Trouver l’équilibre pour mieux vivre
Pour les populations autochtones d’Amérique centrale, le bien-vivre – buen vivir en espagnol ou sumak kawsay en quechua – est l’harmonie entre l’humain, la communauté et l’environnement. Ensemble, ils forment un grand « tout ». Dans notre société capitaliste, ce concept pourrait inspirer la réponse à une grande interrogation : Comment mieux-vivre ?
Trouver le bonheur et connaitre le bien-être pour mieux vivre… Tout cela peut sembler bien abstrait. Surtout que ce qui fera le bonheur de l’un, ne fera pas forcément le bonheur de l’autre. Face à l’état d’urgence climatique, il s’agirait même de redéfinir ces notions, souvent attachées à un statut social, professionnel et financier. Les individus et les entreprises s’emparent du sujet - par conviction ou par contrainte - et font du mieux-vivre un objectif à atteindre.
Redéfinir ses besoins, et par conséquent ses habitudes de consommation, est une première étape pour mieux vivre, chez soi comme ailleurs. De l’architecture de son lieu de vie à la (re)découverte du patrimoine local, le bonheur se trouve parfois dans les choses simples, comme on dit.
Résidents et frontaliers consacrent aussi une bonne partie de leur temps et de leur vie au travail. On ne peut donc plus ignorer l’impact que les employeurs ont sur le bien-être de leurs salariés. Les institutions nationales et européennes l’ont bien compris et ont commencé à implémenter des obligations en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Au Luxembourg, ces dernières mettent en place des initiatives afin d’avoir un impact de plus en plus positif sur la vie de leurs employés mais aussi sur l’environnement et sur la société en général. Un enjeu crucial en matière d’attractivité, à l’heure où la première préoccupation des travailleurs n’est pas forcément l’évolution de leur carrière, mais plutôt l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.
Les entreprises doivent alors redéfinir leur stratégie en incluant des questions liées aux conditions de travail, à l’inclusion et la diversité, ou encore à la durabilité des produits et services qu’ils proposent. L’ambition est de trouver le juste milieu entre intérêts économiques et responsabilité, pour créer un cercle vertueux dans lequel tous les maillons de la chaîne de valeur y trouvent leur compte, dans et au-delà des frontières du Luxembourg ou de la Grande Région.
Par Léna Fernandes
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