires pour recharger les voitures électriques

La combinaison de l’énergie solaire et de la recharge des véhicules électriques est la clé pour réduire considérablement notre dépendance aux combustibles fossiles.

Les bornes de recharge à domicile tirent leur énergie du réseau électrique existant. Le coût de l’utilisation de cette électricité est le même que celui des autres usages domestiques de l’électricité, et compte tenu du fait qu’une voiture électrique peut stocker une importante quantité d’énergie, cela peut être quelque peu coûteux.

C’est pourquoi l’association d’une borne de recharge et d’un système de panneaux solaires est une excellente solution pour les propriétaires de véhicules électriques comme pour les propriétaires de panneaux solaires.

Eco Habitat Lux, partenaire Infogreen
Plus d’informations : https://ecohabitatlux.lu

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myrenovation, une application maligne pour vos projets
myrenovation, une application maligne pour vos projets

myenergy met à votre disposition une application pratique et simple qui vous permet de mieux comprendre et de simuler les montants des aides financières disponibles pour vos projets de rénovation énergétique, d’installations techniques favorisant les énergies renouvelables et de mobilité électrique.

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Comment cet outil est-il né ?

myenergy : Il y a quelques années, nous avons mené une étude de marché dont ressortait une statistique très intéressante : le premier contact des personnes qui souhaitaient rénover leur habitation était, dans presque 60 % des cas, l’artisan. Nous sommes donc allés à la rencontre des artisans pour mieux comprendre leurs intérêts et moyens d’information que nous pourrions développer ensemble pour les accompagner dans leurs relations clients. Il est apparu qu’ils avaient besoin d’un outil leur permettant d’avoir une vision globale des aides existantes en matière de rénovation et de mobilité, non seulement au niveau national, mais aussi au niveau communal et des fournisseurs d’énergie. Sachant que de nombreuses communes proposent des aides et qu’elles peuvent différer d’une commune à l’autre, cela faisait une liste d’informations interminable. Nous nous sommes dit qu’une application était la solution idéale et les artisans ont trouvé l’idée excellente.

Comment l’application fonctionne-t-elle concrètement ?

myenergy : La fonction principale est le simulateur des aides étatiques, communales, des fournisseurs d’énergie ainsi que du fonds nova naturstroum. Avec myrenovation, vous pouvez simuler les aides pour les mesures d’isolation en fonction de la norme d’efficacité, pour le changement de votre chaudière ou encore pour une installation photovoltaïque. Si vous envisagez de passer à la mobilité électrique, vous pouvez également simuler avec la nouvelle version de l’application toutes les aides disponibles pour l’installation d’une borne de charge à domicile.

En outre, cet outil de simulation pratique fournit des informations sur l’utilisation des énergies renouvelables, sur les préjugés courants de la rénovation énergétique et sur les démarches nécessaires pour votre projet.

myrenovation contient également une liste complète et régulièrement mise à jour des conseillers en énergie agréés au Luxembourg. Ces conseillers sont des experts de qualité certifiés par myenergy, que vous pouvez contacter si vous avez besoin d’un passeport énergétique ou d’un conseil en énergie pour l’octroi des aides étatiques.

Quels sont les points forts de myrenovation ?

myenergy : La simplicité et des résultats en quelques clics ! Le fait de visualiser en quelques secondes le montant des aides, qui est souvent élevé, incite les utilisateurs à chercher à savoir comment percevoir tout cet argent. C’est un début positif dans un projet de rénovation. L’application est très graphique, il y a peu de textes à lire ; elle anticipe les questions que peuvent se poser les utilisateurs et permet d’arriver rapidement à un résultat. Par exemple, si on projette d’isoler sa toiture : on clique sur toiture, on entre la superficie, le niveau d’isolation souhaité et le montant apparaît immédiatement. Ce montant comprend les aides étatiques, communales ainsi que celles des fournisseurs d’énergie et du fonds nova naturstroum. Vous pouvez effectuer une recherche précise grâce à la fonction de géolocalisation.

