Récupération de l’eau pluviale
Environ la moitié des eaux potables domestiques sont utilisées pour des usages non alimentaires et non corporels.
Partant de ce constat, il devient évident que la récupération de l’eau de pluie peut présenter certains avantages, surtout écologique et dans une moindre mesure économique (du moins à l’heure actuelle).
Pour les particuliers, dans une configuration qui intègre l’alimentation des toilettes, une cuve de 3 à 4 M3 utile est suffisante.
À quoi faut-il faire attention quand on planifie une telle installation ? Un petit aide-mémoire :
- quelle surface de toiture puis-je raccorder et ou puis-je placer la citerne ? (l’emplacement dépend du réseau d’égouts car il faut tenir compte du trop-plein et les conduites d’alimentation doivent rester hors gel c’est-à-dire au moins 80 cm sous terre).
- détermination du volume d’eau à récupérer en fonction de la pluviométrie et de la surface de toiture projetée à l’horizontal. Tenir compte d’un facteur de pertes de 25 %. La pluviométrie est d’environ 770 L / m2 par an.
- déterminer ses besoins : 1 wc 24 litres / personne / jour
1 machine à laver 12 litres/personne par jour
arrosage régulier d’un parterre 60 litres / an par m2
Quand les besoins en eau pluviale et les quantités d’eau pouvant être recueillies ont un écart ne dépassant pas 20 % on considère que la cuve idéale est d’environ 5 à 8 % de ce volume. On peut naturellement mettre une plus grande cuve mais l’aspect rentabilité chute alors. À savoir que ces considérations ne sont que des indications.
Dans tous les cas L’Entreprise Grethen conseille fortement de ne pas raccorder tous les wcs à l’eau de pluie et de laisser au moins une toilette à l’eau de ville car en cas de panne d’électricité ou de la pompe d’alimention de l’eau de pluie on a au moins une solution alternative...
Actualité de notre partenaire l’entreprise Grethen spécialisée en chauffage et sanitaire