Quelle est le public cible ?

myenergy : myrenovation a été développée pour un public très divers. C’est un outil interactif et didactique pour les artisans et conseillers dans leurs échanges avec leurs clients, mais également pour les particuliers intéressés par une rénovation énergétique ou un projet de mobilité durable.

L’application myrenovation a été développée en collaboration avec l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils, la Chambre des Métiers, ainsi que la Fédération des Artisans. Téléchargez myrenovation gratuitement pour votre smartphone ou tablette.

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Rent Your Roof, une solution clés en main avec S.E.R.
Rent Your Roof, une solution clés en main avec S.E.R.

Schuler Energies Renouvelables (SER) développe des projets de production d’énergie renouvelable par le biais de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes. L’offre photovoltaïque se développe, avec le concept « Rent Your Roof », qui consiste à louer de grandes surfaces non rentabilisées pour y installer des panneaux.

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Très tôt préoccupé par les questions environnementales, le Groupe Schuler a notamment développé des bâtiments emblématiques, comme le Solarwind à Windhof ou Horizon à Strassen, premier nearly zero energy building du Luxembourg. En créant SER (Schuler Energies Renouvelables), un pas de plus a été franchi, avec pour premier objectif le développement de centrales photovoltaïques sur les bâtiments du Groupe, ainsi que le développement de projets éoliens.

« Forts de l’expérience acquise sur les bâtiments du Groupe, nous développons à présent notre offre photovoltaïque vers l’extérieur », explique Xavier Struyven, Directeur Opérationnel de SER. « Nous avons mis en place le concept ‘’Rent Your Roof’’, qui consiste à louer de grandes surfaces non rentabilisées (toitures de halls de stockage par exemple, ou encore des parkings) pour y installer nos panneaux photovoltaïques. Pour les propriétaires de ces surfaces de plus de 1 000 m2 qui souhaitent se préparer à l’autoconsommation ou valoriser leurs bâtiments avec un actif immobilier vert, la location de toiture est une solution clés en main avec un investissement à 0 euro ».

Un projet financé…

SER finance en effet l’ensemble du projet, en ce compris les études de faisabilité (implantation, ombrage, statique, raccordement réseau,…), les demandes d’autorisations, la mise en œuvre, et ensuite le suivi et la maintenance, s’assurant ainsi une productivité maximale de la centrale solaire.

En contrepartie de la mise à disposition de la surface utile, le propriétaire perçoit un loyer annuel, proportionnel aux revenus générés, ou une prime à l’installation. Il dispose de plus durant toute la durée du bail de la possibilité de passer à l’autoconsommation en rachetant l’installation à un prix fixé dès le départ. La société qui met à disposition sa toiture, contribue à l’effort national de réduction des émissions de CO2 et améliore sa RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise).
Le partenariat avec SER propose des options intéressantes. « Nous pouvons installer des bornes de rechargement pour véhicules électriques, ce qui fait beaucoup de sens avec les carports solaires », souligne Xavier Struyven.

… et suivi

La première installation de SER est en exploitation depuis près de 3 ans sur le vaste bâtiment Autopolis à Bertrange. 638 panneaux et 3 onduleurs, pour une production de 178 000 kWh/an en moyenne, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 50 ménages et… 65,3 tonnes de CO2 évitées chaque année.

« Le projet se déroule en plusieurs phases. Il faut compter une dizaine de mois d’organisation et de planification, selon les projets. Nous nous occupons de tout, de la faisabilité du projet (statique, vérification de compatibilité des éléments de toiture, besoins spécifiques – comme un paratonnerre…) jusqu’au suivi de la vie de l’installation (suivi journalier, comparaisons avec les estimations, vérification annuelle…), en passant par toutes les étapes d’autorisations, de sécurité (avis pompiers, etc), de construction, de raccordement, de mise en service… C’est vraiment du clés en main ».

Vidéo rent your roof-SER

https://www.youtube.com/watch?v=rj2a9M8fuzc

Alain Ducat avec SER, partenaire Infogreen

My Vinçotte : une gestion en toute transparence
My Vinçotte : une gestion en toute transparence

Vinçotte Luxembourg a mis en place un portail clients. Ceux-ci peuvent consulter toutes les informations relatives à leurs assets, les rapports, les contrats, les prestations, les factures et même les plannings. De quoi faire le suivi de ses installations en quelques clics.

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Les clients Vinçotte peuvent désormais trouver en un seul endroit, en ligne et de façon sécurisée, toutes les informations sur leurs installations. En quelques clics sur leur « My Vinçotte », les gestionnaires ont ainsi accès à un état des lieux complet, précis, à jour. Une véritable base de données qui permet un gain d’efficacité, de temps…

C’est un engagement de transparence, de la part de Vinçotte, qui a la déontologie, l’intégrité et la conformité dans ses valeurs. « C’est un service en plus, qui évoluera en fonction du feedback que nous recevrons de la part de nos clients. L’expérience-client est fondamentale pour nous », souligne Miguel Lopes Rosa, administration manager chez Vinçotte Luxembourg.

Tout au même endroit

Concrètement, le client obtient un login qui lui donne l’accès à la plateforme My Vinçotte, mise en place à l’été 2021. Et de là, il peut tout suivre. Visualiser les contrats, les factures, les rapports techniques… « C’est un outil de gestion intelligent ». Qui permet notamment d’effectuer une recherche par contrat, par bâtiment, par asset… Et donc par exemple de prévoir immédiatement l’intervention de la maintenance pour prendre en compte les remarques et conseils signalés par les inspecteurs experts de Vinçotte, d’éliminer très vite les éventuelles anomalies détectées…

Le suivi se fait de manière transparente et transversale, jusqu’aux plannings. On peut en effet gérer l’agenda complet, voir quand l’inspection a eu lieu, quand aura lieu la prochaine visite, comment programmer les interventions des inspecteurs, valider le planning en ligne et en suivre la bonne fin dans un calendrier tenu à jour.

C’est un nouvel outil mis en place par Vinçotte Luxembourg, organisme de contrôle indépendant et agréé, qui assume au Luxembourg un rôle central dans ces domaines où priment la qualité : énergie, environnement, certification, contrôle technique de bâtiments, conseil aux entreprises…

Pour les clients actuels ou futurs, il y a donc une plateforme de référence, qui permet une gestion intelligente et à distance, de l’ensemble des assets et de chacune des composantes d’un dossier. Le tout en version numérique : plus de papier, c’est bon aussi pour l’impact environnemental.

À noter que, pour les clients existants qui n’ont pas encore d’accès, il ne faut pas hésiter à demander un login au customerservices@vincotte.lu

Alain Ducat, avec Vinçotte Luxembourg, partenaire Infogreen
https://www.infogreen.lu/vincotte-luxembourg-asbl.html#logo

Les bâtiments peuvent dégrader notre santé
Les bâtiments peuvent dégrader notre santé

Autant nos maisons et appartements nous offrent un abri douillet pour y passer des moments sympas, autant certaines constructions nous veulent plus de tort que de bien. Partons à la découverte du méconnu SBM, le Syndrome des Bâtiments Malsains.

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Le mal-être de certaines personnes peut trouver ses sources de manière plus vicieuse qu’un événement dans une vie ou un virus qui traine. En effet, peu connu par une majorité de la population, des problèmes pourraient provenir de leurs habitations.

Pour détecter ce souci, la vigilance est de rigueur, notamment lorsque plusieurs occupants d’un même bâtiment présentent consécutivement des symptômes non spécifiques et similaires. Si 20 % d’entre-eux présentent ces symptômes deux fois par semaine, on parle alors de Syndrome des Bâtiments Malsains (SBM). Ce mal-être peut se manifester au domicile privé, mais également sur le lieu de travail, par des maux de tête, des soucis respiratoires, des irritations de la peau ou encore des sensations de stress et de fatigue.

Ce syndrome est le résultat d’une combinaison de facteurs qui influent sur la qualité de l’air, favorisant le syndrome dans un bâtiment. Les spécialistes observent deux types de facteurs bien distincts :

- Les facteurs physiques : une température inadéquate (sup. à 22°C ou inf. à 17°C), une hygrométrie inférieure à 30% ou supérieure à 65 %, une mauvaise ventilation (ne permettant pas un renouvellement d’air supérieur à 10 L/s) ou encore une mauvaise climatisation.

- Les facteurs chimiques : Les composés organiques volatils (COV), la poussière, le pollen, la FTE (fumée de tabac environnementale), le monoxyde de carbone et dioxyde de carbone, les produits d’entretien rejetant des particules fines, etc.

Ce mal-être est loin d’être un fait isolé puisqu’aujourd’hui, selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé, 30% des bâtiments neufs ou rénovés montrent des signes de SBM !

Rien d’anodin donc, d’autant plus que ce syndrome a logiquement une forte conséquence sur la baisse de productivité d’un employé, pouvant aller jusqu’à 15%. Et pour cause, une qualité de l’air intérieur pauvre influence nos capacités cognitives et de concentration.

Des solutions existent

Pour contrer ce phénomène, optez pour un monitoring de qualité d’air intérieur qui apparaîtra comme un grand pas vers les bâtiments de demain. En plus d’avoir un fort impact sur notre santé, notre bien-être et notre productivité, un monitoring efficace de la qualité d’air intérieur permet également de réduire les coûts liés aux dépenses énergétiques et donc de diminuer l’empreinte carbone des bâtiments.

Sensilla a l’ambition d’améliorer vos conditions de travail pour un environnement plus sain et respectueux de ses occupants. Nous proposons notamment un service d’accompagnement à long terme. De la location et l’installation des capteurs jusqu’à l’élaboration d’un plan de remédiation, en passant par la maintenance et l’analyse des données, notre équipe d’experts accompagne toutes les étapes. Cela permet de trouver des solutions durables et d’améliorer les environnements de travail.

Outre les traditionnelles mesures de température, d’humidité relative et de pression de l’air, Sensilla propose également de suivre les concentrations en CO2, les particules fines (PM0.5, PM1.0, PM2.5, PM4.0 et PM10), ainsi que la concentration de composés organiques volatils (COV), de Formaldéhyde et de Radon. Ces polluants à l’origine de maladies respiratoires, cardiaques et pulmonaires, engendrent évidemment une chute de performance dans les environnements de travail ainsi qu’une baisse de la sensation de bien-être.

Dans cette optique et pour faciliter les processus de décisions, nous développons plusieurs d’indicateurs résumant pièce par pièce la qualité d’air générale, le risque de propagation de virus aéroportés tel que la COVID-19 mais aussi le bien-être environnemental.

Infos : www.sensilla.tech
Photos : ©Sensilla

Un monitoring énergétique performant !
Un monitoring énergétique performant !

Qui dit mieux ! Jeune et innovante, l’entreprise Smart Cube est aujourd’hui capable de lire tous vos compteurs énergétiques, les contrôler à distance et tout cela sur une seule et unique plateforme.

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Qu’est-ce que le monitoring énergétique ?

C’est un process qui permet de récolter les données énergétiques, de suivre les consommations, analyser pour permettre des optimisations et piloter l’installation pour maîtriser les consommations énergétiques. Le but étant de réaliser des économies d’énergies et financières.

Comment récolter les données ?

Nous mettons en place une installation qui permet de collecter des données des différents compteurs (électricité, eau, gaz, thermique, …). Pour aller plus loin, on peut y rajouter des capteurs divers pour mesurer la température par exemple. Et cet ensemble conditionnera la suite du monitoring énergétique.

La plateforme Smart Cube au service de la gestion énergétique !

Notre plateforme, vous permet de retrouver toutes les consommations (électricité, eau froide et chaude, gaz, thermique, climatisation, HVAC) sur une même et unique plateforme, sous forme de graphiques, histogrammes, rapport mensuel, etc. L’intérêt d’utiliser la plateforme Smart Cube est de pouvoir comprendre les données relevées, piloter à distance certains équipements, créer ses propres indicateurs de performances énergétiques, connaître sa consommation en temps réel, identifier le gaspillage, et surtout permettre aux gestionnaires d’immeubles de réaliser des décomptes rapidement et avec des valeurs précises et correctes.

Comment agir sur la consommation énergétique ?

Après analyse des rapports mensuels, des tableaux de bord et des indicateurs de consommation, il est aussi important d’agir. Identifier la source du problème et mettre en place des actions afin de réduire cette consommation d’énergie. Notre plateforme vous permet de recevoir des alertes lorsqu’une énergie est en surconsommation, ou qu’une fuite est détectée. Vous recevez aussitôt une alerte par e-mail ou SMS, ce qui vous permet d’agir immédiatement avant que le problème de départ ne soit plus important par la suite.

Démarche d’avenir : économie d’énergie et financière

La plateforme Smart Cube, permet également de faire des analyses d’économies suite à des travaux permettant de diminuer la consommation de votre bâtiment. Pour réaliser cela, notre plateforme a besoin de data concernant vos consommations passées, des montants des investissements et la nature des travaux pour vous dire combien vous allez pouvoir économiser à l’avenir.

Opter pour une solution de monitoring permet de gagner en efficacité énergétique est de réaliser des économies d’énergie et financière. Alors pourquoi se limiter, quand vous pouvez tout avoir ?

Infos : https://www.smartcube.lu

Traiter le calcaire, aussi naturellement qu'efficacement
Traiter le calcaire, aussi naturellement qu’efficacement

L’appareil breveté, développé, fabriqué et commercialisé par AQUABION traite le calcaire et la corrosion dans les canalisations de tous gabarits, et ce de manière écologique, économique et sans contraintes. Une alternative aux solutions chimiques qui répond aussi à des problématiques d’espace et de budget.

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AQUABION® a plus de 265.000 clients, entre autres en France, Belgique, Luxembourg, Allemagne ou Autriche. Le traitement du calcaire que propose l’entreprise est aussi efficace qu’écologique !

Cyrille Gerhardt, directeur général d’AQUABION Luxembourg, France et Belgique, explique : « Le calcaire est l’ennemi des canalisations : il réduit leur rendement, les use prématurément voire raccourcit leur durée de vie, ce qui est source de frais coûteux en entretien, réparation ou pour le remplacement. Sans maintenance, sans consommation électrique, sans sels ou intrants chimiques, le procédé sur lequel se base le dispositif AQUABION® est efficace aussi bien en préventif qu’en curatif ».

L’appareil intègre une série de chambres à tourbillon. Quand l’eau les traverse, le principe galvanique génère une très faible tension ; ceci provoque une microélectrolyse.

« Ce traitement n’a aucune incidence ni sur les propriétés physiques, ni sur les propriétés chimiques de l’eau, ni sur son pH ou sa dureté. Seule la consistance du calcaire change : de solide et dur comme pierre, il devient mou et beaucoup moins incrustant ».

De l’industrie jusqu’au logement

Lauréat du Prix de l’innovation du Enterprise Europe Network 2016, ce dispositif était, au départ, un produit industriel, disponible dans de gros diamètres. Il s’est aussi adapté à une utilisation tertiaire et à une utilisation domestique. Ainsi, AQUABION travaille aussi bien sur des structures grandes et complexes, comme des châteaux d’eau, où l’appareil a largement fait ses preuves (efficacité jusqu’à une distance de près de 3 km), que sur des installations de taille moyenne, comme des aires de repos d’autoroute. « On a constaté que le système a permis de modifier la densité de l’urée issue des eaux noires, et donc d’éviter d’importants travaux de curage des canalisations d’évacuation des eaux usées ».

Mais AQUABION est aussi en mesure de répondre aux besoins du secteur résidentiel. De nombreux installateurs au Luxembourg choisissent de proposer à leur clientèle « particuliers » ce système pour se démarquer de la concurrence. « Nous avons été amenés à installer des appareils de traitement galvanique de l’eau de type AQUABION® chez des particuliers dans un premier temps, lors de travaux de renouvellement de raccordement au réseau public, car les propriétaires ou locataires se plaignaient de systèmes existants, type adoucisseurs, qui ne fonctionnaient pas ou étaient mal entretenus (…) La seconde étape a été d’installer ces appareils dans des résidences, donc de les proposer à des gérances d’immeubles afin de traiter l’ensemble des installations, qu’elles soient en copropriétés ou privatives, après la réalisation d’études et de dimensionnements par le service technique d’AQUABION®.
Nous installons l’appareil après le compteur, celui-ci traite l’ensemble des étages et permet de garantir une alimentation homogène, du rez-de-chaussée au dernier niveau
 », explique Michael Gregori (TSM).

La maîtrise du fabricant

« J’ai tout de suite été séduit parce que le système est simple, sans entretien et écologique, il ne gaspille pas d’eau et n’utilise pas d’électricité. Que des points forts pour ce système efficace ! J’ai donc directement sauté sur l’opportunité de devenir installateur agréé AQUABION® et de démarrer une nouvelle aventure. AQUABION® est sans aucun doute LE produit à installer chez soi pour protéger ses canalisations d’eau contre le calcaire », souligne Alexandre Ribeiro (RC Ambiance).

En tant que fabricant, AQUABION maîtrise toute la chaîne de qualité. L’appareil est entièrement produit dans l’usine AQUABION (certifiée ISO et DVGW270), en Allemagne, près de Düsseldorf. Tous les tests de résistance en vue d’une labellisation TÜV y sont également réalisés : les appareils sont testés jusqu’à 80 bars pour les certifier jusqu’à 16 bars.

Mélanie Trélat avec Aquabion partenaire Infogreen
https://aquabion-distribution.com/

Moins de déchets, moins de gaspillage, moins d'énergie consommée
Moins de déchets, moins de gaspillage, moins d’énergie consommée

Les enjeux actuels en matière de santé et d’environnement sont pris très au sérieux par le distributeur MATCH Luxembourg qui s’engage en faveur de la protection de l’environnement à travers un programme d’actions RSE concrètes portées par les employés de ses 28 supermarchés locaux. Cependant sa responsabilité ne se limite pas à son cœur de métier. L’enseigne réduit également son impact environnemental en agissant sur l’efficacité énergétique de ses activités et bâtiments.

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Une première au Luxembourg : un bâtiment climatisé passivement grâce à des coquilles d’huîtres

Le supermarché MATCH de Capellen s’est offert une rénovation innovante en mai dernier. Le but de ces travaux : améliorer le confort d’été de ses clients et employés sans recourir à un système de climatisation énergivore.

Pour atteindre cet objectif, une solution très surprenante et totalement inédite au Luxembourg a été mise en œuvre : la toiture du bâtiment de 2 400 m2 a été couverte d’une peinture biosourcée, fabriquée à partir d’une poudre de coquilles d’huîtres bretonnes, qui agit comme un réflecteur et renvoie naturellement les rayons du soleil.
Sa propriété réfléchissante permet d’atténuer notablement la chaleur à l’intérieur du bâtiment et ce, de manière entièrement passive, apportant ainsi une réponse intelligente et durable à la problématique de la surchauffe de ce bâtiment lors de périodes de fortes chaleurs qui tendent à se multiplier avec le réchauffement climatique.

Quand une toiture « classique » - la plupart du temps de couleur sombre - chauffe à plus de 60 degrés en plein soleil, un toit revêtu de cette peinture miroitante reste, quant à lui, à température ambiante.

Résultat : on peut observer des gains de la température ressentie jusqu’à 15 degrés à l’intérieur du supermarché, des économies de climatisation jusqu’à 40 %, une prolongation naturelle des étanchéités et un meilleur rendement des installations photovoltaïques. Le pari écologique est gagné sur toute la ligne !

Ce revêtement novateur, baptisé Cool Roof, a été développé par l’entreprise éponyme bretonne qui, depuis sa création en 2015, est déjà intervenue sur plus d’une centaine de bâtiments – notamment industriels et commerciaux -, en France et partout dans le monde.

« Soucieux d’apporter une réponse durable à la problématique de la montée des températures en magasin en période de fortes chaleurs, nous avons trouvé pour MATCH Capellen une solution écoresponsable, inédite au Luxembourg », estime Samuel Scholer, directeur du magasin de Capellen. « Le bien-être de nos clients reste notre plus grande priorité et nos collaborations énergétiques nous aident à leur apporter le meilleur en investissant dans des solutions d’avenir. Aujourd’hui, MATCH Luxembourg s’engage pour demain ! », poursuit-il.

Des bâtiments qui fonctionnent avec une énergie 100 % verte

En effet, animée par la même volonté de trouver des solutions écoresponsables, une deuxième collaboration a récemment été conclue par MATCH Luxembourg avec un acteur tout aussi engagé sur le plan environnemental. Il s’agit d’Enovos, premier fournisseur d’énergie au Luxembourg, qui alimente, depuis début 2021, tous les magasins MATCH et SMATCH avec une électricité provenant à 100 % de sources renouvelables - moitié hydraulique, moitié éolienne.

Cette collaboration constitue une avancée majeure pour l’enseigne et elle illustre parfaitement sa responsabilité sur les problématiques environnementales.

Les attentes des consommateurs évoluent, MATCH s’adapte

Ces deux collaborations portant sur l’efficacité énergétique s’inscrivent dans une vision plus large qui touche, bien évidemment, en premier lieu, le core business de cette enseigne commerciale.

Les consommateurs sont aujourd’hui demandeurs de plus en plus de produits bio, locaux, non transformés. Ce à quoi MATCH répond avec une série d’actions tangibles, portées au quotidien par l’ensemble des collaborateurs de ses 28 magasins locaux. Des mesures simples, quotidiennes, mesurables, avec des résultats positifs tant pour la nature que pour les consommateurs.

Cette dynamique écoresponsable et fédératrice porte un nom : Planet’Match. C’est le sceau sous lequel Match Luxembourg fédère les initiatives RSE de ses magasins MATCH et SMATCH.

Parmi ces gestes solidaires, sept engagements qui se traduisent en propositions concrètes :

  • lutter contre le gaspillage en proposant des foodbags qui comprennent un repas surprise composé de produits à date courte, au prix de 5 euros (pour une valeur réelle de 12 euros minimum),
  • limiter les invendus en offrant des réductions sur les produits à consommer rapidement,
  • être solidaire en donnant les invendus à l’association Foodsharing Luxembourg pour en assurer la distribution gratuite,
  • soutenir les producteurs locaux pour permettre à ses clients de manger frais, tout en renforçant l’économie locale et en évitant des transports inutiles et polluants,
  • réduire les déchets en donnant aux consommateurs la possibilité d’apporter leur propre mug dans les boulangeries Délices De Mon Moulin et de bénéficier ainsi d’une réduction de 10 centimes sur leur boisson chaude,
  • lutter contre l’excès d’emballage avec des sacs à pain 100 % compostables,
  • favoriser le recyclage en mettant des bacs à disposition pour y déposer les suremballages carton et plastique.

Mélanie Trélat

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« TK Elevator est partout où il s'agit d'être exemplaire ! »
« TK Elevator est partout où il s’agit d’être exemplaire ! »

Toujours à l’avant-poste pour proposer des conditions de travail optimales, Clément Wampach n’est jamais à court d’idées pour réaliser des projets importants tout en respectant l’environnement. Rencontre avec le Directeur Gérant de TK Elevator, qui nous offre sa vision des enjeux pour les années à venir.

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Vous avez décroché beaucoup de labels. Est-ce important à vos yeux et cela demande-t-il beaucoup d’investissements pour y correspondre ?

Je considère que les référentiels des différents labels nous permettent d’être « state-of-the-art » dans les matières concernées. C’est donc une vraie question d’ambition managériale. Notre philosophie, ce n’est pas de « faire comme les autres ». Notre ambition, c’est de nous démarquer, d’être exemplaires et de nous orienter par rapport à ce qu’il y a de mieux. Nos labels « SuperDreckskëscht », « Sécher a Gesond mat System », « Entreprise Responsable » et « Responsibility Europe » ne sont donc pas seulement une reconnaissance publique pour des actions que nous avons réalisées par le passé. Pour moi, ces labels sont un véritable engagement au quotidien : notre ambition, en tant que TKE, c’est l’excellence, et ceci dans tous les domaines.

Est-ce que vous glissez quelques conseils de sensibilisation à vos clients dans l’ébauche de leurs différents projets ?

Nos politiques en matière environnementale, de sécurité et RSE ont été communiquées à tous nos fournisseurs, sous-traitants et clients. Elles font partie des contrats avec nos partenaires. Notre groupe TKE communique d’ailleurs aussi beaucoup sur ces sujets. Je pense que les entreprises jouent un rôle essentiel dans la communication sur ces sujets pour sensibiliser, marquer les esprits et ancrer les bonnes pratiques.

Est-ce que vos employés sont sensibles à ces efforts ?

La question environnementale intéresse aujourd’hui tout le monde, et nous sommes tous conscients d’être entrés dans une ère de transformations profondes en matière d’énergie ou de recyclage. Nous répondons donc à une vraie attente de nos salariés en étant particulièrement proactifs dans ces domaines. Idem pour la santé, la sécurité ou le bien-être. Qui voudrait travailler pour une société qui ne prendrait pas au sérieux la sécurité et la santé de ses salariés ? Donc oui, nos salariés sont plus que sensibles à nos efforts. Ils apportent d’ailleurs eux-mêmes beaucoup d’idées pour aller encore plus loin chaque jour.

TK Elevator a mené une enquête mondiale de satisfaction au sein de ses effectifs. Est-ce important de toujours être à l’écoute des travailleurs ?

Une entreprise, ce sont d’abord ses salariés. Il est donc essentiel de créer une culture de feedback pour assurer la réussite de l’entreprise. Depuis de nombreuses années, les enquêtes régulières parmi les salariés se sont établies dans notre groupe comme un outil de communication extrêmement efficace. La remontée des informations de manière anonyme et structurée, c’est d’abord de l’écoute. Pourtant, cela va beaucoup plus loin. Les résultats sont discutés et interprétés dans des workshops avec tous les salariés. En fonction des sujets à traiter, on crée des groupes de travail spécifiques. Les enquêtes parmi le staff sont donc un outil indispensable d’une « learning organization », d’une société prête à se remettre en question et aller toujours plus loin.

Malgré un staff de moins de 50 personnes, vous avez commandé un bilan carbone. Pourquoi et quels enseignements en tirez-vous ?

Le bilan carbone fait partie de nos efforts en politique environnementale. Il est évident que, dans une société comme la nôtre, le principal sujet sont les émissions liées à la flotte de véhicules. Nous allons maintenant devoir intensifier nos efforts en matière de véhicules électriques.

Avez-vous de gros projets futurs (ou anciens) dont vous êtes fier ?

J’ai été particulièrement fier de gagner le prix luxembourgeois de la qualité et de l’excellence du MLQE. Je profite donc de cette occasion pour encourager d’autres sociétés à essayer d’obtenir ce prix. En ce qui concerne l’actualité, nous nous sommes engagés dans les initiatives pour la diligence raisonnable obligatoire en matière de droits de l’homme. Aussi, nous nous sommes engagés pour la « Charte de la Diversité  » et la « Vision Zero ». En résumé, vous trouverez TK Elevator partout où il s’agit d’être exemplaire.

Interview réalisée par Sébastien Yernaux
Photo : Fanny Krackenberger

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